Transports et déplacements Îles Fidji

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Voici bien le défi d’un voyage à Fidji : réussir à se déplacer entre les îles, sans perdre trop de temps et sans se ruiner au passage…

Avion ou hélicoptère

On peut parfaitement atterrir à Viti Levu et ne plus prendre l’avion. Mais on peut aussi profiter du réseau intérieur de Fiji Link, filiale de Fiji Airways, pour gagner plus facilement Vanua Levu, Taveuni ou Kadavu. En tout, 9 destinations sont desservies. Tous les vols transitent par Nandi.

Sachez en outre que certains resorts très chics ne sont desservis que par bateau charter, petit avion ou hélicoptère, voire hydravion. Plusieurs compagnies couvrent ce secteur très lucratif (et dispendieux !). Comptez entre 400 F$ et jusqu’à 1 800 F$ pour les établissements de la côte de Corail, des Mamanucas et des Yasawas.

Bateau

Pays insulaire, Fidji se repose largement sur les liaisons maritimes.

Les îles les plus aisées à visiter (et les plus belles, peut-être !) sont celles des archipels des Mamanucas et des Yasawas, flottant face à la côte ouest de Viti Levu. Plusieurs bateaux modernes (catamarans rapides avec air conditionné) permettent de s’y rendre :

Le Yasawa Flyer part quotidiennement de Port Denarau à 8h30 pour effectuer sa tournée et y revient en fin de journée (avec des retards réguliers). Il dessert 3 îles des Mamanucas (South Sea, Bounty, Beachcomber), puis l’ensemble de l’archipel des Yasawas (une vingtaine d'escales !). Autant dire que si vous remontez tout au nord, vous n’êtes pas arrivé (5h de trajet) !

Partant également de Port Denarau, South Sea Cruises dessert seulement les Mamanucas au gré de deux boucles faisant le tour de l’archipel (2 départs/j. pour chacune). Beaucoup de gens les utilisent pour une excursion à la journée sur une des îles, en se faisant déposer le matin et reprendre l’après-midi. La compagnie propose d’ailleurs toutes sortes de forfaits avec déjeuner. Mieux vaut, dans ce cas, privilégier une île parmi les plus proches, pour ne pas passer trop de temps à bord…

Dans un cas comme dans l’autre, il est préférable de réserver : les bateaux sont souvent pleins. Sachez en outre que certains tarifs incluent le transfert depuis l’aéroport ou depuis la plupart des hébergements de la région de Nandi.

Si vous envisagez de faire du island-hoping (sauts de puce d’île en île), il peut être intéressant d’acheter le Bula Pass, qui permet de changer d’île tous les jours, pour des périodes allant au choix de 5 à 21 jours. Attention, il est nécessaire de disposer d’une réservation d’hôtel ou de chambre chez l’habitant avant de pouvoir débarquer (mais on trouve un bureau spécialisé à bord du Yasawa Flyer pour régler ce détail). Sinon, le Bula Pass comprend aussi l’hébergement.

Autre option davantage destinée aux routards, Mana Flyer propose des transferts à prix fixe (75 F$) pour 5 îles des Mamanucas. Pas de gros catamaran climatisé ici, mais des hors-bords rapides. Mieux vaut s’enduire de crème solaire, d’autant que le départ à lieu en fin de matinée (depuis la plage de Wailoaloa) !

Rejoindre les autres îles de l’archipel est une autre affaire… De Suva, des ferries réguliers desservent Kadavu (le mer avec Goundar) et le port de Savusavu à Vanua Levu. Le bateau de Goundar poursuit jusqu’à Taveuni. Attention, les horaires et fréquences sont plus indicatifs que gravés dans le marbre ! Le ferry d’Ovalau ne part pas de Suva, mais comme Bligh, de Natovi Landing. La compagnie, Patterson Brothers Shipping, propose un tarif combiné bus-ferry-bus de Suva à Levuka.

