acheter une maison au brésil

Forum Brésil

Bonjour, nous pensons acheter une maison au brésil dans la région de bahia proche de la mer en pensant y passer pas mal de temps dans quelques années. Pouvez vous me dire si la station de praia do forte ou environs est un endroit tranquille ou vaut il mieux itaparica ou morro de sao paulo. Nous pensons aller au mois d’octobre sur place pour découvrir un peu mieux. N’est-il pas trop compliqué pour des français d’acheter une maison au brésil? Nous sommes restaurateurs et pensons peut-^etre mème monter un petit resto par la suite. Si vous avez cette expérience, pouvez vous m’en parler? Merci beaucoup.

Pour l’avoir fait il y a quelques temps, bon courage.
Parlez vous portugais ?? Il vaut mieux afin de s’assurer que tous les papiers de la maison sont à jour et en règle. Je vous conseille même vivement les services d’un avocat spécialisé.
En fait l’achat de la maison en soit est très simple: il suffit d’avoir l’argent.
Après c’est toute la paperasserie qui est une HORREUR.
Attention, l’achat d’un bien immobilier ne donne pas le droit de rester au Brésil.
Si vous voulez par la suite transformer en restau, il faut s’assurer que votre bien à usage résidentiel peut être transformé à usage commercial et pour ça, il faut faire ce qu’on appelle une “busca previa do local” auprès de la préfecture.
Je le dis et le répète, bon courage.

Bonjour,

Meialua a bien résumé la situation, beaucoup de papiers, il faudra commencer par le CPF, l’ouverture d’un compte bancaire, puis toutes les paperasses d’aquisition. Vous ne pourrez résider au Brésil seulement 6 mois par année, le fais d’avoir une maison ne vous donne en rien le droit de travailler.
Pour la localisation, Praia do Forte est pas mal, mais beaucoup trop touristique, il y autre village plus sympa entre Salvador et Praia do Forte.
Pour Itaparica et Morro de São Paulo, ce sont des îles, alors il faut aimer ce genre de vie. a Itaparica les maisons ne sont pas chères, car peu d’infrastuctures et liaisons pour Salvador via le ferry. L’avantage et la distance seulememnt 10 km de Salvador soit 30 min de ferry.
Morro de São Paulo, c’est déjà plus touristique, à part les plages, il n’y a rien ou presque. Là c’est 2h30 de catamaran.

Donc pour l’endroit, cela dépend de ce que l’on recherche, la seule slolution est de venir voir sur place.

Nick

Merci à Nick et à
meialua13 pour vos réponses. si d’autres personnes ont fait l’expérience d’acheter une maison au brésil ce serait sympa de m’en parler. Je ne voudrais pas faire une erreur en achetant au Brésil . Merci encore

Bonjour

Je précise la réponse de Nick: il faut effectivement un CPF pour pouvoir acheter un bien immobiliier. (cadastro de pessoa fisica). Rien que pour obtenir cette carte, il faut fournir un nombre incalculable de papiers et les faire traduire…
Contrairement à ce que dit Nick, pas besoin de compte bancaire au Brésil pour y acheter une maison. J’ai acheté la mienne l’an dernier et je n’avais pas de compte bancaire ici. J’ai fait des virements de mon compte en France sur le compte du vendeur. Et pour cause, pour pouvoir ouvrir un compte bancaire au Brésil, il faut un visa de permanent, preuves de revenus etc… (ça c’est ce que demande toute banque qui se respecte). Moi j’ai réussi à passer outre certains de ces papiers parce que connaissance de connaissance qui connait untel etc… c’est ce qu’on appelle le jeito brasileiro. En tous cas c’est le vrai parcours du combattant.
J’ai transformé ma maison en activité commerciale. Et un an après tout est très loin d’être résolu: patrimoine culturel sur le dos etc… alors que j’ai fait tout ce qu’il fallait faire pour ne pas avoir de problème. C’est ça le Brésil. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.
Donc PRUDENCE. Et encore une fois: prenez un avocat (pas verreux si possible)

