Salut,
Toujours pas de réponse. Pourtant, il y a pas mal de possibilités dans notre monde actuel. Il y a deux catégories : les riches qui font ce qu’ils veulent et les autres qui se débrouillent avec les moyens du bord.
J’ai été touché par le virus très tôt. Dès l’âge de 12 ans (avant je rêvais) je suis parti sur les chemins, à pied, en vélo, en solex, en moto puis en voiture. Chemins qui s’allongeaient au fil du temps qui passait.
A un moment j’ai même pensé à me faire missionnaire… avant que je sache ce qu’était une fille bien entendu ! Je lisais des bouquins chez les curés, parlant de missionnaires en Afrique…
Vers 18/20 ans j’ai pensé à l’hôtellerie-restauration sur les bateaux… mais ce genre de contact ne m’attirait pas. Alors j’ai pensé à la Marine Marchande, puis à la Marine (la Royale), puis à d’autres trucs comme les accompagnements sur voiliers, etc… Il me fallait vivre et donc gagner de l’argent. J’ai allié les voyages avec un métier qui me permettrait de vivre décemment et même de pouvoir évoluer intellectuellement. J’ai opté pour la Marine, qui m’a procuré un métier tout en m’offrant des voyages, très particuliers. J’ai ensuite basculé professionnellement sur d’autres horizons, plus terriens, mais tout aussi étendus et divers. Finalement j’ai passé une vie entière à voyager, certes en dehors des grands ensembles hôteliers, des foules de touristes, mais j’ai vu et vécu des choses inoubliables qui construisent un homme.
De plus, comme j’ai pu mettre de l’argent de côté, maintenant que je suis à la retraite, je voyage à ma façon. J’avais même oublié que la France et les pays voisins pouvaient nous procurer du plaisir, même si parfois c’est un peu trop bruyant et décourageant. J’ai un peu réduis la voilure dans le domaine des distances, mais cela fait toujours autant de bien.
Voilà pour ma petite participation.
Surtout n’abandonne pas, car si tu n’arrives pas à combler ce besoin de voyager, tu vas t’aigrir.