Des bateaux plus ou moins mensuels de Goundar desservent l’archipel des Lau et l’île de Rotuma, mais ils ne s’adressent qu’à ceux qui ont beaucoup de temps devant eux et qui ne se formaliseront pas de conditions de voyage sommaires (et surpeuplées).

Bus

À Viti Levu, on choisit entre deux sortes de bus : les express, de ville à ville, qui marquent des arrêts désignés, et les omnibus, qui s’arrêtent partout. Les premiers mettent environ 4h30 pour relier Nandi (avec départ possible de l’aéroport) à Suva (une distance de 190 km), les seconds… beaucoup plus longtemps !

Plusieurs compagnies se font concurrence sur cette ligne vitale, avec en moyenne des express presque toutes les heures, passant soit par la côte sud (Queen’s Highway), soit par la côte nord (King’s Highway, dans ce cas au départ de Lautoka). Ils ont l’air conditionné et sont plutôt confortables. Les bus locaux, très fréquents, n’ont rien de tout ça… Certains sont même sans fenêtre ! Autre précision : ayez toujours de la petite monnaie pour payer votre passage.

Sur certains trajets, notamment pour rejoindre les villages de l’intérieur, ce n’est pas en bus qu’on se déplace, mais en fourgonnette bâchée.

Pour rejoindre un resort, à défaut d’avoir loué un véhicule, on peut faire appel à différentes compagnies spécialisées, comme TTF, qui proposent des navettes privées ou partagées de/vers l’aéroport, coordonnées avec l’arrivée des principaux vols. Évitez les « privées », plus chères que le taxi et, si vous avez réservé à l’avance, ne vous laissez pas embarquer par une autre compagnie, qui essaiera de vous (re)faire payer à l’arrivée à l’hôtel !

Il existe un bus spécifique (jaune), le West Bus, qui circule entre Nandi et Port Denarau toutes les 15 mn.

Minibus et taxis collectifs

Pour gagner en rapidité, on peut opter pour les minibus et taxis collectifs : ils relient Nandi à Suva en 3h, ce qui est à la fois bien et moins bien (sécurité)…
Si les minibus locaux s’arrêtent pour le moindre client (pratique si on est en bord de route), sur les longs trajets, ce n’est pas le cas : ils attendent simplement d’être pleins pour partir. À Nandi, on les trouve près du parc, derrière la gare routière.
Attention, la place étant limitée, les bagages se paient généralement au prix d’une place…

Quant aux taxis collectifs, il s’agit de taxis normaux qui cherchent des clients pour regagner leur port d’attache : ils affichent donc un tarif moitié moins élevé, à partager jusqu’à 4 passagers. Là encore, on attend que le véhicule se remplisse, sauf si on réussit à se mettre d’accord avec les autres personnes présentes pour partir tout de suite en payant un peu plus cher.

Les taxis normaux ne sont pas trop chers à Fidji, exception faite de ceux de Port Denarau.

Voiture de location

Les tarifs n’étant pas trop élevés et Viti Levu fort étendue, la location de voiture s’avère un bon moyen d’explorer l’île. Les tarifs les plus bas correspondent généralement à de très petits véhicules (de marques indiennes). Le kilométrage est généralement illimité. Ne négligez pas les assurances et, très important, ne vous garez jamais sous un cocotier, au risque de voir votre toit défoncé !

Certaines compagnies autorisent de passer la voiture sur les ferries pour visiter d’autres îles, mais exigent généralement le paiement d’un (gros) supplément : mieux vaut donc juste prendre le bateau et louer chez quelqu’un d’autre en arrivant.

La limite de vitesse est de 80 km/h sur route et 50 km/h en zone urbaine. À Viti Levu, les grands axes sont dans un assez bon état, ce qui n’est pas le cas des pistes intérieures ; là, certaines sont même assez défoncées et exigent un 4x4, en particulier durant la saison des pluies (voir le climat et la météo aux îles Fidji).

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