Le capteur
© Ivan Tsyrkunovich - Adobe Stock

À l'instar de leurs ancêtres argentiques, les appareils photo numériques se servent de la lumière pour créer une image. Mais tout numérique qu’il soit, c’est d’abord un appareil photo avec les mêmes critères de choix que ceux de l’argentique: optique, ergonomie, flash… Avec une seule différence de taille: la pellicule n’existe plus.

À la place du film, un capteur qui n'est rien d'autre qu'une série de composants électroniques sensibles à la lumière et qui, à l’aide des logiciels associés dans l’appareil, assure la qualité de la restitution des couleurs. Le capteur reçoit la lumière et la convertit point par point en valeurs électriques. Plus le nombre de points d’analyse (pixels pour picture elements) sera important, mieux les détails seront restitués.

Lorsque les pixels sont frappés par la lumière, ils convertissent les particules lumineuses en champ électrique. Le résultat est analysé puis transféré sous forme de fichier numérique par un microprocesseur contenu dans le boîtier et sauvegardé dans la carte mémoire de l'appareil.

Ainsi l'élément central d'un appareil numérique est son capteur
De ses caractéristiques découlent en grande partie celles de l'appareil.
Comme l'image est capturée par les pixels du capteur, la quantité de pixels est donc déterminante pour la qualité finale de l'image. Cette valeur est appelée résolution et exprimée en nombre de pixels (6, 8, 12 mégapixels, «méga» signifiant million) ou en nombre de pixels utilisés pour créer l'image, énoncé sous forme de valeurs horizontale et verticale, par exemple: 2896 × 1944 pixels (soit 5,6 millions de pixels).

Un corollaire de la résolution d'un capteur est aussi la taille maximale à laquelle l'image pourra être imprimée, qu'elle soit imprimée dans un magazine ou chez soi. En effet, pour créer une image lisse qui pourrait se comparer à celle issue d'un film photo, une certaine densité de pixels par pouce est requise et cette densité entraîne les dimensions de l'image imprimée.

Plus le nombre de pixels est élevé, mieux les détails seront restitués. Aujourd'hui, on trouve des appareils allant jusqu’à 16 millions de pixels (16 mégapixels ou 16 Mpix) mais pour obtenir des images de format traditionnel (10 × 15 cm), 3 Mpix sont amplement suffisants. 

Aujourd’hui, le moins cher des compacts propose au minimum 6 Mpix, ce qui est largement suffisant pour agrandir votre photo au format A4 (format d’une feuille de papier standard de 21 × 29,7 cm). Au-delà, on optera pour une résolution plus élevée.

Mais attention, la quantité n’est pas forcément synonyme de qualité. Interviennent aussi entre autres la qualité optique des objectifs et la puissance du logiciel interne de traitement de l’image. Mieux vaut 8 Mpix bien gérés dans un reflex que 10 Mpix dans un compact.

Ainsi, à capteur de taille équivalente, plus il y a de pixels dans un compact, plus les photosites qui composent le capteur, de par leur plus petite taille, sont sensibles aux signaux parasites, le fameux bruit numérique. Ce bruit se traduit par une multitude de points multicolores qui dégradent l’image. Cela est surtout sensible lors de prise de vue à faible luminosité, pourtant un des avantages majeurs du numérique.

C’est la taille du capteur qui fait la différence : plus il est grand, plus la restitution de l’image sera conforme.

La poussière

La poussière est la grande ennemie de votre capteur, qui l'attire immanquablement ! Et une poussière sur votre capteur se verra sur votre photo. Oui, cette petite (ou grosse) tache noire qui gâche votre photo...

Il existe plusieurs solutions dont voici les principales :

Avoir un appareil photo style compact ou bridge dont on ne peut pas changer l'objectif. Sans ouverture au niveau du capteur, les poussières ne rentreront pas. Mais en général ce genre d'appareil n'est pas totalement hermétique et avec le temps ou les conditions météo (vent dans un endroit poussiéreux...), il peut y avoir des poussières qui pénètrent. Mais un compact peut se garder à l'abri d'une poche.

- Dans le cas d'un reflex, ne jamais changer d'objectif. Avec un zoom 18~200 mm par exemple, on couvre du grand-angle au télé... Mais la remarque précédente est aussi valable, sauf peut-être dans le cas des reflex haut de gamme au boîtier tropicalisé plus hermétique.

- Pour les baroudeurs et tous ceux qui travaillent dans des environnements hostiles, il existe des petits nécessaires de nettoyage du capteur. Ainsi on peut le nettoyer durant son périple ou à chaque retour de voyage. On peut aussi le donner à nettoyer à un professionnel photo. 

- Achetez un boîtier avec un vibreur antipoussière. En général, reflex de haut de gamme, bien que ce procédé tende à se généraliser petit à petit chez les reflex... Reste qu'à chaque fois que vous changez d'objectif, vous devrez faire fonctionner le vibreur. Et certains appareils permettent de choisir une automatisation du nettoyage, tous les jours, toutes les heures, voire plus souvent encore... Mais l’efficacité n’est pas à 100 % même pour les meilleurs de ces vibreurs.
Dans les boîtiers reflex haut de gamme, utilisez la fonction Image Dust Off (correction de poussière).

Au retour, utilisez un logiciel de retouche photo. Encore faut-il le maîtriser un peu et cela prend du temps. 

Texte : Patrick de Franqueville

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