Mais non Corinne, ce n’est pas une erreur d’acheter au Brésil.
Le Brésil est un pays plein d’avenir à fort potentiel dans tous les domaines et les gens sont extrêmement sympathiques et toujours prèts à aider.
Simplement il faut être extrêmemement bien préparés à des administrations PLUS QUE LENTES, DIFFICILES et COMPLIQUEES.
Et donc surtout il faut être extrêmement bien INFORMES par des gens COMPETENTS.
J’ai raconté mon histoire sur le site du Club France Brésil (où je suis rédactrice), mois par mois, jusqu’au mois de novembre dernier car depuis plus trop le temps.
Je ne sais pas s’il est déjà en ligne. Sinon je peux vous l’envoyer sur votre boite mail…
N’hésitez pas si vous avez besoin d’autres conseils.

j’ai obtenu (à Rio) mon CPF en 24heures, après paiement de quelques reais et sur simple présentation de mon passeport.
Pour le compte en banque, seul un compte de poupança (compte épargne) est possible pour un non résident (mais là c’est pas toujours facile!)

Pour obtenir le CPF, on vous demande une pièce d’identité AVEC FILIATION. Ce que nous européens, n’avons pas. La filiation est une chose essentielle ici au Brésil.
Notre passeport étant sans filiation, il faut faire traduire son certificat de naissance (où apparait notre filiation).
Pour N’IMPORTE quoi que vous allez faire ici, on va vous demander votre filiation. Donc mieux vaut avoir son bulletin de naissance sur soit.
Je n’ai pas payé pour obtenir mon CPF, mais j’ai dû payer pour la traduction de mon certificat de naissance.
Donc je ne sais pas où Paul a obtenu son CPF mais il a eu bien de la chance car il faut bien dire que le MOINDRE papier administratif ici est un vrai casse tête.

De toute façon, il suffit d’arriver à une heure différente et avec une personne différente pour se voir dire deux choses différentes. Ca c’est le Brésil…

je suis d’accord avec paul, j ai egalement obtenu mon cpf en 24hoo , un petit tour a la receita federal, paiement de la taxe en donnat l’adresse de qq un sur rio et cest ds la poche . plein d’etrangers venant pour 6 mois et souhaitant louer appart ou autre ont besoin du cpf et font comme tel.concernant l’achat sur bahia je connait qq un qui vend qq chose de charmant sur itaparica pour 70000 euros jolie maison a 100 metres de la plage, bresilien francophone mariée a une bretonne.voila donc envoyer un mail et je vous met en contact, concernant l’achat prendre un avocat conseillé par le consulat bilingue, ça facilite les choses, mais tu a d’autres etats ou tu peux acheter un bien pour moins cher et en bord de mer. je parle en connaissance de cause

Jetez un coup d’oeil sur ce lien, vous verrez que ça n’a rien de sorcier…
http://www.consulat-bresil.org/index.php?option=com_content&task=view&id=19&Itemid=40

sans mentir j’ai obtenu mon cpf en 48hOO sur rio grace a un mec qui s appelle pascal et qui a une agence de voygae, caizinho, j apprecie le personnage ou pas peu importe mais il s avere qu il connait bien sa ville et vous l obtient rapidement , il a un site ui s appelle caizinho , a vous de voire

Mais apparemment cela ne se passe pas comme ça pour tout le monde.
J’ai tiré le mien il y a un an et pas pour rester 6 mois mais pour rester à vie.
Et malheureusement pour moi ça n’a pas été si simple. Donc maintenant, après un an et demi de vie au Brésil et aguerrie aux administrations brésiliennes, je préfère toujours prévoir le pire que le meilleur !!!
A bon entendeur…

a) le jiour J on passe à Banco do Brasil remplir un document et régler le prix du COOF (une misère)
b) J+1 on passe à la Recette Fédérale pour vérification de l’identité. On recoit alorsq le numerro de CPF. Le CPF proprement dit est adressé par courrier dans le mois qui suit.

On peut sans doute passer par un intermédiaire, mais de toute façon je ne pense pas que l’on puisse éviter de se rendre en personne à la Recette fédérale.

