FIENTES DE PIGEONS
Un dimanche à Santiago. Nous traversons une foule qui écoute de la musique et danse. Nous recevons une sorte de liquide gris, façon fiente de pigeons, très nombreux ici. Un homme nous montre les arbres qui nous surplombent et, nous propose des mouchoirs en papier et, de nous éloigner pour nous essuyer. Nous obtempérons. Il nous aide mais, à un moment, il essaie délicatement d’enlever mon sac sous prétexte de mieux m’essuyer, là, je sens l’arnaque et refuse fermement. Il n’insiste pas, s’éloigne pour se perdre rapidement dans la foule. Sur cet entrefaite, un autre homme s’approche avec un mouchoir en papier usagé, trop c’est trop. Le procédé doit être habituel . Ayant un peu retrouvé notre esprit critique, nous remarquons que le liquide incriminé ne sent pas les excréments mais, plutôt le vinaigre, tout en en ayant vaguement l’apparence. Avis, soyez prodent.