Bonjour,
Voici le récit de notre voyage en Irlande effectué sur deux semaines en Août 2015.
Je suis Florian, j’ai 22 ans et mon ami Alexandre a 29 ans au moment du voyage.
Bonne lecture !
Nota : Je l’ai écrit sur une période très courte (dix jours) et je n’ai pas eu le temps de tout relire pour el moment, ce qui sera chose faite en temps réel.
Vendredi 14 Août :
Chanson suggérée : The Dubliners & The Pogues : The Irish Rover.
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15h : Je suis en mon ami, mon frère de cœur à l’aéroport d’Orly. Ma petite amie nous a salués, nous transmettant chaleureusement ses vœux pour l’accomplissement de notre voyage. Elle ne viendra pas avec nous, seuls moi et Alexandre embarqueront d’ici quelques minutes pour Dublin, la fabuleuse capitale des celtes d’Irlande.
Ce n’est pas la première fois que nous voyageons ensemble, Alexandre et moi, c’est pour ainsi dire notre cinquième voyage ensemble, en mode routard, la main sur le volant et le pied sur la pédale de la voiture, filant comme une étoile éphémère et éclatante dans de lointaines mais si proches contrées du fin fond de notre chère vieille Europe.
Ainsi, après avoir laissé notre emprunte sur les routes goudronnées, parfois cabossées, parfois défoncées, ensablées voire même inondées, de l’Espagne, de la Croatie, de l’Italie, du Monténégro et autre Portugal nous partons à la découverte de ce pays de légende. Ah toi la belle Erin, terre de promesses et de mystères, aux landes d’émeraudes tapissant ton sol, aux côtes déchirées et à l’océan déchaînée, à ton climat capricieux et à ton peuple chaleureux, à ton histoire tourmentée et à tes légendes enchantées, nous venons conquérir ton cœur, à moins que ce ne fusse toi qui ne nous conquisse !
Nous ne sommes pas des parfaits débutant de l’exploration, puisque, comme je l’ai indiqué plus haut, nous avons déjà exploré, et aimé avec passion, la belle cousine écossaise, indomptable et sauvage qui trône fièrement au-dessus du rival anglais, telle une couronne posée sur celle-ci. Un comble quand on sait que Le Royaume-Uni dont fait partie l’Ecosse a comme épicentre du pouvoir royal Londres, capitale de la Perfide Albion, et donc de l’ennemi des écossais. Mais ce ne sont plus que des rivalités désormais désuètes. Ou presque.
Mais ne nous épanchons pas dans une longue rhétorique sur la politique de nos chers voisins d’outre-manche, cela n’est pas le propos. Pour être honnête ici assis sur le siège de mon avion, prêt à prendre son envol et à transpercer les cieux, je m’inquiétais de ce que je pouvais trouver, moi et mon ami, en Irlande. En effet, l’Irlande et l’Ecosse peuvent sembler trop similaires quand on y prête à réflexion. Deux peuples celtes réputés pour leur nature sauvage, avec une vraie tradition musicale, deux peuples chaleureux et il est vrai, un penchant inné pour les soirées endiablées où l’alcool coule à flot. Cependant comme je le découvrirai prochainement, ces deux pays fraternels bien que similaires sont totalement uniques, à leur manière.
18h : Nous sommes arrivés à Dublin après un vol très court d’à peine deux heures. La voiture, notre comète pour notre voyage temporel, nous a été remise. Une anonyme petite berline qui nous offrait suffisamment d’espace pour deux adultes et leur paquetage.
Nous filâmes par la suite en direction du centre-ville et déjà les choses étaient différentes. Une heure en moins sur le cadran horaire et la circulation à gauche. Très Alex dû reprendre ses réflexes de pilotage apprises en Ecosse d’autant plus que la circulation sur la voie rapide menant à Dublin (l’aéroport se situe en réalité à 15 kilomètres au nord de la ville). Puis déambulant péniblement dans les rues de la ville, nous arrivâmes à notre destination, MEC Hostel.
Et nous voici donc dans la cuisine commune à essayer de préparer du café en compagnie de deux américaines avec lesquelles nous conversons formellement. C’est notre première soirée au pays, les lits en dortoirs sont de qualité correcte mais il nous faut des adaptateurs électriques pour pouvoir brancher et recharger nos appareils électroniques. C’est, la joie aux lèvres que nous descendons cette rue résidentielle tranquille aux hautes maisons de briques rouges, témoin du passé industriel de Dublin vers le centre-ville quelques centaines de mètres plus loin. Ce soir rien de bien fameux au programme, si ce n’est notre première rencontre avec des celtes, des bretons bien de chez nous, passablement enivrés et célébrant leur jeunesse estudiantine dans une ville réputée pour ses pubs et ses soirées enflammées. Reposons-nous mon cher ami, demain un sacré programme nous attend !