Où randonner en hiver ? 10 idées de balades en France

Où randonner en hiver ? 10 idées de balades en France
Crêtes des Vosges - Randonnée © Nicolas - stock.adobe.com

L’hiver n’est pas une saison morte pour la randonnée. Marcher l’hiver, c’est souvent découvrir des paysages épurés, sous une belle lumière et sans souffrir ni du chaud ni du froid lorsque l’on est bien équipé ! 

Voici dix idées de balades accessibles pour apprécier la rando en hiver, aussi bien en montagne, sur le grand manteau blanc avec des raquettes aux pieds, que dans les régions où le climat hivernal se révèle souvent doux et/ou ensoleillé !

Où randonner les raquettes aux pieds ?

Vercors, Haut-Jura, Vosges ou Chartreuse… Des endroits irrésistibles pour savourer la magie de l’hiver !

Vercors (Isère) : le Bois Barbu, au pays des sorcières

Vercors (Isère) : le Bois Barbu, au pays des sorcières
Bois Barbu - Villard-de-Lans © Sylvain Bazin

Le Vercors, cette forteresse de roches dominant Grenoble et Valence, aux ambiances si différentes entre le nord du massif qui évoque les grands espaces nordiques et le sud déjà méditerranéen, offre de grands espaces et des forêts : l’idéal pour les randonnées raquettes.

Parmi une offre particulièrement riche, partons dans le Bois Barbu, dominant Villard-de-Lans, haut-lieu du ski nordique et de la raquette, qui nous plonge dans une nature magnifiée par la neige. On pourrait tout à fait se croire en Scandinavie, ou bien même dans les immensités boisées du Canada. La diversité du terrain, les pentes, les combes et les roches nous rappellent cependant que nous sommes bien sur le Vercors, dans les Préalpes.

Nous marchons dans ces lieux enchantés jusqu’à l’incontournable auberge de Malaterre, où se côtoient joyeusement, dans un intérieur de contes de fées, sorcières, lutins, ours et bûcherons. La pause est plus qu’indiquée (on vous conseille de réserver) pour déjeuner au cœur de cette nature montagnarde et hivernale avant de reprendre vos raquettes pour boucler la jolie boucle et revenir vers le départ de Bois Barbu. Une balade hors du temps à la rencontre du Vercors, de l’hiver et des légendes locales, un must de la rando raquette familiale.

Distance : 8,6 km - 281 m de D+

Durée : 4 h

Difficulté : assez facile. Reliefs abordables. On peut opter pour l’aller-retour à l’auberge (plus court : 2h30) si on est plus pressé ou moins en forme.

Détails sur le site de Villard de Lans

Chartreuse, désert d’Entremont (Savoie) : randonnée mystique… et familiale

Chartreuse, désert d’Entremont (Savoie) : randonnée mystique… et familiale
Mont Granier - massif de la Chartreuse © savoieleysse - stock.adobe.com

Le massif de la Chartreuse, entre Chambéry et Grenoble, présente des sommets aux formes caractéristiques : chacun est bien reconnaissable et possède, plus qu’un profil, une vraie personnalité, presque un visage familier aux habitants des vallées qui les entourent. Il forma aussi un territoire marqué d’une certaine âpreté, dont l’isolement a attiré les moines, voici plusieurs siècles, pour fonder en son sein leur Grande Chartreuse. Un royaume de montagnes et de déserts, si tant est que l’on nomme ainsi des lieux isolés et presque inhabités.

Le désert d’Entremont est ainsi un lieu baigné de cette atmosphère à la fois mystérieuse et inspirante, avec ces grands espaces découverts, ses bouts de forêts, ses pentes et ses points de vue. Certes, la petite station familiale, qui y est aujourd’hui implantée et propose des pistes de ski nordique et alpin, donne un visage plus convivial et moins austère aux lieux, mais ce petit désert blanc conserve pleinement l’hiver son charme et son authenticité.

Il est parfait pour une balade en raquette, que l’on soit en famille ou entre amis puisque les différents parcours proposés sont de longueurs et difficultés variables, entre 3 et 10 kilomètres. Ils sont tous balisés et signalés par des couleurs différentes, qui, à l’instar des pistes de ski, indiquent leur niveau de difficulté. 

