J’avais posté en 2013 sur mes 3 semaines à vélo et camping. Enthousiaste.
Nous sommes répartis 4 semaines cet été avec un itinéraire plus ambitieux, de mi-juillet à mi-août.
Le cyclotourisme s’est beaucoup développé en Écosse : réservez la place de votre vélo si vous effectuez un long trajet en train.
Prévoyez des jours de battement sur votre itinéraire en raison dun possible mauvais temps.
La forte pluie nous a bloqué dans les Orcades, alors nous avons effectué nos visites en… bus locaux depuis Kilmartin.
Même chose sur Skye : le vent très très violent nous a obligé à raccourcir nos étapes, impossible de rouler avec un tel vent de face et de telles rafales.
Intéressez vous aux pistes et routes cyclables proposées par “sustrans” (site cycliste britannique avec cartes et descriptif d’itinéraires). Vous aurez une chance d’échapper au trafic automobile.
Nous avons été stupéfaits devant l’importance du trafic routier dans des lieux que nous avions toujours connus peu fréquentés. Le Brexit n’y est pas étranger et beaucoup de Britanniques prennent leur vacances chez eux.
Mais surtout le pilonnage médiatique de “VisitScotland” a porté ses fruits. Nous n’avons jamais vu autant d’Allemands, de Hollandais. Et maintenant des Italiens, Espagnols, Croates, Russes…
Et tout ce monde sur les routes, effectuant des “road trips”, avec comme objectifs d’avaler un maximum de kilomètres en un minimum de jours.
A se garer sur une “passing place” ou carrément au milieu de la route pour faire quelques photos ou l’obligatoire selfie avant de répartir à toute allure.
A rouler sans respecter les limitations de vitesse : j’ai vu beaucoup d’oiseaux et d’animaux morts sur les routes. Et ce qui restait d’une voiture de location après une collision avec un cerf sur Lewis. L’animal étant littéralement en morceaux.
Pas mieux sur les beaux sites naturels où tout ce monde s’empile… pour repartir au bout d’une demie heure vers la prochaine “attraction”.
Bref, de la consommation touristique dans ce qu’elle a de pire.
J’oublie les bateaux de croisière qui déversent quotidiennement leur 4 000 passagers aux Orcades.
Bon bref.
L’Écosse en juillet-août, c’est fini en ce qui me concerne. C’était un merveilleux pays pour le vélo mais hormis certains coins encore tranquilles - que je ne divulguerai pas - c’est désormais touché par le tourisme de masse.