Je voyagerai un mois en Birmanie à compter du 13 novembre prochain et je ne m’en fais pas. Les élections sont au programme de novembre 2015 depuis deux ans au moins. Selon moi, si ça brasse, ce sera plutôt avant, car si les partis d’opposition ne boycottent pas les élections (ce qu’ils n’ont pas fait la dernière fois), ils leurs sera impossible de s’insurger contre les résultats qui s’en suivront. Si vous lisez l’anglais, je vous suggère ce site pour prendre le poul du pays sur la question.
http://www.networkmyanmar.org/index.php/34-uncategorised/120-2015-elections
Par pragmatisme politique, il y a de grosses possibilités d’alliance entre le parti d’Aung San Su Kyi et d’autres. Le noeud du problème est l’interdiction constitutionnelle pour Ann San Su Ki d’être nommée présidente, mais elle même ne semble pas prête à provoquer une crise pour obtenir le poste. L’esprit d’abnégation boudhiste risque de prédominer.
Rappelez-vous l’an dernier à Bangkok lorsque qu’il y avait de nombreuses manifs, aucun visiteur n’a été importuné. Si on ne veut pas se faire poivrer, il faut juste ne pas aller se placer entre un groupe de manifestants et la police ou l’armée. Comme n’importe où, que ce soit à Paris ou à Montréal…
L’effervescence politique de novembre peut probablement faciliter les échanges.