Nous avons tenté le parcours du Grand Carroz, qui permet vraiment de bien s’imprégner de l’ambiance des lieux et de mettre à contribution nos mollets grâce à ses 7,6 km et 450 mètres de dénivelé qu’on ne regrette absolument pas ! Le Green chaud (du chocolat chaud avec une petite rasade de Chartreuse Verte, ça donne un goût exquis…) servi à l’auberge d’altitude après l’effort, n’en est que plus apprécié. Un vrai petit instant d’éternité chez les pères Chartreux.

Distance : 7,6 km/ 450 m de D+

Durée : 3 h

Difficulté : un tracé moyennement difficile, mais qui demande une condition physique minimale.

Détails du tracé sur le site d’Entremonts

On peut louer des raquettes à proximité du départ.

Haut-Jura et Longchaumois : vive le vent d’hiver !

Haut-Jura et Longchaumois : vive le vent d’hiver !
Montagnes du Jura - Raquettes © julien leiv - stock.adobe.com

Les doux reliefs du Jura sont depuis longtemps l’un des hauts lieux des pratiques nordiques, bénéficiant le plus souvent d’un enneigement généreux et de températures froides, qui vont bien pour apprécier encore plus l’hiver. La randonnée en raquettes permet de s’immerger dans la forêt silencieuse, sous les arbres aux branches alourdies de neige.

Les parcours sont très nombreux et permettent à chacun de trouver raquettes à son pied. Les plus aventureux pourront même tenter de découvrir l’itinérance hivernale sur la Grande Traversée du Jura en raquettes mais, plus modestement, on peut pratiquer l’activité dans les 17 stations nordiques des montagnes du Jura, qui proposent chacune leurs parcours balisés.

Nous avons testé un parcours au départ du village de Longchaumois, au sein de la station nordique de Morbier - Bellefontaine - Longchaumois. Le balisage nous guide à travers les forêts de conifères, en croisant sans encombre les pistes dévolues aux skieurs de fond. On a l’avantage, par rapport à eux, de s’immiscer davantage au creux des bois, pour sentir sans doute comme personne la réalité de l’hiver jurassien.

On pourrait se croire au pays du père Noël, avec une neige immaculée, les doux contours des monts du Jura et la fumée des cheminées des villages, qui nous invitent à nous mettre à l’abri, autour d’un chocolat ou d’un vin chaud, dès la balade terminée, pour savourer l’instant et célébrer l’hiver.

Distance : 6 km

Durée : 2h 45

Difficulté : assez facile. Un bon parcours pour débuter les raquettes avec un profil plutôt doux.

Détails sur le site de Jura Tourism

Possibilité de louer des raquettes près du départ.

Gérardmer (Vosges), autour du refuge de Sotré : vue sur les lacs

Gérardmer (Vosges), autour du refuge de Sotré : vue sur les lacs
Lac de Longemer © Pictarena - stock.adobe.com

Les Vosges, ce sont bien sûr de vastes espaces boisés, où les conifères sont rois. Ils se parent d’un épais manteau blanc l’hiver venu : l’environnement rêvé pour une balade en raquette.

Les crêtes, qui délivrent de fantastiques points de vue sur la plaine d’Alsace, la Forêt Noire en face et la fameuse « ligne bleue des Vosges », sont particulièrement spectaculaires pendant les jours les plus clairs de l’hiver, où la visibilité est vraiment maximale.

La station nordique de Gérardmer est sans doute l’un des lieux offrant parmi les plus belles possibilités de rando-raquettes balisées de niveaux et durée variées sur le massif vosgien.

Ainsi, si vous voulez vraiment vous immerger dans l’hiver vosgien, nous vous recommandons le parcours de l’Escargot, près de 10 kilomètres, au départ des remontées du domaine alpin, que l’on quitte heureusement très vite pour parcourir la forêt.

En famille, et avant de déguster un bon repas où le munster tiendra bonne place, on peut opter pour la balade proposée autour du refuge du Sotré : deux petits kilomètres à parcourir entre petits et grands, qui bénéficient d’une vue splendide sur le lac de Gérardmer en contrebas.

Autre rando facile : le tour du lac de Longemer (5km, 1h15), non loin de Gérardmer

Distance : 2 km

Durée : 1 h

Difficulté : très facile, idéal pour une petite balade en famille.

Détail sur le site de Gérardmer

On peut louer des raquettes à la station ou dans la ville de Gérardmer.

Vallée d’Aoste (Italie) : montée au refuge Bertone. Panoramique !

