Mexique
5/7/2014 – Je suis crevée. Dans ma chambre à l’hôtel, situé dans le centre historique de Mexico, je ne pense qu’à une chose : dormir. Il doit être 5h30 du matin en France et cela fait donc 24 heures que je suis levée.
L’arrivée à Mexico s’est faite sous la pluie, je m’y attendais car à Cuba, à la même époque, les orages et averses tombaient quasi tous les soirs.
Je n’ai pas vu grand chose de la ville. Juste le temps d’arriver à l’hôtel.
Je voulais prendre le métro, j’ai atterri dans le métrobus, une ligne de bus rapide. Je me rends compte que ne pas parler espagnol est un véritable handicap, mais les gens sont gentils et essaye toujours de vous aider, même avec la barrière de la langue. C’est plutôt positif et un bon départ pour ce voyage lorsque tout le monde vous souri et vous aide facilement. Au final, le bus m’a déposé quasi devant l’hôtel, en à peine ½ heure, donc mieux que le métro.
Demain, visite de Mexico city
6/7/2014 – 14h30 : Petite pause dans le parc de la Alameda, pause bien méritée, car j’ai les jambes en compote…l’air de rien, j’ai beaucoup marché dans le centre historique.
Debout à 9h, j’ai commencé ma balade par le fameux Zocalo, qui est l’une des plus grande et plus belle place au monde.Ce matin est légèrement nuageux et l’air est frais. C’est parfait pour m’acclimater. Les gens sont très gentils et même s’ils ne parlent quasiment pas l’anglais, je m’en sors grâce à leur amabilité, et à priori, sans arnaque. J’ai acheté deux adaptateurs prises pour 4 pesos et une carte SIM avec beaucoup de crédit pour 100 pesos.
Bref, autour du Zocalo, la cathédrale, très belle et penchée…Je vais vite me rendre compte que quasiment tous les édifices religieux sont penchés. On est dimanche, s’est la messe.
Toujours sur le Zocalo, le Palais national, avec des fresques magnifiques qui représentent l’histoire du Mexique. Je continue de me promener à l’est du Zocalo, dans le quartier colonial qui n’est pas encore rénové. On y trouve pleins de marchands, spécialisés selon la rue : Une rue matériel électrique, une rue soin des cheveux, une rue d’uniforme scolaires…
J’y trouve d’excellents tapas pour une bouchée de pain.
Le centre historique est rempli d’églises, de palais qui ont été rénovées et sont devenus des musées. Visiter des musées ne m’intéresse pas plus que cela, mais il est intéressant de rentrer, juste pour l’architecture et les patios magnifiques qu’on y découvre.
Je continue vers la place Santo Domingo, calme pour le lieu, entourée de palais et de petits imprimeurs assez typiques.
Puis, je m’engage dans la Calle Madero, rue piétonne avec quelques magnifiques immeubles coloniaux et qui se terminent sur la tour Latino, premier gratte-ciel de cette ville e le par de la Alameda et le Palais de Bellas Artes.
La chaleur commence à arriver et les petits vendeurs de fruits frais font mon régal. Pour 20 pesos, un grand verre de mangue, pastèque et une sorte de fruit vert à pépin (???)
C’est assise sur un banc du parc, à l’ombre, en dégustant mes fruits, que j’écris ces quelques mots.
On est dimanche, les mexicains se promènent aussi, en famille, et même si selon le guide du routard c’est plus calme qu’en semaine, je trouve déjà qu’il y a foule.
20h32 – Je ne sens plus mes jambes. j’ai marché comme une folle. Après ma pause dans le parc, j’ai continué jusqu’au monument de la révolution, un édifice de 63 mètres de haut vous mène sur un panorama magnifique via un ascenseur extérieur vitré…Aie aie aie, j’avais le vertige dans l’ascenseur. Mais en haut, çà allait et la vue est vraiment belle.
Je suis revenue ensuite sur mes pas pour monter cette fois-ci bien plus haut, à la tour Latina, au 37ème étage. Une vue incroyable sur tout Mexico et comme c’est à l’intérieur du building, je n’ai pas ressenti le vertige, comme si la vitre me protégeait. Ce fut autre chose quand je suis montée au 44ème étage, où là, ceux sont des grillages qui nous séparent du vide. Je n’ai pas pu profiter à nouveau de la vue, le vertige était trop fort.
Retour sur le Zocalo, où j’essaye de me faire expliquer au point info tourisme comment aller au site de Teotihuacan. Mais même là, l’anglais est très limité. Cela devient vraiment handicapant pour moi de ne pas parler espagnol.
J’ai réussi à avoir ces informations, mais de retour à l’hôtel, cela devient beaucoup plus difficile quand je cherche à réserver un billet de bus, que je ne trouve pas d’internet café, que l’hôtel n’arrive pas à m’aider et ne sais pas et qu’avec mon téléphone, au bout d’une heure pour comprendre le site de réservation, je me retrouve bloquée sur ce site !!!
j’avais oublié que 2 ans auparavant, c’était le même problème…
Au final, plutôt que de stresser ou m’énerver, je décide, quitte à louper certains endroits à voir, de prendre mon temps. Je réserve une nuit de plus à l’hôtel.
Cela me laissera le temps d’aller réserver quelque part mon billet et de profiter encore de la ville.
Les gens sont vraiment tous serviables, mais l’anglais est inexistant ici.
Ce soir, en sortant de l’hôtel, averse torride…Je cours au premier restaurant, déjà trempée au bout de 100 mètres, et me voilà entrain d’écrire ces quelques lignes.
Je pensais manger à pas cher, mais c’était fermé, vu la pluie, car on mange à même la rue. J’aurai du y aller plus tôt. C’est pour cela qu’à 18h pleins de mexicains y mangeaient. Moins cons que moi, ils ont pas attendu la pluie
Bon, ce soir, çà va être gros dodo.
Je suis claquée.