A éviter.
A moins d’avoir un faible pour le tourisme de masse. J’y étais la deuxième semaine d’août. Plus jamais.
Et c’est une habituée et inconditionnelle de l’Écosse qui vous le dit.
Les bagnoles garées en masse le long des routes pour accéder aux sites naturels : Old Man of Storr, Fairies Glen, Fairy Pools… les touristes façon chenilles processionnaires sur les sentiers d’accès.
Le camping de Sligachan bondé comme un camp de réfugiés (normal : ils récupèrent le surplus des autres camping)…
Les gens dormant dans leur voiture parce qu’il ne leur est pas venu à l’idée de réserver un hébergement… Et qui somment les offices de tourisme (ou la police locale, si si) de leur en trouver un.
L’enfer sur la route pour les cyclistes : un monde fou.
Et tout ces ahuris à la bourre : parce qu’ils “font” Skye en une journée (no comment).
Et s’imaginant qu’ils vont rouler comme sur des 2 fois 2 voies sur une île absolument pas conçue pour absorber autant de véhicules.
Et aux routes sous-dimensionnées. .
Et les campings cars… Ces énormes machins omniprésents qui volent l’eau dans les toilettes publiques ou dans les campings avant de se ventouser sur un coin sublime.
Et pour moi une chute dans un fossé par la faute d’un crétin qui se fichait bien des “passing places”. Et qui ne s’est pas arrêté cet ****** !
Et ces comportements vulgaires, de consommateurs gavés et mal élevés, exemple : bloquer une table dans un tea-room en posant ses affaires dessus (comme on “réserve” un transat en posant sa serviette) avant d’aller faire la queue pour les toilettes, puis de refaire la queue pour commander sa tasse de thé ; retrouver “sa” table et pousser des soupirs indignés parce qu’elle est squatté.e par deux cyclistes qui sentent la transpiration (rire retrospectif).
Bref, Skye c’est devenu ze place to be avec tout ce que cela implique. Allez y en juin ou en septembre. A la rigueur début juillet.
Quel gâchis franchement.