Nos retrouvailles avec le Maroc, que du bonheur!

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Arrivée à Marrakech vers 18h avec Easyjet. Grand beau temps. Température : 25 degrés. Ciel bleu. Et moral au beau fixe.
C’est la grande affluence dans le hall des arrivées. On n’est pas les sols à vouloir fouler à nouveau le sol marocain.
Bus Alsa pour rejoindre le centre ville de Marrakech : 30dh par personne l’aller-retour, valable 15 jours.

Le bus nous laisse à deux pas de l’hôtel Gomassine dans le quartier de Guéliz. Accueil très sympathique. Chambres spacieuses et très propres disposant chacune de sanitaires complets et impeccables. Et de télévision…C’est exactement ce que qu’il nous faut !
On va dîner en ville,et pour que ces retrouvailles soient effectives, dîner typiquement marocain : harira,dattes,oeuf dur et gâteaux au miel dont j’ai oubliés le nom. Parfait, pour fêter dignement notre retour au Maroc.

[gibz]

Bonjour,

Je suis un jeune qui voyage pour la première fois au maroc seul,
J’arrive à marrakech sous peu
J’aimerais savoir ou avez vous pris votre bus à l’aéroport ? (je sais qu’il y a deja dans le forum la réponse je voulais juste savoir actuellement comment cela se passe)

En vous remerciant

[jbf]

Bonjour,
Lorsque vous sortirez de l’aéroport, vous passerez devant les taxis, et vous verrez le bus juste après les taxis. Quand l’un s’en va,l’autre arrive. Vous n’aurez pas à attendre ou alors très peu de temps. Le personnel est très aimable. Dites au chauffeur où vous voulez et il vous préviendra quand vous devrez descendre. Il va d’abord vers la place Djemma El Fna, puis il va vers la gare routière de Bab Doukkala et ensuite il redescend vers Guéliz. Vous avez les différents arrêts sur la photo plus haut.
En souhaitant avoir répondu à vos questions, bonne journée.

[jbf]

On quitte Marrakech dès le lendemain matin. Satisfaits de l’hôtel Gomassine, très calme. Petit déjeuner buffet agréable.
L’employé de l’agence Medloc nous apporte la voiture et nous prenons la route aussitôt réglées les formalités habituelles.

Dès la sortie de la ville, nous remarquons des voitures garées en bordure de route,des voitures qui proposent café et thé notamment. Ces petits commerces ambulants ont vu le jour pendant le confinement lorsque les cafés étaient fermés et ne pouvaient plus recevoir leurs clients et depuis ça dure.

[gibz]

Merci beaucoup,
Si vous avez quelques conseils/recommandations à me donner je suis preneur ,
c’est la première fois que je voyage seul

En vous souhaitant bonne route !

[jbf]

Vous voyagerez en transports en commun ou vous louerez une voiture ?
Vous voulez partir de quel côté? La mer, le désert, les palmeraies, la montagne, les villes ? Vous avez le choix.

[gibz]

Pour l’instant je n’ai réservé que ma première nuit à marrakech, je pense aller en train jusqu’à rabat et y passer quelques jours puis retourner à marrakech et depuis ce dernier si je me sens à l’aise avec l’environnement marocain aller à essaouira et dans le desert
Je n’ai aucune expérience de voyage

[jbf]

Aller à Rabat en train, c’est une bonne idée.
De là, vous pourrez prendre un bus pour Essaouira
Et repartir â Marrakech pour partir jusqu’au désert .

[gibz]

Daccord,
J’aimerais savoir sur quels aspects faudrait-il que je porte mon attention, s’il y a des choses à faire attention lorsque l’on voyage seul au maroc

Merci beaucoup d’avoir pris de votre temps pour me repondre

[jbf]

Comme partout dans le monde,il ne faut pas être trop naïf. Il faut éviter de traîner dans des quartiers compliqués surtout à une heure tardive,ne pas laisser traîner ses bagages…Tout le monde n’est beau et gentil. Y a des gens bien et des moins bien… Inutile de se torturer…Il suffit d’avoir la tête sur les épaules.

