Ce n’est pas très gentil de votre part, Marmaille, d’entretenir les illusions d’une personne qui vit une situation pénible dans son pays (l’Algérie, que je connais un peu). Cette personne va se bercer d’illusions et, peut-être, passer à coté d’une opportunité en Algérie, quoique cette éventualité, compte tenu de la situation catastrophique du pays me semble bien mince.
Je vous suggère d’aller voir http://www.berufsberatung.ch/dyn/10735.aspx on y lit, entre autres :“Citoyens et citoyennes n’appartenant pas à un pays de l’UE"Le séjour et l’exercice d’une activité professionnelle sont, dans tous les cas, soumis à autorisation. En règle générale, les conditions sont restrictives, rendant l’accès au marché du travail suisse difficile pour les ressortissants extérieures à l’UE. Il existe toutefois une certaine souplesse pour les séjours de courte durée et pour les personnes hautement qualifiées ou spécialisées dans des domaines utiles à l’économie ou à la recherche. En savoir plus…”
Il y a aussi http://www.travailler-en-suisse.ch/permis-travail-suisse-plus.html oú l’on peut lire :“Les ressortissants des autres pays (appelés États tiers) : États-Unis, Inde, Chine…En plus de conditions d’entrée plus restrictives (préférence nationale pour le recrutement, contrôle des conditions de salaires), ces ressortissants sont soumis au principe des quotas (le nombre de permis suisses qui leur est réservé est limité). En principe, seuls les ressortissants d’États tiers ayant une formation supérieure (ou une compétence très particulière) ont une chance réelle de décrocher un permis de travail suisse.”.
Si vous préférez les textes officiels de l’administration"Les ressortissants de pays tiers souhaitant travailler en Suisse sont soumis aux restrictions suivantes: Leur admission n’est autorisée que dans les limites du contingent fixé. Les travailleurs nationaux et les ressortissants de pays avec lesquels un accord sur la libre circulation a été conclu ont la priorité sur le marché du travail suisse. Les ressortissants de pays tiers ne peuvent donc être engagés que si aucun ressortissant suisse ni aucun ressortissant d’un pays membre de l’UE / AELE n’a pu être trouvé."
Alors, vous voyez, Marmaille, vos sentiments et états d’âme, ou mon âge, n’ont strictement rien à voir avec la réalité officielle et les textes légaux.Le quota de travailleur réservé aux ressortissants algériens est proche de zéro,au surplus, il faudrait que l’on ne trouve personne en Suisse ou dans l’UE à compétence égale (et c’est loin d’être le cas) pour que the_ambitious ait le début d’une chance de venir en Suisse.J’en suis navré pour elle, parce que, lors de quelques voyages en Algérie, j’ai pu me rendre compte que ce pays est très loin de la caricature que l’on en fait en Europe et que la majorité des Algériens sont des gens charmants.