Vallée d’Aoste (Italie) : montée au refuge Bertone. Panoramique !
Sentier Courmayeur - val Ferret © Gianfranco Bella - stock.adobe.com

Et si nous franchissions le tunnel du Mont-Blanc (ou le col du Petit-Saint-Bernard) pour aller faire un tour chez nos voisins italiens ? La Vallée d’Aoste, c’est un doux dépaysement : on reste dans les Alpes, le français y est parlé et compris, mais tout indique qu’on est bien en Italie, dans le décor, la cuisine, l’art de vivre.

Ici, à Courmayeur, on admire la face sud du mont Blanc et, quand l’hiver a pris possession des lieux, les mélèzes du val Ferret sont couverts de neige et les sentiers damés se prêtent à merveille à la rando-raquette. Il faut compter sur des parcours assez physiques : les pentes sont rudes.

La montée au refuge Bertone, très classique en été car elle est sur le parcours du TMB, prend un tout autre visage en hiver. La pente est soutenue, mais plutôt régulière et il faut juste faire attention sur deux courtes traversées, mais sinon l’effort est régulier. On s’immerge vraiment dans l’ambiance feutrée des mélèzes sous la neige avant d’admirer, sur les prairies proches du refuge, des vues mirifiques sur le massif du Mont-Blanc, notamment les Drues. Le panorama final, juste au-dessus du refuge, est parmi les plus impressionnants des Alpes : ça vaut l’effort !

Distance : 8 kilomètres- 660 m de D+

Durée : 4 heures

Difficulté : une randonnée pentue mais très agréable et variée, entre forêt de mélèzes et espaces ouverts. Déconseillée lorsque la neige est abondante et qu’elle n’est pas damée.

Détails sur le site du Val d’Aoste

On peut louer des raquettes à Courmayeur.

Où randonner sans raquette ? Entre soleil et bord de mer tranquilles

Pas adepte de la neige et des raquettes ? Il reste de beaux coins où randonner en hiver, des Alpilles à la presqu’île de Crozon, en passant par la côte Vermeille.

Cap de la Chèvre, presqu’île de Crozon (Finistère) : symphonie bretonne

Cap de la Chèvre, presqu’île de Crozon (Finistère) : symphonie bretonne
Mémorial de l'Aéronautique Navale du Cap de la Chèvre © Travelling Jack - stock.adobe.com

En Bretagne, il fait tous les jours beau (au moins un moment), surtout sur les côtes et l'écart de température entre l'été et l'hiver est moins élevé qu'ailleurs, puisque la douceur règne quasiment tout le temps. Ainsi, l'hiver finistérien peut tout à fait réserver de belles journées où l'on apprécie d'étonnantes lumières.

La presqu’île de Crozon est un joyau de côte sauvage et offre parmi les plus beaux passages du mythique GR 34, le sentier des douaniers qui longe toute la côte bretonne. Le cap de la Chèvre, autour du petit village de pêcheurs de Morgat, offre des vues fantastiques sur différentes pointes, grottes marines, plages, criques, dunes.

Une vraie symphonie bretonne que cette randonnée à la journée qui propose de faire le tour de ce cap hautement pittoresque. On marche la plupart du temps sur le GR 34, le regard rivé sur l’océan, avant de boucler par un petit passage par les terres. Il existe de nombreuses variantes, de 8 à 23 kilomètres, selon le point de départ choisi. Celle que nous vous proposons ici en fait 18 et reste très accessible. On apprécie de toute façon bien la crêpe à l’arrivée !

Distance : 18 km - 630 m de D+.

Durée : 6 heures

Balisage : blanc et rouge (GR34) sur une grande partie du parcours.

Difficulté : assez difficile, quelques côtes brèves et marquées.

Trace GPX sur GPS Viewer

Le Cotentin, de Barfleur au phare de Gatteville (Manche) : un petit bout du monde

Le Cotentin, de Barfleur au phare de Gatteville (Manche) : un petit bout du monde
Phare de Gatteville © Uschi - stock.adobe.com

Le Cotentin, tout au bout de la Normandie, est une terre qui respire les embruns, entre larges plages de sable fin, pointes découpées et pittoresques ports de pêche. Voici une balade, parfaite pour admirer les flots, les plages ainsi que l’un des plus beaux villages de la région et le phare emblématique de la presqu’île, très appréciable même en hiver.

