Nuit à Monte Forte,roça encore en activité, berceau du cacao bio ,proche de la zone de savane de Praia Lagoa Azul et ses baobabs les pieds dans l’eau .
Puis, Principe : un vol d’à peu près 1/2 heure dans un bi -moteur Dornier 228, 18 places , confortable .Si vous voulez voir Principe d’en haut ,mettez vous du coté gauche ( réserver depuis la France est plus sur)Du petit aéroport vous descendrez à San Antonio dans le 4/4 blanc avec par choc chromé d’Eduardo dit Pitchi pour les principiens ,c’est un enfant de San Antonio; si vous le choisissez, passez lui un coup de fil la veille au +9903048 en précisant l’heure d’arrivée de l’avion
San Antonio ,une petite ville où il n’y a pas grand chose à voir si ce ne sont ses belles maisons coloniales qui se ternissent avec le temps, sa banque toute rutilante qui abrite une médiathèque et un auditorium, sa boulangerie tout de jaune vêtue ( pain chaud le matin et à partir de 17h30), son marché, son supermarché, sa levée et descente du drapeau au bout du square (garde -à -vous obligatoire à la sonnerie du clairon) le square, seul endroit ou vous aurez la WiFi. San Antonio est surtout un départ pour de magnifiques plages de sable blond. Si votre hallux valgus vous empêche de marcher ,optez pour la plage Praia Boii
le 4x4 d’Eduardo vous déposera à 10m de la plage et là vous serez seuls (pour les dames prévoyez un bon soutien gorge la piste est très très chaotique )seuls peut être pas : si vous voyez ce qui ressemble a des cailloux qui bougent, regardez-y de plus près ,ce sont peut-être de petites tortues sortant de leur nid.
Partez le matin avec un casse-croûte confectionné avec les petits pains ronds de la boulangerie, des tomates, des oignons et des poivrons du marché, du thon à l’huile, une bouteille d’eau et un rouleau d’essuie tout du supermarché. Eduardo reviendra vous chercher quand vous voudrez et vous aurez passé une agréable journée.
San Antonio est aussi le départ vers ces prisons dorées que sont Bom-Bom,Bello Monte et autres “resorts” pour des bourses plus rondelettes que la notre.
Pour une recherche de plénitude nous ne sommes pas allés franchir l’équateur sur l’île de Rolas :sur les conseils d’un touriste qui en revenait , rien de plus à voir que sur l’île de Sao Tomé,la végétation étant la même.
Nous ne sommes pas non plus allés voir Claudio Corallo, bisness is bisness, on trouve son chocolat au super CK Do moins cher que chez lui .
Retour à Sao Tomé, la CAPITALE avec, si vous en avez marre des poissons grillés sans sauce et que vous avez envie d’une pizza il y en a chez JASMIN;pour une ambiance plus feutrée,PORITES poisson avec sauce; évitez les viandes: les santoméens ne savent pas les cuisiner , c’est souvent de la semelle.
Bon, j’ai sûrement oublié des trucs… ah oui :on vous propose de louer un véhicule, attention la conduite dans ces îles n’est pas celle de la France, vous allez devoir conduire sur des routes avec des nids de GROSSES POULES et quand les routes sont belles ( ça arrive) dans la traversée des villages les petits commerces sont en bordure de route avec des enfants qui jouent, des animaux qui traversent. Quant à la conduite sur des pistes quelques fois archi défoncées avec un ravin de quelques dizaines de mètres nous n’avons pas tenté.
Mais allez -y ! total dépaysement ,une végétation à couper le souffle, des habitants adorables avec le pouce levé et comme slogan lèv- lèv (cool-cool) et si vous avez ÉNORMÉMENT de sous investissez les dans la restauration de ces belles demeures coloniales de Principe afin de redonner le lustre d’antan à cette petite ville.