Visiter Ainsa, Voyage Espagne

Découvrez nos coups de coeur à Aínsa :

• Le vieux village d’Aínsa : construit aux XIIe et XIIIe s, il domine la ville nouvelle. Quelques ruelles pavées partent de la plaza Mayor et de son église romane (XIe et XIIe s). Du parking de la partie haute (près de l’entrée du castillo d’Aínsa), on y accède par une vaste cour entourée de remparts. Ce sont, avec le donjon du XIe s et quelques tours, les derniers vestiges de la forteresse que Sancho III le Grand fit construire pour se protéger des musulmans (aux XVIe et XVIIe s). Le roi d’Espagne Philippe II l’a agrandie pour se protéger des Français. Dans le village, moyennant monnaie (les jours où la personne est là !), on peut accéder à la tour carrée de l’église par un escalier très étroit, très raide et très bas de plafond.
• Espacio del Geoparque de Sobrarbe : Pour tout savoir sur les roches, les plissements, les couches et les phénomènes érosifs qui ont sculpté ce paysage merveilleux. Ce centre fait partie des 50 géoparcs d’Europe. La géologie du Sobrarbe est unique au monde.
• Eco Museo de la Fauna y Centro de Visitantes : Petit musée (avec textes en français) pour découvrir la faune et la flore des Pyrénées, notamment à travers la reconstitution d’écosystèmes à différentes altitudes et même dans les airs. C’est aussi le siège de la Fondation pour la conservation des Quebrantahuesos. D’où la large place accordée aux rapaces, et surtout à ces insolites gypaètes. Une partie du musée abrite d’ailleurs quelques spécimens vivants qui, blessés, ne peuvent plus vivre en liberté ; une petite plaque donne les caractéristiques de chacun d’entre eux.

Partez à la découverte des alentours :

• Les gorges du río Bellos et la vallée du Vio : d’Escalona à la vallée d’Añisclo, une petite route très étroite et sinueuse remonte un formidable défilé rocheux, isolé de tout (attention, cette route est déconseillée par mauvais temps à cause des chutes de pierres). À San Urbez (au point de départ des randonnées), se garer sur le parking (ou le long de la route en haute saison quand le parking déborde de voitures) et descendre à pied jusqu’au pont ancien qui enjambe le río Bellos : avec 50 m de vide sous les pieds, c’est impressionnant !
• Bielsa et la vallée de Pineta : la route A 138 d’Aínsa à Bielsa suit le fond d’une profonde vallée pyrénéenne. À Bielsa, la France n’est plus qu’à quelques kilomètres. Le village est aussi la porte d’entrée de la vallée de Pineta, qui longe le río Cinca et, en quelque 14 km de route goudronnée, vous mène au pied du mont Perdu (Monte Perdido). De là partent de nombreux sentiers de randonnée. Si le début de la vallée est relativement habité, celle-ci devient de plus en plus sauvage à mesure que l’on s’y enfonce. Et là-bas, tout au bout, de l’autre côté du mont Perdu et de la frontière, c’est le légendaire cirque de Gavarnie.
• Escuaín :Un village de montagne perdu au bout de la vallée du même nom. Départ de randos dans la garganta.