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À Santirini72
Vous auriez dû une discussion…

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Arrêt pour manger à Taddart . On se gare devant chez le boucher…Son voisin nous offre des clémentines…

ON retrouve le Maroc…Ça n’a pas changé…On est rassurés.
On reprend la route et on décide de passer par Télouet et la vallée de l’Ounila.
C’est toujours aussi beau… Et on découvre des petits détails qui nous avaient échappés jusque-là.
A 100 lieues de toute habitation, un panneau signale aux voyageurs la présence d’un point d’eau pour se désaltérer sur le chemin.

Et en face,de l’autre côté de la route, on aperçoit le robinet. Super!

Et autour,le paysage est splendide. Les couleurs sont mises en valeur par le blanc du sel qui affleure. C’est beau.

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Les arrêts photos se multiplient dans toute la vallée de l’Ounila.

Les palmeraies luxuriantes contrastent avec le paysage minéral qui les entoure .
Envoi en cours : IMG_20221025_180207.jpg…

Cultures en terrasse. Petit patrimoine réalisé de main de maître.

Villages merveilleusement bien intégrés dans le paysage.

[gibz]

Quels sont les quartiers compliqués dont vous parlez ? Je vais séjourner vers la gare routière

Vos photos sont magnifiques au passage !

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Quand je vous parlais de quartiers compliqués, je ne pensais pas spécialement à Marrakech…Je n’ai jamais rencontré le moindre problème à Marrakech. Mais je ne traîne pas la nuit…

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Paysages montagneux jusqu’à Aït Benhadou.

Majestueuse Kasbah à Tamedakhte,avant d’arriver à Aït Benhadou.

On traverse Ouarzazate et une demi-heure plus tard on aperçoit la palmeraie de Skoura.
Les marchands de dattes sont installés de part et d’autre de la route.

Les potiers proposent tajines, plats nombreux et variés en bordure de route.

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On se dirige directement vers la maison d’hôtes qu’on a réservée pour quelques jours : la Kasbah La Palmeraie.
Une chambre sur la terrasse pour pouvoir savourer la quiétude du lieu. Tout va bien
Belle vue sur la palmeraie par la fenêtre de notre chambre.

On nous offre le thé de l’hospitalité. On se sent accueillis.

[gibz]

Daccord super
je pars demain merci beaucoup pour les conseils

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Bon voyage à vous. Profitez bien.
Et n’hésitez pas à nous donner vos impressions.

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Ici,à Skoura on va flâner, prendre le temps de vivre tranquillement, se poser,se promener dans la palmeraie.
La palmeraie se prête parfaitement à la promenade entre les jardins, les canaux d’irrigation et les kasbahs. C’est un petit paradis.
La palmeraie en cette saison c’est la saison des récoltes,de dattes, de grenades et bientôt d’olives.

Et retour sur notre terrasse pour savourer les gâteaux achetés à l’association des femmes du quartier.

Et attendre tranquillement l’heure du dîner en admirant le coucher du soleil.

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Sortie nature le lendemain aussi,le long du Dadès, à travers les jardins.

Peu d’eau dans le Dadès, mais que c’est beau.

Le jardinage est un art. Quel travail soigné !

Eau + soleil…Tout pousse. La nature est généreuse quand les bonnes conditions sont réunies.

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On prend plaisir à s’aventurer de plus en plus loin dans la palmeraie. Et on découvre des villages qui sont restés dans leur jus. C’est d’une beauté à couper le souffle.

Certaines de ces bâtisses énormes sont encore habitées mais d’autres sont abandonnées à leur sort et aux assauts des intempéries. Elles s’abiment. Et c’est un crève-coeur de voir ça.

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Certains éléments nous permettent d’imaginer la splendeur passée.

