Bonjour,
En complément, les sols infectés ne sont plus autorisés à l’agriculture. Parfois, on y plante des fleurs. La question se pose de leur éventuelle décontamination.
Les chiffres nous disent que seulement une vingtaine de pourcent des fruits et légumes que nous consommons viennent de Martinique. Le reste est importé. C’est à peu près la donne globale pour l’ensemble de l’alimentaire. C’est nettement moins pour d’autres secteurs car il y a très peu de production locale.
Il y a de nombreux contrôles et en principe on ne retrouve aucun produit infecté en nos assiettes (je mets en principe car il peut y avoir des petits filous !).
Les eaux de ruissellement ont emmené du chlordécone en pourtour d’île, c’est pourquoi la pêche à la langouste est interdite sur une partie de ce littoral en particulier en côte atlantique. Les études ont montré que les autres produits marins n’étaient pas/guère infectés surtout quand ils sont migrants. Du coup, il n’y a pas de contamination pour eux et donc pas d’interdiction de pêche de ces autres produits pour cette raison. Pour exemple si la pêche à l’oursin est interdite et ponctuellement autorisée, c’est pour le sauvegarder.
Quand aux nappes phréatiques, les analyses faites régulièrement n’ont rien montré d’alarmant à ce jour.
Toutes les îles de l’arc ont à gérer le même problème…
Comme dit, il y en aura pour des siècles avant que toutes les traces soient éliminées.
Après le risque individuel est faible (même si certain) et donc nous sommes plusieurs millions de caraïbéens et autres à vivre avec… Aucun souci pour les personnes de passage.
Madikéra