Voyage en famille, avion, location de voiture, B & B, Location appartement… Avons lu les conseils du routard avant de partir. Je fais référence aux points les plus cités dans les échanges d’avis.
Nous sommes arrivés à Catane et nous avions décidé de passer la nuit à l’hôtel avant de “visiter” l’Etna le lendemain et de rejoindre notre appartement à Campo Di Felice (Nord). D’emblée nous avons été très, très dépaysés. La location de voiture faite avant notre départ dans une grande société européenne, s’est révélée décevante ; la voiture qui nous a été livrée était de gamme inférieure pour le même prix, il nous a fallu trois fois aller faire modifier la fiche d’état du véhicule et le personnel d’accueil n’avait que pour mission de nous vendre des assurances complémentaires.
La conduite en Sicile ; feux rouges, stop, lignes blanches, limitations de vitesse, sens interdits, passages pétions ne sont pas respectés. Cela est très déroutant et stressant. Ajoutez les klaxons si vous ne dépassez pas les limites de vitesse lorsqu’il n’y a qu’une voie et les incivilités diverses. Les routes sont dans un tel état que sur la double voie reliant Catane à Palerme nous ne nous sentions pas en sécurité, cette route est sur un pont et de nombreux endroits sont très détériorés barrières latérales défoncées, trous dans la parapet (quand je dis trous, nous apercevions le sol 15 mètres plus bas à travers. Les routes secondaires nous ont semblé en meilleur état mais avec de nombreux “nids de poules”. L’état italien est défaillant de ce point de vue.
De mon goût, la restauration est l’un des points forts de l’ile ; riche, variée; savoureuse et peu chère en comparaison à la France. Nous avons regretté de ne pas pouvoir ramener des vins qui sont quelquefois excellents, la Syrah notamment.
La propreté est inégale selon les endroits, globalement, les déchets se retrouvent partout ; plages, routes, lieux touristiques, quartiers décentrés. Il est difficile de trouver une poubelle à disposition.
A aucun moment nous ne nous sommes sentis en insécurité. Même lorsque nous nous sommes trouvés dans des quartiers populaires à Catane et Palerme. Nous n’avons jamais ressenti d’agressivité, plutôt de l’indifférence. Mais bon, cela est identique dans notre pays.
En bref, nous avons trouvé ce que nous étions venus chercher : un musée à ciel ouvert, une région différente de celle que nous connaissions, des goûts, des couleurs et… du bruit. De quoi rajouter à nos souvenirs et de la matière à ce commentaire.
Il serait, toutefois, bon que l’Europe se soucie un peu de placer les subventions là ou il y en a le plus besoin.