Allez!
Je vais vous plomber le moral et vous amener à une très grande prudence.
Voici ce qui est dans les cartons de la législation de NYC.
Afin de piéger davantage les loueurs irrespectueux de la loi, que ce soit via AirBnB ou n’importe quelle autre plateforme du même type, il est prévu de contraindre les propriétaires à fournir, avec leur annonce, l’adresse exacte du bien de façon à ce que le législateur en charge des contrôles s’assure de la légalité de l’offre.
Jusqu’à présent, l’adresse n’est donnée qu’au moment de la transaction et échappe parfois aux contrôle, sans tenir compte de la délation qui, elle, fonctionne très bien.
Les propriétaires s’y opposent en arguant du fait que cette information lisible sur le net à tout public les mettrait en danger puisqu’il serait publiquement fait état de leur absence et des dates de celles-ci (correspondant aux périodes de location).
Pour pallier ce point, le législateur réfléchit à la possibilité de demander cette adresse avant tout affichage d’offre, en garantissant qu’elle ne sera pas rendue publique.
Dans ce cas, elle ne servirait qu’au contrôle de ses services.
C’est bien sûr un piège dans lequel les propriétaires, en majorité, hors la loi, ne veulent pas tomber ce d’autant que les amendes peuvent aller jusqu’à 7.500$.
Le bras de fer se poursuit donc entre la ville de NY, qui veut expurger les offres locatives de courte durée pour ouvrir un marché locatif pour des périodes plus longues et, ainsi, régler une partie du problème de logement en ville, et les propriétaires désireux de rentabiliser au prix fort un bien devenu rare.
Pour en savoir plus, c’est ICI.