D’après le billet de réservation, on était censé arriver le matin à 7h à Mahé en ayant mangé, bu et dormi dans l’avion. Ce choix d’arriver en début de matinée permet de profiter de la journée.
Au lieu de cela, on est arrivé à 15h, puis avec le taxi et le bâteau, c’est à 18h que nous sommes arrivés à l’hôtel à Praslin : il faisait nuit… On avait perdu la journée…
Mais au delà de cette journée perdue, c’est la maltraitance qui pose problème et l’état de fatigue dans lequel on en est sorti.
On avait pas dormi depuis Paris à 6h du matin jusqu’à 9h du matin du lendemain à Dubaï avec cette déportation nocturne à travers les Emirats imposée par Air Seychelles sans repas ni eau. La suite du trajet à partir de 9h que ce soit en avion, en taxi et en bâteau jusqu’à 18h ne nous a pas permis de dormir réellement.
La chaleur des Seychelles associée à cette fatigue extrême (nuit blanche et angoisse car on ne comprenait rien à ce qui se passait : personne ne parlait français) a rendu très difficile le début de notre séjour à Praslin. En raison de tout cela, nous sommes peu sortis les premiers jours de l’hôtel pour récupérer.
Comme vous le conseillez, nous avons bien sûr adressé à Air Seychelles un courrier recommandé au service commercial (Mme Josette Adeline) et à la Responsable du Service Commercial (Mme Sabrina Agathine) avec toutes les photocopies des pièces justificatives (cartes, tickets de bagage, tickets de caisse, etc…) mais ils nous ont répondu qu’ils ne dédommageaient pas, et qu’ils étaient désolés pour nous
Face à leur refus, nous avons envoyé un dossier à la Direction des transports aériens qui défend les droits des voyageurs français avec le formulaire : https://www.formulaires.modernisation.gouv.fr/gf/showFormulaireSignaletiqueConsulter.do?numCerfa=13675
Seulement ils nous ont répondu qu’Air Seychelles n’est pas une compagnie Européenne, et qu’elle n’a pas signé la Convention de Montréal, ni celle de Varsovie. En d’autres termes, Air Seychelles n’est pas soumis au Droit International.
Air Seychelles le sait bien! et ne fait aucun effort pour cesser de maltraiter, ou pour dédommager ses victimes.
En résumé, si Air Seychelles veut pratiquer un viol collectif sur l’ensemble de ses passagers, elle le peut si elle le veut sans recourt possible pour les pauvres passagers…