Barfleur est classé parmi les « plus beaux villages de France » et on comprend aisément que le petit port de pêche et ses maisons anciennes en granit aient obtenu ce label. On admire l’église Saint-Nicolas et les maisons à lucarnes typiques de Barfleur, avant de rejoindre la jetée et la digue.

Dès lors, c’est le GR 223, qui fait tout le tour du Cotentin en suivant au plus près la côte qui nous guide. C’est un littoral assez découpé, mais aux grands espaces bien dégagés tout de même, où le regard porte loin sur les flots infinis, entre plages, hameaux et sites ostréicoles, que nous parcourons.

Après un passage sablonneux se dresse devant nous la silhouette du phare de Gatteville, le phénix des lieux, qui veille sur la pointe de Barfleur et sur l’ensemble de la presqu’île du Cotentin depuis le début du XIXe siècle. Ce phare marque la mi-temps de notre randonnée et son point d’orgue.

On gagne le village de Gatteville-le-Phare, petit bourg blotti à l’intérieur des terres, qui ne manque pas de charme. Sa petite chapelle des Marins, son église romane et son clocher roman, ainsi que ses jolies maisons, ne laissent pas indifférent.

Nous rentrons en passant à l’intérieur des terres, guidés par la silhouette de l’impressionnant moulin à vent de Crabec avant de retrouver la côte pour rentrer au port de Barfleur. Il reste aussi lumineux que sur les toiles de Paul Signac. Un beau plateau de fruits de mer semble nous tendre les bras pour prolonger le plaisir.   

Distance : 10 kilomètres - 30 mètres de dénivelé

Durée : 2 h 30

Balisage :  rouge et blanc sur une grande partie du parcours (GR 223)

Difficulté : très facile. Quelques zones sableuses. Vigilance requise sur la D116 (1 kilomètres environ) où l’on marchera à gauche de la route, face aux voitures. On peut aussi ajouter les 359 marches du phare pour pimenter l’escapade et admirer une vue inoubliable !

Trace GPX sur le site IGN Rando

Saint-Rémy-de-Provence, sur la crête des Alpilles (Bouches-du-Rhône) : au pays des santons

Saint-Rémy-de-Provence, sur la crête des Alpilles (Bouches-du-Rhône) : au pays des santons
Crête des Alpilles - Saint-Rémy-de-Provence

Au nord des Bouches-du-Rhône, le petit massif des Alpilles, aux roches calcaires blanches caractéristiques, respire le Sud. Celui des vignes, des oliviers, des villages pittoresques et des Lettres de mon Moulin.

Ses formes sculptées par l’érosion, mises en valeur par les pins et les genêts qui y trouvent une terre à leur convenance, ont inspiré les peintres, Van Gogh en tête. L’une des plus classiques randonnées des Alpilles reste le chemin de crête que l’on suit sur le GR 6.

On part ainsi de Saint-Rémy-de-Provence, devant l’arc antique, pour gagner les hauteurs, en passant devant le couvent de Saint-Paul-de-Mausole qui abrita un temps le peintre à l’oreille coupée. On a une pensée pour ce génie des arts dont la peinture reste marquée par la lumière des Alpilles et de la Provence, qu’il aimait tant. Il a peint dans ce couvent quelques-uns de ses chefs-d'œuvre. Après quelques efforts, on atteint le haut de la ligne de crête, d’où l’on admire une vue sur toute la chaîne, le vallon de Valrugues puis un panorama jusqu’au mont Ventoux. Sous l'œil du géant de Provence, on observe aussi la plaine de la Crau, la vallée de la Durance et le plateau du Vaucluse.

Le spectacle est magique, mais l’on doit tout de même rester vigilant car l’itinéraire présente quelques « pas » rocheux qui nécessitent de la concentration. Néanmoins, on profite pleinement du spectacle avant de redescendre vers la plaine et de retrouver les vignes et les oliviers, un décor qui appelle à la détente au soleil, même en hiver.

Distance : 16.5 km / 453 m de D+

Durée : 6 h

Balisage : jaune (PR) et rouge et blanc (GR6).

Difficulté : difficile ; la distance et surtout le dénivelé sont à prendre en compte. Même si l’on évolue ici sur des sentiers bien tracés et entretenus, il faut rester attentif au terrain. Certains passages sont techniques et nécessitent l’usage des mains pour bien s’assurer. Rien de très dangereux, mais il vaut mieux être à l’aise sur ces terrains. Déconseillé en cas de pluie, ça peut glisser !

