Il était temps de quitter le cocooning familial… direction Minieh en Moyenne Égypte.
2 possibilités: le train ou le bus qui fut mon option.
Gobus prix 200LE
Départ à 10h35, escale au Caire 6 octobre à 13h30 pour prendre des passagers et arrivée à Minieh à 17h30. 2 arrêts en chemin dans des cafets pour le moins locales, le thé est à 15 ou 10LE, les WC à 3LE.
Les chichas sont en attente de clients…
En cours de route, on peut voir la pyramide de Meïdoum, très impressionnante, elle semble immense même à cette distance.
Minieh est une grande et belle ville, et vaut la peine que l’on s’y promène. Mon hôtel est juste en face de la gare et très pratique pour utiliser les transports locaux.
Le lendemain, direction Beni Hassan.
Il y a soit des minibus soit des “voitures baladi” qui s’y rendent pour 5LE, la station se trouve au pied de la passerelle qui se trouve du côté droit de la gare (en y faisant face) mais de l’autre côté.
La station est: Beni Hassan al Shourouk, 3-4 kms avant la ville. Il suffit de l’indiquer au chauffeur.
Le ticket pour le site se prend en haut de l’escalier 150LE.
4 tombes sont ouvertes au public, une 5ème le sera “bientôt”. Elles sont assez loin, beaucoup d’escaliers à monter.
On est accompagné par le gardien + un policier.
Il y aurait 2 autres tombes visitables pour 30000LE !! mais pour 1000LE, le gardien peut m’en ouvrir une…je refuse bien entendu.
D’en haut le paysage est magnifique et entre les tombes, il y a des vestiges non attribués.
Les 2 dernières tombes seront les plus belles
Retour à l’entrée où se trouve une petite cafet’ (+WC il n’y en a pas ailleurs)
L’un de ceux qui m’avaient accueillie Ahmed, m’offre un thé à la menthe qu’il n’a jamais voulu que je paye, pourtant je suis la seule touriste de la journée, le site est déserté depuis le début de la guerre en Palestine, et il me propose de m’emmener à moto, ce que j’accepte volontiers, je commence à avoir l’habitude de faire de la moto dans le désert…! ce n’est pas la 1ère fois ! et ce, jusqu’au “palais d’Hatchepsout et Thoutmosis III” qui est un peu plus loin.
En plus, Ahmed insiste pour me ramener toujours à moto jusqu’au point de ralliement des “voitures baladi”. Ce sont des camionnettes ouvertes sur l’arrière et équipées de bancs en bois et qui font le taxi collectif à petit prix sur un trajet donné.
La voiture tardant, il insiste pour que j’aille déjeuner avec sa famille et j’ai beaucoup de mal a refuser.
Lui même refuse catégoriquement tout paiement pour le temps passé et le transport à moto
Cette précision pour tous ceux qui pensent qu’en Égypte, on se fait avoir et que tous ne pensent qu’à soutirer de l’argent… aparté fini.
La voiture arrivant, je monte à l’avant à côté du chauffeur, il a un certain âge et un look de cinéma, barbichette, moustache blanche en croc, yeux et sourire de star + une extrême gentillesse.
Les places devant sont 2 fois plus chères, et je paierai donc 10LE.
L’arrêt n’est pas le même que celui du matin, il est encore tôt et je me retrouve dans une rue très commerçante, un souk local très animé.
Le cochery du petit resto où je m’arrête est très bon, je me régale pour 15LE.
Retour à pied à l’hôtel.
Demain, Tell el Amarna.