J’ai passé la première semaine du ramadam 2013 à Agadir et Kech, et je ne me suis nullement senti obligé de le marquer, en évitant de manger et boire dans la rue. Les commerces de restauration étaient presque tous ouverts pour ceux que j’ai pu voir sur mes trajets urbains. Un seul désagrément à l’hôtel où j’étais descendu à Agadir, le personnel de service du petit-déjeuner ne servait pas pour éviter la tentation, mais bien…un autre hôtel juste à quelques dizaines de mètres, et faisant resto. snack, lui, servait et travaillait normalement ! Pour le reste, aucun problème ; pourquoi se sentir obligé de ne pas manger son sandwich dans la rue, ou sur un banc ? Je suis très respectueux de la religion islamique, je loge très près de 3 mosquées, et si je suis à l’hôtel et que j’écoute de la musique un peu fort lorsque est fait l’appel des prières, j’arrête tout, complètement, par respect justement ; et je reprends après que le mueddin ait terminé. Ça,à mon sens, c’est se montrer plus respectueux de pratiques religieuses qui ne sont pas les nôtres, plutôt que de se planquer pour avaler son casse-dalle. Les musulmans pratiquants mais ouverts d’esprit - et hélas ils ne le sont pas tous, je vis à Kech depuis 2 mois et j’en ai entendu des sottises, frisant l’obscurantisme intégriste - comprennent très bien que le respect de leur religion par des non-musulmans a certaines limites, et surtout pas un caractère obligatoire et imposable !