Nous rentrons d’un séjour de deux semaines en Sicile, une semaine dans la région de l’Etna, une semaine près de San vito Lo Capo, avec pas mal de route et d’excursions pour découvrir cette île. Je ne voudrais pas faire de jugement à l’emporte-pièce, et deux semaines, c’est évidemment peu pour remettre un avis très éclairé, mais néanmoins nous ne pouvons que confirmer le fait que la Sicile est globalement très très sale…
Et que l’on ne s’y trompe pas, ce n’est pas le fait des touristes étrangers, mais bien des locaux!
Si vous restez confinés sur un lieu hyper touristique il y a quelques chances pour que le ramassage des déchets se fasse plus vite que la pollution (exemple Taormina est plutôt propre), mais dès que vous en sortez un peu c’est tout simplement… dégoutant: dépôts sauvages souvent incendiés, crasses le long des routes même les plus reculées, plages encombrées de restes en tout genre, etc… Il faut randonner au moins 1 heure au-delà de toute habitation ou site fréquenté pour espérer ne pas voir de déchets durant plus de cent mètres… et encore!
Les siciliens rencontrés ont été très accueillants et très ouverts à la discussion. Ils nous ont bien entendu expliqué que le ramassage des immondices n’est pas géré correctement (un euphémisme!), d’où un cercle vicieux (pourquoi se fatiguer à porter ses déchets jusqu’aux containeurs?) mais:
- cela excuse-t-il le comportement de bien d’entre eux qui jettent sur place leur déchets les plus divers, depuis la cannette vide jusqu’au relief du pique-nique familial sur la plage? Apparemment, se baigner au milieu de plastiques, canettes et paquets de cloppes ne les dérange pas outre-mesure.
- ne peuvent-ils porter au pouvoir des gens qui prendront à coeur de résoudre ce problème?
Dans l’attente, nous ne retournerons pas en Sicile, et ne conseillerons à personne d’y aller tant il fût difficile pour nous de faire abstraction de ce triste spéctacle.
Bref, un immense gâchi, pour une région qui dispose pourtant d’atouts incroyables.