Salut William ! J’en suis un autre mais de 68 ans.
Acheter une maison pour la location nécessite une très, très, très sérieuse connaissance du pays choisi. Et, perso, je n’aurais pas des masses confiance en des pays comme la Croatie.
Outre la monnaie (c’est l’euro en Croatie ? De toute façon je ne miserais pas à long terme sur l’euro bien qu’il soit, par raisons spéculatives, assez haut ces temps-ci). Et, effectivement il faut compter sur les formalités de contruction (en France c’est le racket des entreprises autant “agréées” qu’obligatoires) et, surtout, sur les impôts locaux qui, en France, explosent (si tu peux refiler la taxe d’habitation à tes locataires, la taxe foncière, c’est pour ta pomme).
Pour ma part je suis très content d’avoir pu vendre le pavillon que j’ai hérité de ma mère, au sud de Toulouse, et ce malgré une conjecture mauvaise. J’ai pensé un temps le louer et sous traiter avec une entreprise de gestion (souvent une extension des agences immobilières), mais les agents immobiliers que j’ai contacté ont eu l’honnêteté de me dire que c’était un piège et qu’il fallait mieux vendre.
Je ne vais donc parler que de ce que je connais puisque j’y vis depuis 4 ans : l’Amérique du sud et, mon actuel pays de résidence, le Paraguay. Il y a très peu d’offres de location et je suis persuadé qu’il y a un bon marché à ce niveau là. A partir du moment où on a acheté le terrain, on peut tout faire, y compris par soi-même (ce qui est préférable car les artisans du bâtiment sont ici désastreux, tu t’évanouirais si tu voyais leurs installations électriques) depuis l’infâme baraque jusqu’à une maison qui jette. Et les impôts locaux sont riquiquis (les services municipaux aussi, il faut dire).
J’aurais bien investi, puisque j’ai récupéré des sous, dans cette activité, de plus j’ai acquis un certain savoir faire dans le bâtiment, mais voila, je suis tout seul et c’est ce qui me bloque. Impossible de travailler avec un paraguayen en temps qu’associé, car leur mentalité est pourrie. J’ai pensé, un temps, former des apprentis, mais ils ne sont pas meilleurs que les adultes et ne veulent rien apprendre. Si je trouve, lors de mes vadrouilles un jeune argentin, fut-il fauché, avec lequel je sympathise, on pourrait peut-être faire cette activité.
Et si ce que je viens de dire t’intéresse, on peut approfondir.
PS : Pour bien moins que 40.000 EUR tu as ici un très bon terrain cultivable sur lequel, comme je l’ai dit, tu peux construire ce que tu veux.