Enku Mulugeta est la référence comme géologue et spécialiste de la région. Il est possible de le contacter à Addis.
L’an dernier il y avait un magnifique lac de lave, 40 mètres sous le niveau d’observation, avec même une grotte où on pouvait voir la roche fondre littéralement: impressionnant ! Nous avions logé 2 nuits au sommet de la caldeira avec deux gardes armés pour 5 personnes. Nous avons fait 5 visites aux deux cratères. Souvenirs inoubliables.
Actuellement les images satellites montrent une activité, probablement des hornitos d’où un peu de lave s’échappe. Ils semblent 2 ou 3. (beaucoup mois impressionnant qu’un lac de lave)
Mais maintenant avec la chaleur il faut attendre septembre (fin) pour y accéder. Il fera chaud (plus de 40°, voir parfois plus de 50°C) mais moins que l’été.
La région de Semera, point de départ actuel, est assez “sensible” et les étrangers ne sont pas toujours les bienvenus, il faut le savoir. Avec un ami polonais nous avons essayé des jets de pierre en nous promenant dans la ville. Mais étape obligée pour obtenir les autorisations pour les guides et agences. Les militaires sont aussi assez nombreux, ainsi que les tentes d’ONG pour fournir assistance à la population. Quand vous quittez Semera, en entrant dans le Danakil des camps de réfugiés sont présents, réfugiés qui ont fuit la guerre au nord.
Il faut rester très prudent, s’acclimater à la chaleur (éventuellement consulter son médecin avant le départ) et commencer l’excursion bien reposé pour éviter de devoir renoncer. Il est impératif de boire chaque jour une solution de minéraux pour compense les pertes par la transpiration. On compte 6l d’eau par jour par personne.