Le fait que tu parles de 6 mois et de “à vie” m’interpelle.
Parles tu du CPF ou du Visa?
Car pour le CPF, la durée du séjour n’entre pas en ligne de compte…

Tu as tout à fait raison, la durée de séjour ne rentre pas en ligne de compte pour le CPF. Désolée si mon message était confus.
Je connais le personnage dont tu as parlé dans ton dernier post. Sans commentaire sur ce forum public…

Quoi qu’il en soit, recadrons ce débat.
Corinne veut acheter une maison ici au Brésil pour éventuellement la transformer en activité commerciale et le CPF est le premier tout petit pas à franchir sur une liste de grosses embûches.
Donc si elle décide de franchir le pas, j’espère pour elle qu’elle l’obtiendra aussi facilement que toi et Michel. Car après elle aura beaucoup de files d’attentes et de bureaucrates à affronter…

bonjour
je souhaite acheter une maison très proche de la mer dans un environnement assez proche du centre ville pour un montant maxi de 70000 je souhaiterai avoir aussi les coordonnées d’un avocat qui me permettrai de mener a bien cette transaction
merci de me donner tout renseignement.

Salut Corine!

Selon moi, si tu as envie d’être tranquille, il faut surtout éviter les endroits super touristiques comme praia do forte et morro de sao paulo.
Près de praia do forte, il y a des endroits magnifiques comme Arembepe et Diogo, beaucoup moins chers et plus authentiques.
Près de Morro, il y a l’île de Boipeba, bien plus charmante.
L’île d’Itaparica, pourquoi pas mais il faut savoir que l’été (Décembre-janvier) l’île est envahie par les touristes brésiliens qui ne sont pas des plus discrets.

N’ésitez pas à me contacter si vous venez dans la vieille ville de Salvador!
Anne

BonjourQue pensez vous de la région nord de porto seguro pour acheter une maison.
ma connaissance s’arrete à sao paulo, http://expatbresil.fr
Merci

La possession d’un bien au Brésil ne donne en aucun cas droit à résidence.

Vous pouvez posséder ce que vous voulez, si vous venez d’ Europe, vous n’aurez droit qu’à un séjour maximum de 90J non prolongeable par période de 180 j.

Pour le CPF… il s’obtient désormais très facilement, depuis même les consulats.

Achats immobiliers: il faut être TRÈS prudent, les escroqueries dont même des Brésiliens sont victimes sont nombreuses: il n’existe pas là-bas de chambre des notaires solidaire si l’un d’eux est véreux ou a commis une grosse erreur.

Autre problème avec les habitations souvent vides: les squats, y compris des des immeubles qui apparemment ont l’air classe. Et les particularités de la justice font qu’il est très difficile de déloger les gens. Les “locaux” qui ont les moyens engagent des gens… costauds on va dire, pour faire le job mais un gringo qui se risquerait à ça s’exposerait à d’énormes ennuis.

Pour ma part j’ai un local au Brésil, mais il est habité par des proches et je suis très conscient que s’ils le voulaient, je perdrais tout

[quote]
Bonjour

Je précise la réponse de Nick: il faut effectivement un CPF pour pouvoir acheter un bien immobiliier. (cadastro de pessoa fisica). Rien que pour obtenir cette carte, il faut fournir un nombre incalculable de papiers et les faire traduire…
Contrairement à ce que dit Nick, pas besoin de compte bancaire au Brésil pour y acheter une maison. J’ai acheté la mienne l’an dernier et je n’avais pas de compte bancaire ici. J’ai fait des virements de mon compte en France sur le compte du vendeur. Et pour cause, pour pouvoir ouvrir un compte bancaire au Brésil, il faut un visa de permanent, preuves de revenus etc… (ça c’est ce que demande toute banque qui se respecte). Moi j’ai réussi à passer outre certains de ces papiers parce que connaissance de connaissance qui connait untel etc… c’est ce qu’on appelle le jeito brasileiro. En tous cas c’est le vrai parcours du combattant.
J’ai transformé ma maison en activité commerciale. Et un an après tout est très loin d’être résolu: patrimoine culturel sur le dos etc… alors que j’ai fait tout ce qu’il fallait faire pour ne pas avoir de problème. C’est ça le Brésil. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.
Donc PRUDENCE. Et encore une fois: prenez un avocat (pas verreux si possible](/citation]

Chacun a son expérience, moi j’ai eu mon CPF (Banco do Brasil puis recette fédérale) en quelques minutes, j’étais en vacances à ce moment-là, donc avec un passeport français, mais attestations de logements par ma future femme ici.

Je confirme pour un compte il faut être résident, donc je ne pense pas que ce soit indispensable.