Les gens du village ont des rûches. Et les abeilles y sont très très actives. On s’en approche prudemment.

On croise finalement peu de monde.

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Palmeraie et Kasbah sur fond des montagnes de l’Atlas.

[louloufl]

Merci pour ce beau reportage. Je me régale à vous suivre. Et bravo pour vos photos.

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Merci,je suis content que ça vous plaise. Tant mieux,tant mieux.

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Et le clou de notre séjour à Skoura, ce sera notre escapade à Amezri, village de montagne à 2250m d’altitude,à 1h 30 de Skoura. On a adoré cette journée .
On a pris la voiture vers 9h30. Et on était de retour pour 16h. La route pour y aller est magnifique et en très bon état. Que du goudron !

Le village est bâti de part et d’autre de l’oued. Et les rives sont cultivées. La moindre parcelle de terre est travaillée et ensemencée. Les maisons sont construites au-dessus, sur la roche.

Sur les toits-terrasses, on fait sécher des herbes qui devraient servir à nourrir les bêtes en hiver quand la neige sera là.

La terre est travaillée à l’araire en bois et toute la famille est réunie pour aider aux labours .

On est accueillis et invités à prendre le thé chez le chef du village .

Le chef du village accueille les randonneurs qui passent par là dans son gîte d’étape.

On y passe un moment très agréable.

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Pendant que nous partageons le thé, les activités se poursuivent dehors. Récoltes,soins aux animaux et surtout lessives.

Peu d’hommes dans le village. Essentiellement des femmes et des enfants.

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La lessive se fait directement dans l’eau de la rivière qui descend de la montagne. Traitement de : IMG_20221023_131644.jpg…
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Les femmes à la lessive.

Et là aussi les enfants donnent un coup de main. On lava laine qui servira à tisser les tapis.

Les ânes attendent pour porter le linge et le remonter jusqu’à la maison.

Et le linge est étalé au soleil pour sécher.

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Une dernière promenade dans le village avant de prendre le chemin du retour. On est sous le charme et pourtant conscients de la rudesse de la vie ici à 2250m d’altitude.

Aujourd’hui, il fait grand soleil. C’est magnifique.

On quitte Amezri en se promettant d’y revenir pour y passer plus de temps. Une belle découverte, vraiment!

[louloufl]

Que de belles choses à voir à Skoura ! Je n’en ai vues qu’une toute petite partie. Il va falloir qu’on y retourne.

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Au retour,on prend le temps de profiter de ces superbes paysages. Les arrêts photos se multiplient sur tout le parcours. C’est grandiose.

Dès couleurs comme je n’en vois qu’au Maroc!

Des vallées encaissées et des villages qui s’accrochent à la montagne au-dessus de l’oued.Traitement de : IMG_20221023_122209.jpg…
Traitement de : IMG_20221023_120436.jpg…

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Voilà les villages et les vallées.

C’est vraiment du grand spectacle !

Et en arrivant à Skoura, on fait un saut à l’association des femmes du quartier pour leur acheter des crêpes qu’on leur avait commandées la veille. Et on se régale !

Voilà une journée qu’on n’est pas prêts d’oublier ! Du grand,du beau,loin du tourisme de masse ! Un vrai bonheur !

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Peu de temps après avoir quitté Amezri, nous avons rencontré des nomades qui descendaient vers les vallées pour passer l’hiver dans des régions moins froides.

Les troupeaux devaient emprunter une autre route parce que nous n’avons vu que des ânes qui portaient tout le barda.

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La journée suivante sera une journée sans voiture. Promenade à pied à proximité de la kasbah.

Et on s’amuse à suivre le chemin de l’eau qui court à travers la palmeraie.

A notre retour, on remarque la présence des poteries qui sont mises à disposition des gens de la maison pour l’eau.

On en voit aussi en ville,pour les gens qui passent.

