Evidemment, en cette saison, il faut s’attendre à de la pluie, de la boue, des terrains glissants et surtout aucune vue sur les sommets. Si le panorama est l’objet de votre voyage c’est raté. peut-être un jour vers 5 heure du matin au milieu d’une masse de nuages…
Par contre les Népalais n’arrêtent pas de vivre avec la mousson, il y a du travail dans les champs…
Un de mes amis qui s’intéressait fort à la vie népalais a gardé un très bon souvenir d’un séjour dans le Khumbu (région sherpa vers l’Everest). Il pleut, c’est vrai, mais il y a beaucoup d’activité : les hommes sont présent dans les yarsa d’alpage (pendant les saisons de trek, la majorité accompagne des groupes de trekkers dans tout le Népal) et le peuple sherpa accueillant (comme la plus part des népalais) est plus disponible que pendant la période touristique.
Le Mustang est certainement une bonne solution, mais quoi qu’on en dise une partie de la mousson passe au-dessus de la cime des Annapurna, donc un risque de pluie (atténuée) n’est pas exclu (3 jours de pluie sur 10 jours pour un copain qui a fait ce trek durant cette saison).
Là aussi les sommets sont couverts. J’ai fait ce trek une fois en mi septembre et une fois début-mi-octobre, il y avait déjà une grande différence de panorama.
Les chemins du Mustang sont larges et praticables ( quelques coulées de terre ne sont pas à exclure si le temps est vraiment mauvais dans certains passages), mais c’est facile, un véritable enchantement qui va peut-être se voir perturber par la progression de la route qui doit joindre Jomsom à Lo. Il faut en profiter.
Sans doute peu de problème avec le mal des Montagnes car les étapes sont généralement en-dessous de 4000m) mais prudence et adaptation.
On peut camper mais mon copain n’arrivait plus à faire sécher sa tente. Il a fini en lodge, il n’y en a pas beaucoup mais vu que ce n’est pas la saison touristique vous devriez trouver de la place.
un problème : le vol Pokhara-Jomsom (ou inverse). Prévoir un délai de sécurité car en cas de trop mauvais temps les avions ne partent pas et le vol est reporté le lendemain (uniquement le matin à cause du vent fou qui s’élève dans la vallée)