Enfin, mon point de vue général sur la propriété immobilière, tant que vous n’y vivez pas, pourquoi vous emm…, excusez-moi avec un bien immobilier. En attendant de pouvoir y habiter complètement, profitez pour voyager, voir d’autres coins sentir si ce pays vous convient, avec un peu d’argent vous pouvez faire des tours dans de belles pousadas, visiter les arrière-pays souvent inconnus des touristes, peut-être louer pour un temps dans le coin qui vous tente.

J’adore ce pays et j’espère y finir mes jours, mais je ne sais pas ce que sera l’avenir, l’économie est boostée en ce moment, mais on voit qu’elle dépend beaucoup des achats chinois, il y a beaucoup de retard dans les dépenses publiques, de plus en plus d’inégalités, une inflation qui semble de moins en moins maitrisée. Il me semble que pour acheter un bien à long terme c’est des choses qu’il faut examiner.

Vous allez penser que je suis exagérément pessimiste, mais par ex. j’ai un ami hollandais ici, marié comme moi à une brésilienne, gagne beaucoup d’argent sur les plateformes pétrolières, tellement qu’il a deux maisons sur la côte. Eh bien il est complètement écoeuré, à chaque fois qu’il laisse sa maison vide plus d’un mois, pour cause de travail, il constate des petits vols + tous les frais pour la sécurité, gardiennage, barrières électrifiées, caméras, c’est absolument dingue.

Autre chose, pour un avocat, moi j’ai été arnaqué par un avocat pour les questions d’immigration, quand je suis arrivé, il m’a promis, je l’ai payé, il n’a RIEN fait, on s’est quitté et j’ai juré qu’on ne m’y reprendrait plus. Soyez très prudents,… ne versez pas de forfait d’avance, c’est la spécialité ici, regardez bien ce que vous signez, il n’y aura aucun recours après… pour les avocats comme pour tous les artisans, le dernier plombier est parti avec notre avance ( heureusement très peu) et n’est jamais revenu… :slight_smile:

En tout les cas bon Brésil et bon courage, amicalement
Claude

Je ne suis pas résident et pourtant je possede un compte depuis pus de 5 ans.
Il est vrai qu’il ne s’agit que d’un compte de, “poupança”

“”“Autre chose, pour un avocat, moi j’ai été arnaqué
par un avocat pour les questions d’immigration, quand je suis arrivé, il
m’a promis, je l’ai payé, il n’a RIEN fait, on s’est quitté et j’ai
juré qu’on ne m’y reprendrait plus.”"""

C’est comme ça que ça se passe, quasiment toujours.

En revanche j’ai eu très peu de problèmes avec les artisans. Un truc quand même: quand ils vous demandent de quoi acheter les fournitures de début de chantier, achetez les en facture séparée payable à la livraison.


Autre chose, avant de se projeter pour longtemps au Brésil avec des revenus européens.

Les revenus européens grimpent de 2% environ par an, pour les retraités ça sera moins en France (cette année, plutôt 1.3 ou 1.5%) quand les prix brésiliens prennent de 5 à 7% qui pendant deux ans ont été compensés par un glissement du réal, glissement qui ne sera pas éternel. Surtout si on ajoute l’assurance santé privée. A Réal constant, on perd au moins 4% de pouvoir d’achat par an. On peut compter sur une dévaluation du réal mais d’une part elle a déjà eu lieu, d’autre part l’euro aussi est susceptible de flancher voire de disparaître: c’est mettre sa vie à la merci d’un pari.

Alors si on se pose avec des revenus apparemment suffisants et qu’on est asphyxié au bout de cinq ans par le différentiel d’inflation, si on a loué ça va, mais s’il faut revendre assez vite, autre galère en perspective.

Quelques remarques générales :

Un non résident ne peut avoir qu’un compte bancaire d’épargne (poupança) ce qui ne sert absolument à rien quand on veut acheter un bien immobilier au Brésil, car pour acheter, vous allez devoir transférer des Euros au Brésil et faire la conversion sur place, or un poupença ne permet pas de réaliser des opérations de change, seul un compte courant le permet. Conclusion : la seule solution pour acheter au Brésil quand on est non résident, c’est de virer les fonds (en euros) directement de France sur le compte du vendeur, puis de s’aranger à l’amiable sur le paiement de la différence de change, à l’arrivée. Inévitable.

