Durant cette même tempête les voyageurs partis de Los Cristianos pour La Palma avec Fred Olsen n’ont pas pu entrer dans le port de destination.
Le bateau s’est vu dévié illico vers la Gomera oú là non plus, pas possible d’acoster.
Le bâtiment est reparti pour Los Cristianos oú le port venait d’être fermé pour cause d’alerte.
Le cap a donc été mis… sur Santa Cruz de Tenerife oú les passagers sont arrivés… 11h aprés être partis, alors que leur destination initiale était La Palma, atteinte en principe 2h30 plus tard quand tout va bien.
Suivi à la trace sur une carte marine de l’archipel, c’est quand même spécial.
450 passagers le coeur chaviré de mal de mer errant d’une île à l’autre en plein milieu de la tourmente, on imagine que leur seul souhait devait être d’entendre crier “Terre !”, n’importe laquelle, pourvu que ce cauchemar cesse.
http://www.laopinion.es/sociedad/2013/03/05/once-horas-merced-olas/462739.html
Un polémique a évidemment vu le jour dès le lendemain, sur cette décision de la compagnie de prendre la mer alors que l’archipel était en alerte orange ayant viré au rouge durant quelques heures, et sachant que l’île la plus menacée était celle de La Palma.
Il est rarissime que le trafic maritime entre les îles soit interrompu, et s’il l’est, c’est vraiment que les choses vont mal en mer oú à l’approche des côtes.
Il est clair que lorsque l’on a un avion à prendre sur une autre île, c’est un brin stressant, d’autant plus que durant ce “temporal” certains vols inter-Îles ont également été suspendus pour les raisons que l’on imagine.
Aprés ça… une tempête est une tempête, et que l’on soit Fred Olsen ou Naviera Armas, il ne doit pas être facile de décider :
si vous partez les passagers peuvent ensuite vous tomber dessus car ils ont eu peur (voir article ci dessus) et ont été malades, et si vous ne partez pas , ils vont vous tomber dessus aussi parce qu’ils avaient des obligations ailleurs.
Circonstances insulaires…
Bien cordialement,
France (Tenerife Autrement)