Bonjour si je peux ajouter quelque-chose:
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expérience du 12 juillet, arrivée à Arusha: comme dit plus haut, il faut avoir un certificat Covid avec un QR code, si on est capable d’argumenter avec fermeté que c’est deux doses pour être pleinement vacciné, qu’il n’y a pas de question de délai depuis la dernière de ces deux doses, je pense vraiment que ça ira très bien. Surtout ne pas amener sur le terrain de comment sont les règles dans votre pays… Une vaccination complète selon OMS (WHO en anglais) = deux doses, pas de notion de délai, point final, c’est ce qui est juste pour la Tanzanie, j’en suis certain. Mais aussi (et ça vaut pour le reste de mon message) le but de la Tanzanie n’est pas actuellement d’embêter des touristes mais de les faire venir. Donc si vous tombez sur qqn qui vous embête, c’est possible que ce soit juste pour vous embêter (des fonctionnaires qui abusent un peu de leur autorité, il y en a partout) mais aussi qu’il y a une envie que ça se termine avec un bakchich. Je pense toutefois que c’est rare dans les aéroports et je pense aussi et surtout que si on est ferme, clair, sûr de son fait, et qu’on montre - sans le dire explicitement mais avec la fermeté des réponses, la clarté, zéro doute dans le ton - qu’on voit bien que l’interlocuteur est en train de prendre une direction pas nette avec ses questions, rien n’arrivera.
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sur la fièvre jaune, c’est vrai que nous avons montré la preuve vaccinal dans le certificat international (jaune) que j’avais décidé au dernier moment de prendre, qu’ils l’ont regardé donc ça les intéresse. Mais je ne crois pas qu’on n’entre pas sans, en tout cas il n’est mis nulle part comme obligatoire. En effet, sur le formulaire d’entrée (qu’on remplit généralement dans l’avion avant d’arriver), ils demandent les pays visités les 14 jours précédents. La Tanzanie ne veut pas importer de fièvre jaune, là il y a un réel souci mais le fait que ce ne soit pas obligatoire (en tout cas il ne me semble pas) prouve qu’on a le droit de rentrer sans.
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du coup aussi, ne pas oublier la prise de température. Si vous partez malade et arrivez malade sur place, c’est possible qu’on vous embête un peu plus, ce qui est compréhensible. Mais on n’a pas de température sans raison donc peu de chances que ce soit votre cas en arrivant. Et on peut aussi la faire baisser en anticipant, si on sait qu’elle n’est ni dûe au Covid ni à la fièvre jaune (un simple petit virus différent avant le départ, par exemple), en prenant du paracétamol 1-2 heures avant d’atterir. Le tout est d’être responsable (si on a le Covid ou on le soupçonne, éviter le voyage; si on a un petit refroidissement, pas de raisons) au-delà de ce qui est obligatoire ou pas etc…
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pour Zanzibar, nous nous avons pris le ferry depuis Dar donc c’est peut-être différent de l’avion et encore plus d’un vol international. On était supposé remplir le questionnaire (ce qui clairement, n’est pas le cas actuellement pour la Tanzanie mainland). Personne nous l’a demandé mais comme on y mettait le numéro de passeport, ils ont peut-être une base de donnée pour vérifier (cela m’étonnerait toutefois). Ce questionnaire n’est vraiment pas un gros problème, il y a une ou deux infos sur le quartier de l’hôtel de type code postal un peu dures à trouver mais on y arrive, bref, facile à remplir et on peut ensuite le garder sur son téléphone si vraiment il était demandé à l’arrivée, à mon avis c’est très très rare…
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A Zanzibar, rien n’est demandé pour la fièvre jaune, curieusement.
Donc pour résumer pour Zanzibar à l’arrivée en ferry, on avait également un formulaire d’arrivée, alors qu’on venait de la Tanzanie mainland et non pas d’un autre pays, il y a eu un check très bref des passeports, rapide, et on est passé. (Le check des passeports à Arusha, il faut déjà être un peu plus patient mais ce sont des choses auxquelles il faut s’attendre quand on voyage).
Le but de la Tanzanie est de faire venir du monde, pas d’embêter le monde.
Ensuite sur place, si vous avez un ou deux trajets en taxi privé en dehors de ceux en voiture de safari et des routes des parcs du nord (où on ne se fait pas arrêter, pas de barrages sur les routes des parcs du nord), c’est différent… Mais on ne vous embêtera jamais vous, les barrages seront toujours plutôt sympathiques avec vous. On embêtera plutôt le chauffeur en se disant que puisqu’il a des clients européens, il a sûrement été bien payé par eux et peut, lui, payer un bakchich au barrage. Là aussi soyez responsables simplement, posez la question à votre chauffeur, a-t-il dû payer quelque-chose, et le cas échéant proposez lui une compensation, ce sera très probablement une petite somme…