30/10/2018 - 9h30 : Ah ce voyage, rêve d’enfant qui se réalise. Hier soir, E. et moi sommes parties de Roissy. Direction finale : le Kenya !!
10 jours pour profiter de magnifiques paysages, faire plusieurs safaris et finir en se prélassant au bord d’une plage paradisiaque. Voyage coup de tête, décidé début août, après un début d’été difficile moralement pour moi.
Quoi de mieux qu’un voyage de rêve pour remonter le moral, se couper de ses problèmes et être heureuse.
Voilà, après un vol jusqu’à Addis Abeba, nous voilà dans l’avion suivant qui devrait atterrir dans 2h sur Nairobi. Je suis heureuse
17h15 – Arrivées à l’aéroport, un mec de l’agence nous attendais. Tout de suite, il commence à nous dire qu’on doit aller faire du change dans une agence à l’aéroport. Oh toi, mon coco, tu vas pas me la faire ; c’est plus cher que dans une banque, et je le sais ! Donc, ta petite com’ elle va te passer sous le nez. Très vite, il nous annonce qu’on sera 6 le lendemain au safari, alors qu’à Paris, on nous a indiqué que les 4 autres se joindraient à nous qu’au repas du midi. Ensuite, je vois qu’il veut écourter le safari et nous endormir. Nous essayons de mettre les choses au point : nous devons être seule au safari, il ne l’écourtera pas et je préviens au passage qu’ils n’ont pas intérêt de nous emmener dans leurs boutiques à touristes ; que le temps doit être consacré uniquement au safari et que nous sommes assez grandes pour faire les boutiques nous-même.….en espérant qu’après cette mise au point, tout se passer bien.
Arrivées à l’hôtel, nous décidons de consacrer notre après-midi de libre à visiter le centre de Nairobi. Longues discussions encore : le gars de l’agence et les réceptionnistes nous annoncent 50€ pour aller dans le centre en taxi!! Je prends mon guide du routard et leur demande d’appeler une agence de taxis : nous arrivons à négocier 1 tarif d’environ 13€ aller-retour, en fonction du trafic.
Nous voilà parties. Nous passons devant le parlement, la Court House. Nous montons en haut de la Kenyatta Conference Centre, tour la plus haute de Nairobi. Je brave ma peur et mon vertige et apprécie la vue sur tout la ville qui est très étendue. Nous continuons notre chemin en passant devant des édifices coloniaux tels que la Pan Africa House ou la McMilan Library. Nous finissons sur le marché central qui est de plus en plus malheureusement rempli de boutiques touristiques. Nous tombons toutefois sur des échoppes, un peu à l’écart, qui offrent des salades de fruits frais, et d’autres, de poissons frits. Çà sent bon, çà donne envie, mais je vois qu’E. est réticente. C’est tout nouveau pour elle.
Nous retournons au point de rdv avec notre chauffeur, mais c’est devant le ministère de la justice et les militaires nous virent à longueur de temps. Notre chauffeur à 10mn de retard, cela devient flippant, surtout qu’il a gardé une avance sur le montant du retour car il n’avait pas de monnaie à l’aller. Je demande à des passants d’appeler la compagnie de taxie et le chauffeur arriver avec 20mn de retard. Ouf, car les militaires commençaient vraiment à nous gonfler.
Heureusement, nous avions trouvé refuge sur le trottoir d’en face, auprès de femmes adorables, souriantes, avenantes qui chantaient des chants chrétiens. Une belle rencontre
Nairobi est contrastée : les immeubles poussent comme des champignons, sans aucune logique architecturale. Les vieux bâtiments magnifiques sont grimés d’affiches publicitaires grotesques sur leurs belles façades ; la pollution et le trafic intenses ; les gens, malgré les recommandations de l’hôtel, me paraissent adorables, serviables et souriant pour la plupart. Beaucoup sont heureux de communiquer avec nous. Certes, vous rencontrez des rabatteurs pour safaris, visite de la ville, etc…Mais pas plus que dans d’autre pays.
Nairobi est une ville dynamique, en plein boum, où pauvreté et jeunesse instruite se côtoient.