Ben oui, sur le Routard il convient d’étaler son malêtre - qui n’est jamais la paupérisation, soit dit en passant, juste des bobos qui en ont marre de “consommer” - et ses projets tous plus fumeux et irréalisables les uns que les autres, surtout que les dits bobos en question ne roulent pas sur l’or.
Mais monter un projet cohérent de délocalisation (expression piquée au MEDEF que je préfère à expatriation car il est temps de reconsidérer que “les prolétaires n’ont pas de patrie”) ne les intéresse nullement. Il s’agit juste de “rêver”, leur verbe fétiche préféré.
En effet, et pour ne prendre que ce topic, qu’iraient-ils faire et vivre en forêt amazonienne ? C’est un milieu difficile nécessitant une approche sérieuse et un important contact avec la population locale. De plus dans le DOM bananier de la Guyane française, lieu des prix délirants et des mafias.
Et pour finir nos bobos nous parlent de communauté. Mais, en fait, c’est impensable pour eux qui vivent dans l’hyper individualisme et ne supportent pas la moindre polémique.
Ceux qui veulent vraiment partir, comme je l’ai fait, ne fut-ce que parce que cela devenait impossible de perdurer en France (sans job possible passé 40 ans et écrasé par les taxes et les impôts) ont du le faire en solo. Pas idéal mais si j’avais attendu de trouver ne fut-ce qu’un compagnon de délocalisation je serais sdf et sans un rond. J’ai donc sauté le pas il y a 5 ans et je ne regrette pas et, ce que j’ai sauvé de la rapacité de l’Etat français, me rapporte 10 % par an et dans une monnaie solide.