… que tu es une professionnelle (vu le nombre des messages) du dénigrement des autres. Ce qui est du vécu à l’épreuve des faits n’est que des “clichés” pour ton idéologie prémâchée ( la colonisation par exemple, tu crois que Boko Haram aurait pu exister au temps de la colonisation anglaise ?).
J’ai connu aussi ce genre de réponse sur le site Voyage Forum où je n’interviens plus car une bande de “professionnels” (intervenants aux 1000 messages) étaient là pour démolir systématiquement et dans les mêmes termes que toi, quoi que l’on puisse dire. Tu y exerces tes “talents” aussi ? Ca ne leur convenait jamais, eux qui sont enfermés dans leur idéologie très serrée.
Une mentalité UMPS, devrais-je dire, si je m’avance sur la planche savonneuse de la politique. Il y règne aussi un vent de panique que les actifs qualifiés pourraient se considérer comme les prolétaires selon Marx, qui n’ont pas de patrie. Assertion que je critique, au demeurant, chez le vénérable barbu car, s’il est extrêmement facile à des grands patrons de se délocaliser à tout va, il est bien plus contraignant, à leur petit niveau, de le faire quand on est un simple citoyen.
Aussi lit-on des propos franchouillards assez hallucinants eu égard à la misère qui se développe (c-f les rapports des restaurants du coeur et secours catholique) comme quoi “on n’est pas malheureux en France” et tout “ce que les autres pays nous envie” alors qu’il est de plus en plus impossible de vivre pauvrement (proscription des habitats précaire par la loi LOOPSI 2, par exemple) et sur l’économie qui continue à dégringoler car pas une semaine se passe sans qu’on apprenne qu’une entreprise un tant soit peu importante est en dépôt de bilan.
Même la manipulation des “chiffres du chômage” ne fonctionne plus vu le nombre trop croissant. Les radiations à tout va, les “dispenses de recherche d’emploi” quand on a passé 55 ans, et la création d’emplois bidons de sous-fonctionnaires pour les jeunes ne suffisent plus. D’ailleurs à ces chiffres aisément manipulables “Je ne croirais aux statistiques que quand je les aurais personnellement trafiquées” écrivait Wiston Chuchill, il est préférable de se pencher sur les postes de travail, car l’URSSAF, qui collecte les cotisations sécu sait à l’euro près leur nombre et leur évolution, les catégories professionnelles et le niveau de salaire d’icelles. Et le résultat n’est pas dans le sens de la béatitude de certains. Un peu plus compliqué pour collecter les données des professions indépendantes, mais ça va dans le même sens aussi.
Se barrer de ce pays qui crève est donc une nécessité économique, même si on ne s’attache qu’à cet aspect. Quand il n’y restera plus que des fonctionnaires et des immigrés (qui ne sont plus, depuis longtemps des “travailleurs immigrés” mais des colonies de peuplement subventionnées et de plus en plus conquérantes), je ne vois pas trop de quoi ils vivront. Plus d’actifs à taxer car ils seront, ou ailleurs ou sur le carreau.
Maintenant en bon dialecticien qui a montré quelles sont les forces répulsives voyons, sans faire de bisounoursisme inverse pour autant, ce qu’il y a d’attractif dans les pays que je cite (moi j’évite de parler de ce que je ne connais pas).
L’habitat : outre les locations classiques l’acquisition d’un terrain n’est généralement pas très onéreux. Une fois ce terrain acquis vous pouvez y construire la plus infâme des barraques personne ne viendra vous l’empêcher.
L’activité économique : une petite activité (commerciale ou de service) peut se monter avec 5 à 6.000 EUR. Et tout ce qu’on y gagnera sera intégralement pour vous. Si ! Il faut passer à un niveau important d’activité pour commencer à payer des impôts et de la TVA (IVA ici, mais elle est la moitié qu’en France).
Les impôts locaux existent mais sont très légers. En France, avec la maison de ma mère dont j’ai hérité mais que je n’habitais pas (très officiellement) je payais plus de 1.000 EUR de taxes d’habitation, malgré le niveau de ma pension de retraite que j’ai mentionné auparavant et, non seulement je devais payer les “enlèvement des ordures ménagères” et autres “assainissement” que je ne risquais pas d’utiliser mais j’ai eu la surprise d’y voir une nouvelle taxe pour “propriétaire non occupant”. No comment ! Heureusement que j’ai pu vendre cette maison même si j’ai du brader son prix de vente vu l’érosion économique.
La protection sociale : elle existe mais c’est à vous de décider de ce que vous voulez (niveaux de franchises, etc.). Il y a un grand nombre de sociétés privées qui s’en occupent (en tant qu’étranger, vous n’avez pas droit à l’IPS, système de santé national, mais, croyez moi, ce n’est pas une perte). Je ne sais pas si on peut dire que c’est plus cher que l’équivalent français (où il faut additionner charges salariales, charges patronales et certaines autres taxes qui n’ont comme but que de renflouer le tonneau des Danaïdes) où il est bien de rajouter, comme un perroquet qui a appris sa leçon “que le monde nous envie”.
La sociabilité : Bon, où je suis tombé au Paraguay, ce n’est pas ça, on ne peut rien faire à ce niveau. Mais n’est-ce pas la même chose avec les petits français ? Je reconnais avoir fait l’erreur (parce que moi, comme je fais des choses, je ne me contente pas de dénigrer les autres, et si je fais des choses je fais aussi, inévitablement, des erreurs) de me focaliser sur les “critères objectifs”. Ce n’est pas trop dur d’y être résident, la monnaie est stable et meilleure que l’euro, les comptes à terme sur un an sont rémunérés à 9 % net (on aura une pensée émue pour les français et leur “livret A”) la nourriture est correcte (le viande est excellente et pas chère). Par contre sur les “critères subjectifs”, que je ne développerais pas ici, il y a une auvaise mentalité qui fait qu’on ne peut rien faire avec les paraguayens. Totalement différent, à ce niveau, en Argentine, en Uruguay et au Chili.
Voila, outre la réponse du berger à la bergère, les petits points d’information et de réflexion que je vous livre. Faites en l’usage que vous voulez.