Je comprends bien l’aspect de provocation dans ce qu’écrit mezcla.Mais, au-delà de ça, je suis en total désaccord sur le fond.
En effet, en 6 ans en Colombie (sans compter les retours depuis que je n’y vis plus), j’ai vu quelques paro armados, plus ou moins contraignants et plus ou moins suivis,notamment un très impressionnant à Villavicencio.
Or, la gêne potentielle est extrêmement importante pour un touriste qui se trouverait perdu dans une ville morte ou un quartier mort, sans commerce ouvert, ou très peu, et sans transport.
Il faudrait non pas comparer ça avec une grève des transports mais avec une grève générale paralysant l’activité d’une localité.
Bref, c’est quand même très particulier, et en plus de la gêne matérielle, c’est une impression très désagréable que se retrouver dans une ville morte, avec en plus une ambiance assez pesante, entre ceux qui voudraient braver la menace, et ceux, majoritaires, qui s’y soumettent.
Une “gêne”, pour reprendre son expression, très importante, donc.
En revanche, aucun danger, à mon avis, car s’il y avait représailles, ce se serait contre un commerçant ouvert, un chauffeur de taxi, ou une compagnie de bus, en aucun cas contre un étranger de passage.
Et puis, pas de psychose, cela n’arrivera pas dans le centre de Bogota ou de Medellin, plutôt dans des localités excentrées, ou si c’est à l’échelle d’un département, ce sera un département peu visité comme le Choco.