En ce qui concerne le transport jusqu’au Gilis.Il m’arrive de passer quelques jours à Padangbaï, petit port d’où partent les speed boats pour les Gilis.
J’en vois parfois qui ne sont pas dans un super état. Certaines coques en fibre de verre sont en " restauration " et quand je vois le bricolage auquel se livre ceux qui les réparent, je suis atterré.
Ce qui est encore plus alarmant, c’est que les équipages des speed boat sont composés très souvent de " marins d’eau douce".
Souvent, ils font ce métier quelques mois et repartent dans leur rizière après. Ce sont des paysans, des copains d’un gars qui tient une agence. Des relations d’un des exploitants du bateau.
Les agences de Kuta, Legian sont assez conscientes que la rumeur se répand sur les forums que les speed boat sont dangereux.
Elles ont trouvé la parade en proposant des trajets où l’argument de la sécurité est mis en avant. Elles ont même inventé des garanties d’assurances internationales. Pour avoir une idée de la couverture de ces assurances, demandez à en avoir une copie.
J’avais du temps à perdre, j’ai fais quelques agences. Aucune n’avaient ce genre de papier. J’aurai tendance à croire que c’est du pipeau.
Comme je pêche sur le ponton d’où parte la majorité des bateaux, il m’est arrivé de constater que les compagnies se refilent des clients quand il n’y a pas assez de voyageurs. Les clients de Gili Cat se retrouvent dans un bateau Gili Gili …
Conscient de ces traquenards, nous avons choisi pour une fois, de prendre un bateau au lieu de prendre l’avion et le bateau entre Bangsal et une des Gilis .
Par un beau matin ensoleillé, nous avons embarqué dans un speed boat doté de 6 moteurs,avec Lombok qui se détachait au loin sous le soleil.
C’était idyllique.
30 minutes plus tard, ça l’était moins. Tout était bouché, il pleuvait des cordes et les côtes de Bali ( que nous longions ) étaient beaucoup moins hospitalières. De grosses vagues frappaient la côte. L’ambiance morose est devenue un peu pus lourde.
Heureusement, le soleil est revenu, mais pas la fin des problèmes.
Nous avons rencontré un immense banc de déchets. Des sacs plastiques, des bidons de toutes sortes,des morceaux de bois, des végétaux… une vraie décharge de plusieurs centaines de mètres.
Les six moteurs sont tombés en panne. Un speed boat a nettement moins " d’allure ".quand ses moteurs sont HS…
La houle était assez creusée et le bateau la prenait de travers. Le petit stress a duré un bon moment. Puis
3 ou 4 moteurs sont repartis.
Nous sommes arrivés à bon port par la suite. Les bateaux désservent les 3 îles, mais ils se font enregistrer d’abord à Bangsal.
Conclusion, j’aurais tendance à privilégier des bateaux avec un nombre de moteurs conséquent et puissants. Ensuite, j’éviterais les bateaux qui naviguent à vue.
Pour ce qui concerne les Trawangan, Air et Meno, ce n’est pas mal. Mais cela n’a rien des Toggians, de Siladen, de l’archipel de Riau ou des Molluques.
Mais c’est pas mal. Il y a un peu d’animation , un choix de restos et de guesthouses et des fonds marins corrects. Il me semble qu’avant, c’était mieux, mais que les pêcheurs sont en train de tuer la poule aux oeufs d’or.
Ils longent aussi de plus en plus le bord du " tombant "où se trouvent des gens qui font du snorkeling. C’est assez dangereux.
Rien d’idyllique donc, mais beaucoup de gens prononcent le mot " petit paradis". L’essentiel c’est qu’ils soient heureux de passer quelques jours là bas.
Plus au sud, il y a Gili Nanggu, c’est un peu plus cher, mais un peu moins peuplé.