Bonjour, il ne s’agissait absolument pas d’une “publicité”, la réussite ou l’échec de cette structure ne me concernant en rien. Il s’agissait d’un simple exemple, à vous d’enquêter, vous avez toute mon approbation pour le faire.
Je partais aussi du principe qu’il était clair pour tout le monde qu’un “hostel” est un nouveau concept qui relève du domaine marchand, à distinguer clairement du secteur associatif.
L’une des caractéristiques de ces “hostels” est souvent le mélange des genres : dortoirs et chambres d’hôtel, cuisine à disposition pour la gestion libre et restauration. Ca correspond à de nouvelles aspirations d’une clientèle généralement branchée, urbaine et connectée.
Celà dit, les auberges ou les gîtes qui au siècle dernier ne proposaient que la formule dortoir ou chambres partagées ont depuis longtemps aménagé, en plus des couchettes, des chambres et des suites familiales. Certains ont dénoncé une montée en gamme anti-démocratique alors que d’autres invoquaient un impératif de survie économique correspondant à une vraie demande.
Certaines structures proposent, depuis des années, à la fois le camping, la formule location, la caravane (ou depuis peu, c’est à la mode, le tipi ou la roulotte, sans oublier la cabane dans les arbres), la formule gîte (dortoir ou chambre partagée) et les chambres individuelles. C’est la jungle des tarifs, valsant parfois sur la vague des engouements du public pour telle ou telle nouveauté.
Par ailleurs, les accointances présumées entre le monde des affaires et les élus, l’utilisation de l’argent public sont des sujets très intéréssants, mais dans ce cas, pourquoi ne pas suivre les débats, combats des associations, enquêtes publiques et péripéties juridiques concernant des des projets grandioses suscitant de nombreuses interrogations.
Je signale que si le projet “Croix du Sud”, défendu par le maire de Modane, a été suspendu par le tribunal administratif de Grenoble, il n’a pas été définitivement enterré.