Et en soirée Mohamed nous signale qu’une fête doit se tenir au bout la rue,avec musiciens et charmeur ou dresseur ou…de serpents. Je n’aurais pas imaginé voir ça à Skoura! On est curieux de voir ça !

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Et avant de rentrer,on s’achète des beignets pour le goûter.

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Il n’est de si bonne compagnie qui ne se quitte et le lendemain matin nous prenons congé de Mohamed et de Ghislane en les remerciant pour leur accueil et leur gentillesse.
Nous prenons la nouvelle route qui permet de relier Skoura à Ghassate et donc à la route 307 qui va nous conduire à Magdaz, petit village berbère du haut Atlas à 1900m d’altitude. J’avais cette visite en tête avant la pandémie mais le jour est arrivé.
La nouvelle route est en parfait état et traverse des paysages extraordinaires.

Sur la 307 des travaux sont en cours,mais on peut circuler. On faire quelques achats pour pique-nique en altitude, à 2200m.

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Magdaz est un village classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Il est célèbre pour ses magnifiques greniers et ses randonnées sportives. C’est un bijou de l’architecture berbère.

On se gare à l’entrée du village et un jeune homme nous propose de nous accompagner dans la visite du village.
Les maisons sont construites en terre et en pierres de la montagne et les fenêtres sont petites et peu nombreuses pour garder la chaleur en hiver et s’en protéger en été.

On y compte plusieurs greniers qui sont utilisés par les familles du village pour entreposer les céréales au sec et au frais.

On trouve une chambre pour la nuit à proximité du village. Un gîte très bien aménagé.

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Si on a souhaité passer la nuit sur place c’est pour aller au souk de Magdaz,un petit souk de montagne. Ici pas de grande place pour accueillir les marchands, c’est donc en bordure de route que chacun installe ses marchandises. Installations minimales, à même le sol,ou sur des planches entre deux piliers. Quelques petites cantines en pierres qui n’ouvrent que le jour du souk.

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C’est l’occasion de se retrouver et de bavarder en partageant un thé ou une omelette.

Et pendant ce temps là les ânes attendent leurs maîtres pour rentrer.

C’est un village qu’on avait découvert grâce aux forums. C’est magnifique.

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Avec ce petit tour au souk,on prend la route de Ouarzazate et on poursuit notre route jusqu’à de l’oasis de Fint avec l’intention de s’y arrêter pour une nuit ou deux.
La vue sur l’oasis en bout de piste est vraiment très jolie. Et la piste est en excellent état.

Mais dès qu’on approche du village, on est interpelés à plusieurs reprises pour qu’on se gare sur tel ou tel parking, pour qu’on se rende à telle ou telle auberge. On finit par se garer au centre du village. Deux marchands ambulants sont installés à proximité.
Et à pied ,on fait une promenade dans l’oasis. On traverse l’oued,on longe les jardins. Mais on est surpris de constater que la plupart des espaces cultivés sont clos…Les possibilités de découvertes sont réduites. On est un peu déçus, si bien qu’on va poursuivre notre chemin en direction de Taliouine.
Peut-être n’avons-nous pas su voir ce qui était à voir,peut-être aurions-nous dû nous aventurer plus loin…Toujours est-il que nous repartons très vite. Nous voulons bien comprendre que l’oasis est pauvre et que chacun essaie de gagner sa vie comme il peut mais on n’aime pas se sentir harcelés comme ça ! Dommage pour tout le monde !

On a cru voir un des derniers lions de l’Atlas…

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En route pour Taliouine…
Merveilleux paysages sur tout le parcours.
De grands espaces. Des montagnes extraordinaires.

Des campements de nomades au milieu de l’immensité.

Des petits commerces qu’on n’attendaient pas, au milieu de nulle part.

Et ce monsieur âgé, bien installé au bord de la route.
Est-ce qu’il attend le bus?Est-ce qu’il regarde les gens qui passent?
On ne le saura pas!