Du vécu…
Des infos pratiques, ni plus ni moins.
Tout ce que j’écris ici correspond à la période où nous avons visité l’Argentine, du 31 mars au 21 avril. Avant ça, chaipas. Après ça, chaipas.
Argent : le marché ‘blue’ n’a pas disparu. En fait, à Buenos Aires, à l’aéroport ou ailleurs, nous n’avons pas vu de banque pratiquant le change, mais des dizaines de gars (rue Florida) proposant du change. On a fini par se résigner. Taux : 1,65.
Plus tard, à Salta, après avoir cherché en vain des blueistes, on a changé au Banco de la Nacion : taux :1,36.
Ce qui est certain, c’est qu’il faut payer ses factures d’hôtel en pesos et ne pas laisser les réceptionistes les rédiger en devises à un taux ‘personnel’.
Les hotels, les prix et le rôle de Booking.
- Payer en liquide est souvent source de réduction (10% généralement).
- Booking a des prix attractifs, mais ils jouent à cache cache avec les disponibilités, les avertisssements (‘très forte demande’, ‘il ne reste que…’), alors qu’en avril, il y a de la place partout.
- Booking reste un outil très utile, même si l’on n’a aucune intention de réserver chez eux, surtout si on prend soin de lire attentivement les avis ou si on a des exigences spécifiques (par exemple, pour nous, c’est le silence, et deux lits jumeaux, sinon on va ailleurs).
Les hôtels sont bien équipés si on y met un prix normal. Mais il y a des points faibles quasiment partout : les finitions (peinture, plâtres et la robinetterie) et surtout l’isolation thermique et sonore, même s’il y a du double vitrage (problème de compétence des installateurs?).
Vaut peut-être pas mieux trop regarder sous les lits,aussi.
La voiture.
Permis international : les choses sont ambigües y compris sur le site de l’ambassade de France en Argentine. Nous avons opté pour ce permis international (gratuit, environ 3 semaines à la préfecture) et nous nous en sommes félicités (on n’est jamais servi…) en raison du grand nombre de
contrôles de police.
Nous avons loué 2 voitures : une Chrysler classic 4 portes à Calafate pour faire un tour au Chili en plus des attractions locales, pour 6435 pesos pour 4 jours (eh oui, c’est pas donné!) chez Hertz, et une Toyota Etios 4 portes du 7 au 20 avril, prise à Cordoba et rendue à Salta, pour 20642 pesos chez Sixt. Aucun problème.
En ce qui concerne la conduite en dehors de B-A, aucun problème non plus : routes droites, circulation quasi nulle, on peut rouler assez vite quasiment sans risque. Faut juste rester réveillé. Une ligne droite de 20 bornes, c’est long …. !
On avait lu ici et là qu’il fallait faire le plein dès qu’on voyait une station, au cas où…En fait il y en avait relativement souvent, jamais à sec (même à Esperanza, par exemple). Cela ne veut pas dire qu’il faille être insouciant à ce sujet, je crois.
La station à Tapi Aike proche de Cerro Castillo a fermé.
Il y a une grande station à Paso Jama en plus de celle qui demeure à Susques.
Super à 1.13 pesos en patagonie, 1.17 ailleurs.
Il est utile de se reporter au site de ruta0 pour se renseigner sur les distances, l’état des routes, sans oublier les commentaires des utilisateurs qui corrigent assez souvent des renseignements obsolètes
en particlier sur l’existence ou non de tronçons en ‘ripio’.
La douane Argentine-Chili en voiture. Deux expériences.
-Cerro Castillo, pour aller de Calafate à Torres del Paine : accès à la frontière par une piste tellement minable qu’on est d’abord passé devant sans la voir. Demi tour. On arrive après quelques kilomètres de caillasse à un poste frontière. Personne. Au bout d’un moment, on se dit : « on a dû se tromper, c’est plus loin ». On repart, et on arrive…au poste chilien. Les douaniers, plutôt sympas et un rien goguenards, nous renvoient aux Argentins. En fait, là, ils ne lèvent jamais leur cul de leur chaise, . C’est à nous de bouger. Et ça tamponne, tamponne. Bon, vite fait, pas de problème avec les gendarmes. Mais faut faire tamponner aussi l’autorisation de sortir la bagnole du territoire par le douanier. Pas là, le douanier. On a bien dû l’attendre une petite demi-heure. Pas rasé, fringué comme un clodo…
Retour au poste chilien. En 10 minutes c’est bouclé et en route… !
Au retour, les chiliens nous expédient vite fait aux argentins. Petite queue de 10 personnes, les tamponneurs font leur boulot sans traîner.
-Paso Jama sur l’itinéraire Purmamarca- San Pedro de Atacama. Route magnifique. Les deux postes, Argentin et Chilien sont dans le même bâtiment, au col. C’est réglé en un petit quart-d’heure. Douaniers chiliens particulièrement sympas, qui nous aident à remplir les docs et expliquent que la douane n’est plus à San Pedro depuis 2013 et que c’est mieux etc… Grands sourires, poignée de main (si,si, je vous assure).
Commentaire : la promptitude des passages en douane et la gentillesse des acteurs chiliens sont probablement facilités par la grande faiblesse du trafic routier en avril…et à notre charme indicible (???).
Le mois d’avril, climat et basse saison. Deux jours de pluie en tout + deux journées nuageuses. Ni chaud ni froid (enfin, tout de même, en Patagonie, c’était assez frais, mais beau.). Basse saison très
marquée sur les prix. Tout bon, quoi.
La bouffe
L’Argentine n’est pas un destination gastronomique, c’est vrai. On y mange surtout de la viande, c’est vrai, mais pas que.
Problème : la viande en elle même est très bonne, et contrairement à une certaine rumeur, les cuistots du coin savent très bien cuire une viande saignante, et même bleue. Suffit de dire ‘vuelta y vuelta’ ou même de faire le geste dessus-dessous avec la main.
Non, le vrai problème, c’est à notre avis qu’ils font parfois griller des morceaux qui ne s’y prêtent pas, et surtout que certains morceaux ne sont pas coupés dans le bon sens. D’où des déceptions.
On trouve quelques légumes sur les cartes, seuls ou en accompagnement, tout comme on trouve des fruits et légumes dans les boutiques et au marché.
Prix d’un repas : pour deux, environ 500pesos (énorme morceau de viande, comme toutes les quantités d’ailleurs à table) avec une bouteille de ‘con gas’ et un grand verre de vin…
San Pedro de Atacama
…n’est pas en Argentine. Pas plus que Torres del Paine. Mais Dieu sait que ces deux sites valent le coup, surtout hors saison.
Voilà. Si vous avez des questions, n’hésitez pas.