Le nombre d’agressions et de vols sur les touristes se multiplie. La police prend l’affaire au sérieux et sensibilise Mauriciens et vacanciers à la sécurité pour éviter que l’image glamour de Maurice ne soit ternie.
Des exemples récents, il y en a plein. Mardi, une touriste espagnole de 44 ans, en vacances dans un hôtel du Sud consigne une déposition à la police. Elle allègue qu’on lui a volé plus de Rs 25 000 en devises étrangères dans sa chambre. La veille, un Français de 22 ans, qui logeait dans un appartement à Péreybère, porte plainte à la police pour un vol dont il dit avoir été victime. Dans la soirée, c’est une Anglaise qui porte plainte pour rapporter un larcin dont elle dit avoir été victime dans la chambre qu’elle occupait dans un hôtel du littoral ouest. Elle allègue qu’on lui a volé une somme de £ 50. Pire dans l’après-midi de lundi : une Française de 15 ans va vivre une expérience traumatisante. La veille de son retour en France, l’adolescente, en vacances avec son beau-père dans un bungalow à Blue-Bay, est violée pendant l’absence de ce dernier. Un médecin légiste a confirmé le viol. Le présumé violeur dont le portrait-robot circule, aurait, sous la menace d’un cutter, forcé la porte d’entrée et agressé sexuellement la jeune touriste. Blessé au front par une hache Quelques jours plus tôt – le jeudi 21 août – Oh et son épouse Han, un couple sud-coréen en lune de miel à Maurice, sont bâillonnés et ligotés par trois individus encagoulés. Ils se font sauvagement agresser dans un bungalow à Mon-Choisy. L’époux, roué de coups, est gravement blessé au front par une hache et a dû être admis à l’hôpital. La série noire ne s’arrête pas là. Ce qu’a connu une Allemande de 34 ans, chez elle à Camp Pêcheur, Grande-Rivière Sud-Est, dans la soirée du jeudi 24 juillet relève de la barbarie. Cette ingénieure en informatique est violée et sodomisée à trois reprises. Son présumé agresseur est arrêté trois jours plus tard.