Le volontariat international

Aspects pratiques

Aspects pratiques
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Le volontariat international

Durant la mission, le volontaire perçoit une indemnité variable : le revenu mensuel oscille, selon Business France, entre 1 200 et 3 900 €, dont 660 € de partie fixe, le reste dépendant du niveau de vie dans le pays d'affectation et des risques éventuels. Ce revenu est exonéré d'impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux (charges sociales et patronales).

Au chapitre des avantages, signalons que les frais de voyage et de transport sont pris en charge, que vous bénéficiez d'un statut de droit public, d'une couverture sociale et de 2,5 jours de congés par mois (soit 30 par an). Le volontaire en VSI ne bénéficie quant à lui que de 2 jours de congé par mois de mission (si celle-ci dure 6 mois ou plus). La période du volontariat est prise en compte pour la retraite. En outre, certains pourront bénéficier d'avantages en nature comme Jeanne, qui est logée aux frais de l'entreprise : " Je pense pouvoir bien vivre, et surtout revenir avec un pécule ! Je n'aurais jamais eu autant en France pour un premier salaire ", explique-t-elle. Par ailleurs, les frais de gestion et de protection sociale du volontaire sont à la charge de l'entreprise et évalués en fonction de son chiffre d'affaires. 
Tout au long de la mission, le volontaire reste sous l'autorité et la tutelle de l'Ambassade de France. 

Le contrat est renouvelable une seule fois dans la limite des 24 mois. Mais si, pour un cas de force majeure, l'entreprise met fin prématurément au VIE, vous pouvez postuler à une autre mission. 
Le retour au pays peut s'avérer délicat et nécessite de prendre ses précautions. Ainsi, les Assedic ne vous verseront rien, à moins que vous n'ayez cotisé avant votre départ et suspendu vos droits pendant la mission. Laurent l'a découvert à ses dépens à son retour de VIA. C'est " un travail à durée déterminée qui implique souvent un retour en France et une recherche de travail. Les parlementaires créateurs du statut du VI n'ont pas pensé à l'après-VI ; ainsi le volontaire ne peut pas bénéficier d'allocations chômage sur sa période effectuée pour l'État. " Cet inconvénient est dû au fait que indemnité perçue pour le VIE est exonérée de cotisations sociales. Quant au RMI, vous ne pouvez en bénéficier que sous certaines conditions et au plus tôt 3 mois après la fin de votre volontariat : vous avez " trop " gagné pendant la mission. 

En ce qui concerne la couverture sociale après le VIA, il faut bien se renseigner avant le départ. Si le volontaire bénéficie d'une couverture sociale durant sa mission, au retour en revanche, la Sécurité Sociale peut lui demander une cotisation pour rouvrir ses droits en France (sauf s'il était étudiant avant son départ).
Dans le cadre du VIA, Laurent dénonce " un statut au rabais " et " une exploitation par l'État de main-d'œuvre diplômée, bon marché, jeune et malléable ". Il conseille donc aux postulants de préférer le VIE au VIA. 
Pour conclure, partir en VI ne s'improvise pas. Il faut bien préparer son départ pour éviter les déconvenues. Le volontariat international reste quand même une opportunité exceptionnelle.

Le volontariat de solidarité internationale

Le volontaire bénéficie d'une statut spécifique lié à ce volontariat. En vertu de ce statut, il bénéficie d'une formation avant le départ (contrairement aux VIE et VIA), d'une prise en charge des frais de voyage et de rapatriement, d'une assurance responsabilité civile, d'une couverture sociale, d'une indemnité de subsistance sur place, de la validation des acquis de l'expérience et d'une assurance vieillesse.

À son retour, le volontaire bénéficie d'une aide à la réinsertion (aide à laquelle les VIE et VIA ne donnent pas droit). Le VSI étant considéré comme un motif de " démission légitime ", le volontaire ayant quitté son emploi pour un séjour d'un an ou plus peut percevoir des indemnités chômage. Pendant une période pouvant aller jusqu'à 9 mois, tout volontaire peut toucher une prime forfaitaire de réinsertion s'il ne bénéficie ni de l'assurance chômage ni du RMI. Si le VSI a duré au moins 24 mois, le volontaire peut toucher une indemnité de réinstallation.

Texte : Routard.com

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