Trace GPX sur le site Chemins des Parcs

Grignan et la Drôme provençale, au pays de la Marquise de Sévigné

Grignan et la Drôme provençale, au pays de la Marquise de Sévigné
Château de Grignan © B.Bouvier - stock.adobe.com

Les lieux furent le réconfort de la marquise de Sévigné, qui vint ici à de nombreuses reprises, en visite puis au chevet de sa fille.

Dès le début de notre randonnée, le château de Grignan, perché sur son piédestal de roches, entouré par le village fortifié, aiguille nos regards. C’est bien lui le maître des lieux. Pourtant, dans cette région si charmante, il n’est pas le seul atout.

Au pied des fortifications, nous bifurquons : une petite rue en pente, et nous voici face à notre premier champ de lavande (évidemment pas en fleur…). Un beau vignoble, dominé par les collines, reste charmant sous le soleil hivernal. Puis un bois de chênes nous rappelle que nous sommes dans un pays de truffes : ce champignon, si apprécié de nos assiettes, se plaît dans ces sols secs et se développe en symbiose avec les chênes.

Les belles vues s’enchaînent, on découvre une campagne aux accents méditerranéens. Les jolies maisons nous donnent l’envie de jeter l’ancre ici, où la vie semble s’écouler doucement, sous le soleil. 

Le circuit de notre randonnée se termine aux portes du château. Il est donc tout naturel d’y entrer, de visiter les lieux : en plus, depuis la fantastique terrasse monumentale, on peut d’un coup d'œil embrasser tout notre parcours. Et bien plus loin : l’horizon est barré par le géant de Provence, le mont Ventoux, et de l’autre côté on aperçoit le Vercors. Ce panorama immense est une belle conclusion qui donne envie d’explorer encore davantage cette région.

Distance : 9,4 kilomètres. 89 mètres de D+-

Durée : 3 h

Balisage : jaune (P.R.) bien présent et facile à suivre

Difficulté : facile. Terrain sans grosses aspérités, sol régulier et dénivelé très limité.

Trace GPX sur le site de Grignan Valréas Tourisme

La Côte Vermeille, de Collioure à Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales) : hors saison, c’est mieux !

La Côte Vermeille, de Collioure à Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales) : hors saison, c’est mieux !
Vue sur Collioure © Irina Papoyan - Fotolia

La côte Vermeille, où les Pyrénées rejoignent la Méditerranée, est une perle du littoral catalan et il fait bon y randonner sous le soleil. Hors saison, on y savoure le calme et la belle lumière des derniers et premiers mois de l’année sur les flots et les montagnes du massif des Albères.

Voici une balade facile autour de Collioure. Nous prenons d'abord un peu de hauteur pour admirer l'église Notre-Dame des Anges et son clocher, ainsi que la ville et son site. Matisse et Derain furent séduits en leur temps par ce point de vue : on les comprend. Puis, on marche le long de la mer, en admirant les fortifications de Vauban en nous dirigeant vers la plage de l'Ouille. Les vues s’enchaînent sur les criques de Porteils, du haut d'une belle falaise dominant directement la mer.

De plages en criques, nous arrivons vite en vue d'Argelès-sur-Mer, joli village médiéval dominant les eaux. Quelques rampes d'escaliers pour admirer les ruelles tortueuses, mais l'effort est bien récompensé.

Après une pause - bien méritée - sur le port, nous repartons à l'assaut du château de Valmy. Le bel édifice Art nouveau, construit entre les vignes, surplombe les montagnes et l'océan. Le panorama est imprenable ! Nous entamons ensuite notre retour vers Collioure, cette fois à travers vignes, pour rejoindre le hameau du Racou et ses mignonnes maisons blanches au bord de petites criques. Voici une parenthèse méditerranéenne plus qu’appréciable pour rompre la grisaille hivernale !

Distance : 15 km / 360 m de D+

Durée : 4 h 30 de marche

Balisage : jaune

Difficulté : un terrain assez facile mais de bonnes montées à prendre en compte.

Trace GPX sur le site d’Argelès-sur-Mer

Pour en savoir plus

Consulter nos guides en ligne Alpes, Franche-Comté, Normandie, Bretagne, Languedoc-Roussillon, Provence, Ardèche-Drôme

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Texte : Sylvain Bazin

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