Bonjour,
Lors de mes voyages, je rédige un Petit Journal que j’adresse à mes proches.
Ce n’est pas un guide touristique mais mes impressions, totalements subjectices.
Bonne lecture.
Ce qui frappe le voyageur qui débarque à Dubaï, c’est la démesure. Pour la saisir pleinement, il faut monter au 124<sup>e</sup> étage de la tour Burj Khalifa, la plus haute du monde qui culmine à 828 mètres. Il a fallu à des milliers de travailleurs 6 ans pour la construire, comme un gigantesque lego, palier par palier.
Du rez-de-chaussée, il faut à peine une minute à l’ascenseur pour vous propulser au 124<sup> e</sup>. Là-haut, de la terrasse panoramique, des tours à gauche, encore des tours à droite, toujours des tours à l’horizon ou bien des grues qui vont en construire de nouvelles… Des autoroutes qui se croisent, des ponts qui les surplombent et partout des nouveaux chantiers.
On distingue au loin, perdue dans la brume matinale, l’hôtel Burj-el -Arab, en forme de voile, bâti sur une île artificielle. On aperçoit le Palm Jumeirah, cette île, elle aussi artificielle, censée représenter un palmier, dont la construction a nécessité des travaux titanesques avec les retombées environnementales que l’on connaît.
Cette démesure est partout. Dans les malls, ces immenses centres commerciaux qui fleurissent à proximité des tours. Le plus grand d’entre eux, le Dubaï Mall annonce fièrement 1500 boutiques, la plupart de luxe, et restaurants. Les plus prestigieuses enseignes du monde y ont pignon sur rue. On peut tout faire dans ces malls qui accueillent des millions de visiteurs, Emiratis ou touristes. On peut bien sûr consommer mais aussi visiter le plus grand aquarium du monde.
Il est édifié sur 3 étages avec des bassins où barbotent des millions de poissons dont 300 requins et raies, un crocodile de 5 mètres de long -je l’ai vu mais pas mesuré-, enfiler un scaphandre pour nourrir les requins. On peut aussi dévaler des pistes de ski, soit pour débutant soit pour skieur confirmé…
La démesure est visible dès l’immense terminal de l’aéroport réservé exclusivement aux vols de la compagnie Emirates. Il rutile comme une pièce d’un dirham toute neuve et ici, les formalités –récupération des bagages, contrôles de police et de douane- sont expédiées en 25 minutes. Le métro où l’on s’engouffre sans sortir à l’air libre traverse la ville en aérien de part en part sauf sous la Dubaï Creek.
L’emprunter d’un bout à l’autre permet de mieux comprendre la ville et son développement. Sous le métro, deux autoroutes à six voies sont comme 2 artères qui irrigueraient Dubaï et ses quartiers. Partout, des ascenseurs et des escalators permettent de passer d’un niveau à l’autre et des passerelles fermées et bien sûr climatisées enjambent les autoroutes.
Pour faire tourner cette ville, il faut des centaines de milliers de petites mains venues du sous-continent indien ou d’Asie du Sud-Est. A l’hôtel, le garçon d’étage est Philippin, les réceptionnistes Indonésiennes et le veilleur de nuit Bengali.
Ainsi va Dubaï…