Concernant le CPF, très facile à obtenir, mais le CPF ne donne aucun droit, si ce n’est celui d’acheter, et beaucoup d’obligations, en particulier d’être en règle sur sa situation fiscale au Brésil. C’est à ça que ça sert.
Pour l’obtenir, il faut se munir de son passeport et d’un extrait du registre d’état civil, international (document déjà traduit), qui s’obtient auprès de sa mairie de naissance, on peut l’obtenir par internet la plupart du temps et c’est gratuit.

Cela dit, dans certaines recettes fédérales, et en connaissant les bonnes personnes, ça marche même avec un extrait de naissance en Français (avec filiation, bien entendu) et non traduit (mais ça, c’est au petit bonheur la chance).

Pour tout achat immobilier, il faut vous assurer que votre bien sera surveillé pendant votre absence (forcément longue, en ayant qu’un visa de touriste). Donc c’est soit on paye un gardien (ça revient cher et c’est pas forcément très sûr), soit on achète dans un condo gardienné, une maison ou appartement dans immeuble fermé, certes ça sera toujours un peu plus cher à l’achat mais c’est le prix de la tranquilité pour un non résident.

Attention aussi a bien acheter dans le cadre d’une écriture publique. Ça peut sembler évident, mais ça ne l’est pas. Résultat, des gens se retrouvent à acheter des biens immobiliers à des vendeurs qui ne sont même pas le propriétaire dudit bien, donc attention.
A savoir que, même dans le cadre d’une écriture publique, il n’y a quasiment aucune garantie à l’achat, ce n’est pas comparable avec un achat réalisé en France. Au Brésil, un Notaire, c’est un gratte-papier, rien d’autre, les offices de notaires sont surtout des “usines à fric” parfaits dans le système bureaucratique du pays où il faut faire “authentifier” des documents pour un oui pour un non, et passer à la caisse chaque fois. Je schématise à peine.

Porto Seguro :

Apparemment une région en plein boum touristique, d’après ce qu’on m’en a dis mais je ne connais pas. Donc sans doute de bonnes opportunités d’achats, il parait que c’est la région à la mode où les Paulistes et Cariocas vont en vacances. Ca veut dire donc, probablement, un potentiel locatif.
Méfiez vous quand même des agences “spécialisées gringos”, le genre d’agences immobilières sur lesquelles on tombe très facilement en surfant sur Internet, avec des sites traduits dans toutes les langues, notamment en français. Vous pouvez être certain de payer (au moins) 30% à 50% plus cher que le prix réel du marché.

Pour ma part, j’ai acheté une maison en bord de plage, dans le Rio Grande do Norte, dans un petit village à 60 km au nord de Natal et je suis plutôt satisfait de mon achat, je conseillerais plutôt cette région pour investir car il y a de bonnes opportunités, des prix abordables et un potentiel touristique certain.
N’hésitez pas à me contacter en mp si vous avez besoin d’infos et conseils plus précis, je ne vais pas écrire 3 pages sur le forum.

Jean

spécialisées dans les ventes pour gringos.

Présentation paradisiaque en oubliant (c’est de bonne guerre) les inconvénients:

  • système de santé publique calamiteux, système de santé privé hors de prix.
  • condominio indispensable pour les gens souvent absents, qui implique des charges très chères.
    etc.

Autre chose… Un argument qui vient très souvent: “avec nous, le visa en trois mois”

Dès que vous lisez ça, laissez tomber: ce sont des menteurs, donc on ne peut pas leur faire confiance.
Tous les sites officiels brésiliens sont formels: la propriété au Brésil, de quoi que ce soit, ne donne en aucune manière droit à séjour.

Plus un encore pour les cartorios.

Chez nous, quand un notaire est défaillant soit parce qu’il a fait une grosse boulette soit parce qu’il est malhonnête, la Chambre des Notaires est solidaires et vos droits sont garantis. Rien de tout ça au Brésil où il faut attaquer en justice et entrer dans la case justice au Brésil, c’est un peu comme entrer sans armes dans la cage d’un ours affamé.

