Bonjour à tous les amoureux du désert mauritanien.Je rentre de mon 15e séjour en Mauritanie (et oui ; j’y vais tous les ans) et suis toujours aussi émerveillée par ce pays et tous ceux qui y vivent.
Du côté sécurité, il n’y a aucun problème. Avec mes amis mauritaniens (un ami guide, son aide et mon chamelier préféré), nous avons marché et marché au pas lent de notre petite caravane dans la paix et le silence des lieux.
Quel délice que ces haltes dans les quelques campements nomades pour s’y abreuver de “zrig” et échanger quelques nouvelles !
Quel délice que ces rencontres autour des puis !
Quel délice que ces retrouvailles si émouvantes autour du thé !
Quel délice que ces nuits étoilées !
Que du bonheur.
Mais, hélas, il y a un gros point noir : c’est la détresse de tous ces gens qui vivaient de ce tourisme encore tellement authentique.
Et, pour renforcer cette injustice, voilà qu’une grande sécheresse s’annonce.
J’ai pu, en effet, constater la rareté des pâturages et la maigreur des bêtes. Pour éviter la mort du troupeau, les nomades sont obligés d’enrichir la nourriture de leurs bêtes avec des céréales, ce qui augmente considérablement les dépenses.
Alors, je ne peux que vous encourager à partir et leur donner un peu d’espoir quant à la reprise du tourisme.
N’hésitez pas à m’interpeller si vous vous voulez plus de détails, de précisions ou tout simplement pour un échange.
TUKIMO