Les routes et les pistes sont bien entretenues au Chili. Il faut juste tenir compte de la pente (quand on se promène à 4.000 m). Perso je ne me suis jamais servi de la fonction 4x4 de ma camioneta Isuzu D-Max.
Il faut donc :
- Un bon moteur diesel de 3 litres (les 2.5 sont de plus en plus abandonnés)
- avec un turbocompresseur (mais il n’y a pratiquement plus de moteurs “atmosphériques” qui seraient aussi essoufflés que moi quand je sors juste pour faire des photos)
- des jantes de 16" pour avoir de la garde au sol
- lunettes de soleil sérieuses et chapeaux quand on sort.
Entre les villes c’est le désert ayez toujours
- 1 ou 2 jerrycans de 20 l de gasoil (les stations services au Chili, et en Argentine aussi, sont rares). Mais si vous cherchez la première pompe dès qu’il ne vous reste plus qu’un quart de réservoir vous échapperez à la corvée des bidons.
- des réserves d’eau potable et de quoi croquer en dépannage.
Conseil : en altitude le soleil est redoutable, ne pas s’y exposer. Et les nuits sont très froides donc n’oubliez pas vos petites laines.
A savoir : il y a un grand hôtel sympathique à Putre mais impossible de payer avec sa carte Visa, comme ça se pratique beaucoup au Chili. Et la banque locale snobe les cartes étrangères. Donc amenez des espèces.
Et puisqu’on parle de sous je signale qu’on peut sortir 200.000 pesos d’un coup à la BBVA mais seulement 100.000 à la Banco de Santander (la vacherie est que le distributeur ne dit rien qu’on en demande 200.000, il ne les donne pas, c’est tout).