D’abord, arrêtez de dire que les “bureaux de change sont des voleurs” : dans ce cas tous les commerçants sont des voleurs.
un changeur, c’est un marchand d’argent et les prix sont libres. Sur votre marché vous trouverez des abricots à 2, 3, 5 euros le kg et c’est à vous de choisir ce que vous achetez. Idem pour le fric que vous achetez
Je voyage souvent dans un pays où la monnaie n’est pas très répandue à l’étranger bien que solide depuis quelques années (Brésil) et je n’ai jamais trouvé mieux (ou moins mal) que de me procurer des devises sur place avec ma carte VISA à condition de ne pas faire de trop petits retraits parce que souvent il y a une commission fixe par opération (que par exemple vous retiriez 100 R$ ou 1000 R$, la commission fixe est la même donc on retire 1000 R$)
J’emmène aussi du liquide, des fois que j’aie un problème avec ma carte (perte, démagnétisation, etc). Et c’est toujours plus intéressant, quand on va dans des pays à monnaie pas courante de changer sur place parce qu’ils sont attirés par les monnaies dominantes (euro à égalité avec dollar). Dès que j’arrive dans l’aéroport international, il y a un DAB où je fais mon premier retrait, ne serait ce que pour payer le taxi.
Autre chose: choisissez plutôt des banques qui ont un réseau mondial que des banques locales. Pas parce qu’elles sont plus “sociales” mais parce qu’elles sont plus compétitives: ex: HSBC plutôt que Banco do Brasil.
Pour le change: évitez toujours les guichets près des gares et des aéroports. Comme les gens achètent les devises dans l’urgence (ou revendent avant de partir), les commissions sont délirantes. Loi du commerce: quand vous êtes sûr de vendre vous vendez cher, quand vous avez des stocks à liquider, vous bradez. Je ne dis pas que c’est bien, je dis que c’est ainsi.