Le pire, effectivement, c’est le gars qui vend un truc qui ne lui appartient pas. mais il y a aussi plus subtil avec le “posse” qui est un peu l’équivalent du bail emphytéotique chez nous, de la concession (peu répandus) Vous avez la propriété du bien mais pas sa jouissance pendant dix, vingt, trente ans ou bien c’est le contraire, vous n’avez acheté qu’un “posse” et de ce fait si vous en bénéficiez, vos enfants n’en hériteront pas (je simplifie)

Je pense que transférer directement les fonds sur le compte du vendeur est très risqué et suppose une confiance aveugle.
Il existe d’autres solution comme la consignation bancaire, par exemple.
D’autre part (à moins quel a loi ait changé) et contrairement à ce qui se passe dans certains pays, comme la Thailande, l’acheteur étranger n’a pas l’obligation de “transférer” des fonds. S’il dispose de reais sur son compte de poupança ou dans sa lessiveuse, il peut parfaitement les utiliser.
Personnellement, j’ai acheté mon appartement à Rio… par chèque en Euros, chèque qui a été encaissé sur un compte français!
Il est vrai que cela remonte à 7 ans et que la législation a pu évoluer…

moyennant commission des “chèques de banque” certifiés et internationaux.
Dans ce dernier cas, ils sont encaissables dans quasiment tous les pays.

Autre solution… Ouvrir un compte chez soi dans une banque vraiment internationale qui a des filiales très actives au Brésil (ex. HSBC, Santander)

on doit néanmoins signaler que la croissance brésilienne est actuellement encalminée et que de ce fait on court le risque d’une “bulle” immobilière à l’espagnole.
Dans ce cas, les gens qui auront investi leur capital voire qui auront emprunté pour acheter un bien qui se dévaluera perdront de l’argent.

Chacun voit midi à sa porte mais il me semble sage d’attendre quelques temps pour voir si le Brésil repart comme il y a quelques années, ou s’il cale. Je n’aime pas trop les annonces du genre “profitez-en, dans quelques semaines il sera trop tard”
Si le marché se porte bien, les promoteurs, en principe, n’ont pas besoin de démarchage agressif: les clients viennent à eux naturellement

On ne vire les fonds qu’après signature du contrat d’achat/vente, bien entendu, et de préférence, après contrôle par un avocat, cela va sans dire, mais peut-être mieux en le disant.

A partir du moment où l’argent sort de chez vous et qu’il va chez le vendeur, peu importe que la transaction ait lieue par virement, en liquide, par chèque ou chèque de banque, de toutes façons, il faut être sûr de son coup car c’est trop tard pour revenir en arrière, quelque litige que ce soit ne pourra se dénouer que devant un tribunal.

Ensuite je crois qu’il ne faut ni idéaliser ni dénigrer l’achat immobilier au Brésil. Quand on achète un bien immobilier, dans tous les pays du monde, on prend un risque, lié à la conjoncture économique, au marché de l’immobilier et sa tendance. Le risque est donc forcément plus important dans un pays qu’on ne connait pas et où il est vite fait de tomber entre les mains d’escrocs. Par rapport à bien des pays, difficile de dire si le Brésil présente plus ou moins d’opportunités. Mon avis est qu’il en présente plutôt plus mais ça reste un avis personnel.
Ce qui est important c’est d’avoir conscience des risque et ne pas foncer tête baissée.

Un achat en condo, ça coûte + cher, il y a + de charges mais c’est très sécurisant, d’autre part les charges sont aussi réparties entre tous les propriétaires donc, finalement, ça revient plutôt moins cher d’avoir une maison gardée, avec un terrain entretenu et des équipements tels que piscines etc, puisque les frais sont partagés. S’il fallait avoir la même chose avec une maison isolée, certes moins cher à l’achat, bonjour le coût d’entretien. D’autre part, c’est plus facile à louer aussi, y compris auprès de la classe moyenne brésilienne.

Demander par contre à voir les comptes de la copropriété car si beaucoup de proprios ne payent pas, c’est ennuis à venir garantis. Très important aussi, la situation du vendeur au regard des comptes de copropriété car les dettes sont automatiquement transférées à l’acheteur.

Jean

Voilà l’exemple type d’un souci dont on est en principe dégagé en France, car si le notaire fait une boulette de ce côté, c’est pour sa pomme ou pour la chambre des notaires (bien que certains tentent de corriger le tir après signature de l’acte, il suffit de ne pas se laisser faire)
Ne comptez pas sur le services identiques d’un cartorio…

Et au Brésil comme en France, les comptes de copropriété… pour y voir clair, bonjour!

Persiste et signe… Pour ma part et sans dénigrer le Brésil, je serais en situation… j’attendrais encore un ou deux ans de voir si l’économie repart, ou non.

