2 jours de galère avec Camairco ! Une compagnie à éviter absolument !
Descriptif du voyage : décollage prévu de N’Djaména, le 26/01/12, à 11h15, pour Douala où nous avions une correspondance pour Ouagadougou, à 17h45, sur Air Burkina. En fait, nous avons décollé avec 5H de retard. L’avion a eu une panne technique. Ce qui peut arriver mais la correspondance à Douala n’était plus possible puisque nous sommes arrivés avec, au final, 6H de retard, à cause d’une correspondance rajoutée.
La prise en charge par Camairco : mise à part le travail formidable et l’énergie de “Cathy” de l’agence de Douala qui a réussit à nous trouver gracieusement un hôtel, pour la nuit, et un billet sur Camairco, le lendemain, pour Cotonou, rien n’a été entrepris pour nous assurer un vol jusqu’à destination. Ce petit bout de femme est une vraie professionnelle dans son domaine qui a fait tout son possible pour nous sortir de cette situation. Mais ses supérieurs ne sont pas à la hauteur. Aucune initiative de leur part pour débloquer les innombrables difficultés à nous trouver une solution. Donc, on nous a transporter jusqu’à Cotonou, puis débrouillez-vous ! Nous avons donc été dans l’obligation de racheter, à l’agence de Cotonou, un billet sur Air Burkina pour terminer notre voyage, le 27/01/12, Cotonou-Ouagadougou : 155.900 FCFA par personne ! Soit dit en passant, cette compagnie n’a fait aucun geste.
Les carences inadmissibles de Camairco :
L’information et le soutien des passagers à N’Djaména, est inexistante : personne pour vous tenir informé et pas une bouteille d’eau pendant les 8h d’attente. Il y avait des femmes et des enfants parmi les passagers.les prestations à bord sont très minimalistes : 1 verre d’eau et 1 petit sandwiche de rien du tout. Comparé aux prestations excellentes de Air Burkina qui frisent celles d’Air Franc. Les avions sont un peu plus vieux mais pas moins confortables. De plus, les hôtesses et stewards ne sont pas aimables.la prise en charge des passagers : la direction est absente. On laisse Cathy (à l’accueil de l’agence de Douala) se débrouiller toute seule. Alors qu’ ils auraient dû immédiatement déclencher une cellule de crise pour trouver rapidement des solutions alternatives et que tous les passagers rejoignent leur destination finale. Soulignons tout de même que l’on nous a trouvé un hôtel pour passer la nuit. On nous a proposé de passer le WE sur place pour une ligne directe Douala - Ouaga mais nous n’avions pas de visa au Cameroun et des impératifs à respecter : 4 jours d’attente !Service du contentieux : nous avons peu d’espoir de nous voir rembourser le billet Cotonou - Ouaga. En effet, le service commercial, que nous avons contacté, nous a laissé entendre que ce sera difficile d’obtenir le remboursement du billet que nous avons du racheter…En conclusion, merci encore à Cathy, la seule vraie étoile du Cameroun, et pour le reste, et à moins d’y être obligés, évitez cette compagnie qui n’est pas sérieuse avec ses clients.