En outre, je suis un peu sceptique sur l’intérêt d’acheter et de payer des charges pour un bien qu’on occupera maximum 180j par an (sauf si on a un statut qui donne droit à résidence permanente)
Avec cet argent, l’hôtel est sans doute pas plus cher et on est plus mobile mais évidemment, chacun voit à sa porte.

Je ne pense pas que la situation du Brésil soit comparable à celle de l’Espagne.
Le nombre de construction n’a pas “explosé” au Brésil, même si dans certains endroits les prix ont flambé (comme le prix des locations d’ailleurs!)
Mais il est vrai que compte tenu du niveau de prix actuel, il faut bien réflechir.
Combien de temps vais-je pouvoir séjourner au Brésil? (la règle des 90 jours par période de 180 jours est sujet à plusieurs interprétations!)
Pourrais-je louer mon appartement en “temporada”, pour retabiliser l’investissement et amortir les charges?

Donc prudence…

la règle des 90j par période de 180 n’est pas “sujette à interprétation”: elle est des plus claires et le gouvernement l’a rappelée solennellement il y a peu par la voix de Dilma elle même. Ça ne touche d’ailleurs pas que des Français.
Si un promoteur t’a fait miroiter le contraire, largue-le: c’est un menteur, donc tu ne peux pas te fier à lui.

Ensuite certes la situation du Brésil n’est pas celle de l’Espagne mais sur le plan immobilier, toutes proportions gardées, il y a des similitudes: des gens ont acheté plusieurs biens à crédit dans un but purement spéculatif, dans le but de les revendre vite avec une nette plus value, Or “les arbres ne montent jamais jusqu’au ciel” et si ne serait-ce qu’une proportion appréciable de ces gens ne font pas cette plus value, ils seront en faillite personnelle parce que ne pouvant rembourser leurs mensualités**, leurs biens seront revendus tous en même temps et par la simple loi du marché, le prix de l’immobilier plongera.

Bis repetita, c’est le payeur qui voit, et le conseilleur n’est pas le payeur. Mais l’agressivité des campagnes publicitaires me surprend un peu. Quand le marché est équilibré, il n’y en a pas besoin.

Oui tu peux louer à temps partiel mais dans ce cas, qui te protège du squat? L’équivalent du référé expulsion (qui marche déjà fort mal en France) n’existe pas au Brésil.

** peu de gens vivent plus à crédit que les Brésiliens. En cas de récession, cela créera un effet de levier

Désolé mais la règle ,des 90 par période de 180 jours n’est pas aussi clair que tu l’affirme:
Soit il s’agit de 180 jours glissants (on peut se contenter de laisser 90 jours entre 2 séjour de 90 jours)
Soit il faut laisser 180 jours et dans ce cas il n’est pas mème possible de séjourner 180 jours “par an”

Quant au squat: il suffit pour s’en prémunir de louer à des étrangers!

Non, ce qui est appliqué c’est en principe la première règle. Mais (rappel) la PF peut réduire à son gré le prazo sans sonner de motif à cela. 90j, ce n’est pas un “droit” mais un maximum. C’est expressément précisé sur tous les sites des consulats brésiliens.
J’ai un air respectable, j’ai du répondant, j’ai 61 ans, mais comme il y a une flopée de tampons brésil sur mon passeport (et de toute façon je suis dans la Grande Machine) on commence à me poser pas mal de questions à chacune de mes entrées.

Je ne vois pas (au contraire) en quoi le fait de louer à des étrangers te protège. Tu me loues, je change les serrures et je tape l’incruste. Tu crois sérieusement que la police se préoccupera plus d’un différend entre gringos que de problèmes visant des Brésiliens?

C’est ton choix et que mon souhait le plus cher est que tu réussisses comme chacun dans tes projets.
Cela dit je crois que c’est bon d’avoir un avocat du diable, ça aide à réfléchir.

Citation
Je ne vois pas (au contraire) en quoi le fait
de louer à des étrangers te protège. Tu me loues, je change les
serrures et je tape l’incruste. Tu crois sérieusement que la police se
préoccupera plus d’un différend entre gringos que de problèmes visant
des Brésiliens?
Fin de citation
Personnellement je loue mon appartement en temporada sans l’ombre d’un problème depuis 7 ans. Je suis sans doute totalement stupide de ne pas avoir imaginé qu’un touriste européen pourrait décider de squatter. L’aide des autorités ne me serait, dans cette peu vraisemblable hypothèse, sans doute pas acquise… encore qu’après 90 jours, elles jugeraient peut-être que ce touriste encombrant séjourne illégalement au brésil!

Ceci dit, meme si le risque de squat me semble pour le moins farfelu, je sélectionne mes clients, mais sans tomber dans la paranoia!

le squat, que ce soit par des Brésiliens ou par des gringos. Je dis que c’est possible dans un cas comme dans l’autre, tout comme le truc dévasté par des locataires, comme dans n’importe quel pays du monde. Je sais de quoi je parle, puisque j’avais un petit studio à Tignes et en une semaine, des types ont fait pour 15.000F de dégâts. Même avec les assurances, on y laisse du fric (en l’espèce, toute une saison sans location possible) et du stress

On analyse les avantages (ou non) d’un investissement immobilier au Brésil et je me suis positionné en “avocat du diable”

Persiste, je pense qu’acheter peut se concevoir pour occuper à temps quasiment complet ou faire occuper par des proches en qui on a confiance. Sinon, les traites, les charges, les impôts locaux, la gestion à distance, je pense que ça coûte infiniment plus cher que passer au maximum 180 jours par an dans des hôtels très convenables (ou des appartements loués) en se dégageant des prises de tête, et en plus en pouvant se poser ici ou là au Brésil.

Pour ma part j’ai depuis peu un pied à terre à Belém, de 25m2 environ, équipé pour que j’y sois bien. Mais en mon absence il est occupé par des proches brésiliens qui en font un espace supplémentaire pour leurs enfants, et j’ai pleinement conscience que je suis “entre leurs mains” des fois que volonté leur viendrait de me le confisquer.

Donc il ne faut investissez ni à Tignes, ni à Belem!

J’ai eu aussi un studio en station (aux 2 Alpes) et de gros problème avec des locataires (saisonniers) qui ont tout massacré dedans. C’est un fait qu’on peut avoir des problèmes n’importe où avec un achat immobilier.
Plus au Brésil qu’ailleurs ? Je n’en suis pas si sûr. Il est important de bien se renseigner sur l’achat que l’on compte faire car les lois ne sont pas les mêmes qu’en France, ça c’est vrai, que la situation n’est pas aussi idyllique que voudraient le faire croire certains marchands de rêve, ça c’est vrai aussi. Il n’en reste pas moins que l’investissement immobilier au Brésil, c’est tout à fait fréquentable, à condition de regarder où on met les pieds et de bien peser le pour et le contre.

Jean

Je ne fais qu’insister sur le fait que quiconque certifie qu’un investissement immobilier - qui plus est pas pour être une résidence principale - est “sans risque” est soit un escroc, soit un optimiste invétéré.

Ensuite comme de toute façon les conseilleurs ne sont jamais les payeurs, le titulaire d’un capital en fait ce qu’il veut, et il ramassera la mise ou il se plantera selon sa chance et les choix plus ou moins judicieux qu’il aura opérés.

Des raisons d’acheter au Brésil? pas la peine d’aller sur ce forum pour en trouver, tous les vendeurs en fournissent, avec un luxe de détails.

Il me semble donc pertinent de fournir des raisons non pas de ne pas acheter, mais de se méfier… le tout pour équilibrer. Ensuite, les gens font ce qu’ils veulent.

Voilà. quiconque vous présente un investissement immobilier au Brésil comme facile, pas compliqué sur le plan administratif, sans risque, avec “le visa en trois mois” (ça, c’est carrément mensonger), garanti comme il le serait en France par le biais d’un notaire qui possède une charge PUBLIQUE, etc. est un menteur, donc un type dont il faut rejeter les propositions.

Quelqu’un y va franco, vous explique le processus (et vous avez les moyens de le contrôler par vos moyens à vous, avocat** par exemple), donne des exemples de prix, présente les garanties de “condominio” telles qu’elles sont, mérite qu’on étudie son offre.

Ensuite, voir avec cette offre si ça correspond à l’occupation qu’on y fera.

** Au Nord où c’est encore très far west, il y a des échanges d’avocats. Une procédure immobilière à Belém? Certains font venir un avocat de Fortaleza ou de macapa, pour être sûr qu’il n’est pas maqué avec le milieu immobilier du coin.

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