La Transjurassienne a 30 ans

La Transjurassienne a 30 ans
© Bruno Ferrandez/Trans'Organisation

Alors que la neige tombe dru et fait la une de l’actualité, sportifs et spectateurs se réjouissent : ils n’auraient pas pu rêver de meilleur cadeau d’anniversaire que cette moelleuse couche de neige sur le sol jurassien à l’approche des 7 et 8 février prochains, date de la 30e Transjurassienne. La mythique course de ski de fond se maintient en forme avec toujours une chaude ambiance, malgré le froid. La Transjurassienne offre l’occasion d’explorer une région merveilleusement sauvage, qui préserve jalousement son artisanat et ses activités traditionnelles.

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Une trentenaire toujours à fond

Tous les ans, le temps d’un week-end (les 7 et 8 février en 2009), plus de 7 000 fondeurs de 27 nationalités différentes s’attaquent au plus grand événement de ski nordique français. Dans la fleur de l’âge, la fringante Transjurassienne aborde son 30e hiver sous les meilleurs auspices et sans le moindre coup de mou !

D’abord baptisée la « Progressime », la course ne comporte à ses débuts qu’une épreuve, celle qui reste reine aujourd’hui, « le 76 km ». Qu’on se rassure, il n’est plus nécessaire de réaliser cet exploit sportif pour participer ! Le 1er jour de la course (7 février) est réservé au style classique (pas alternatif) et réunit trois épreuves : la Transjurassienne 50 km, La Transju 25 km et la Trans’Promotion 10 km. Le lendemain, place aux 76 km, LA Transju, LA course auréolée. Les 54 et 30 km en style libre (skating) ont aussi lieu le même jour.

Événement sportif majeur, la Transjurassienne a su conserver sa convivialité et son bon esprit. D’ailleurs, parmi les participants, se côtoient les fondeurs aguerris comme les amateurs motivés, jurassiens ou pas... Et que l’on prenne part à la compétition ou non, c’est toujours un grand moment que de se mêler à la ferveur et aux encouragements des supporters, qui font tinter leurs cloches tout au long du parcours pour soutenir ardemment les fondeurs au drapeau tricolore ! Et, surtout, cette Transjurassienne constitue un excellent prétexte pour explorer les beautés du parc naturel du Haut-Jura !

Lamoura-Mouthe et autres réjouissances

Lamoura-Mouthe, un parcours délectable pour les amateurs de calembours… Voici quelques embardées hors des tracés battus pour ceux qui se seraient fait ramasser par la voiture-balai !

Quand il fait un froid à fendre pierre, les fruitières sont bien réconfortantes avec leurs cuves qui exhalent une odeur à mi-chemin entre l’étable et le fromage ! Leur visite vaut son pesant de comté fermier ! Au fort des Rousses, on peut visiter la cave d’affinage où l’on déguste la fine fleur du comté, le Juraflore.

À une dizaine de kilomètres, allez admirer l’admirable musée de la Boissellerie de Bois d’Amont. Ce méticuleux savoir-faire, qui perdure encore aujourd’hui, exploite au mieux l’épicéa, autant prisé pour faire du feu que des boîtes ou des tavaillons, ces planchettes de bois qui bardent les maisons et les protègent des intempéries. Il faut rappeler que l’artisanat, et notamment le travail du bois, occupait des familles entières pendant les rudes hivers. Normal, pour la région la plus boisée de France, et la plus froide aussi… d’où le surnom de « petite Sibérie » donné à Mouthe justement, où prend fin la Transju !

Avec un thermomètre oscillant allègrement sous la barre des -15 °C en hiver, l’inertie n’est pas de mise. D’ailleurs, les activités liées au bois ont gardé la cote : le berceau du jouet en bois reste bel et bien le Jura, et Moirans son fief, où l’on peut visiter le musée du Jouet. À Saint-Claude, la fabrique de pipes est loin de l’avoir cassée, sa pipe ! La ville est à la bouffarde ce que Mont d’Or est au vacherin. Ce n’est pas peu dire… La tournerie tient aussi fièrement le coup : pour en savoir plus sur cet artisanat traditionnel du bois, rendez-vous au musée qui lui est consacré à Lavans-les-Saint-Claude.

Et n’oublions pas les magnifiques paysages de la région… Le Haut-Jura se laisse appréhender, en effet, par les amoureux de grands espaces, les persévérants qui, les joues rosies par l’effort et le froid, cherchent à percer la poésie d’un territoire préservé et haut en couleurs.

Pour en savoir plus

Pour préparer votre voyage, consultez notre fiche Franche-Comté.

Où, quand, comment ?

Les 7 et 8 février dans le Haut-Jura. La Transju 76 km part de Lamoura et arrive à Mouthe. Pour plus d’infos sur les autres courses et leur déroulement, consultez le site : www.transjurassienne.com

Comment y aller ?

- En train : jusqu’à Vallorbe (Jura suisse) ou Dôle. 3 h 15 de trajet pour Vallorbe ; 2 h 15 minimum pour Dôle.

- En voiture depuis Paris : A6 jusqu’à Beaune, puis A36 vers Dôle et A39, sortie Poligny. De là, prendre la N5 jusqu’à Morez.

Tarifs

Comme pour l’achat de billets de train ou d’avion, plus on réserve à l’avance, moins c’est cher : pour la Transjurassienne 76 km et 54 km, compter de 54 à 88,50 € selon la date d’inscription.

Où dormir ?

Le Lodge : 309, rue Pasteur aux Rousses. Tél. : 03-84-60-50-64. www.hotellelodge.com Tél. : 03-84-60-50-64. Des chambres au charme rustique dans un chalet traditionnel. Dans le salon, un feu de cheminée pour se remettre de ses efforts.

Où manger ?

La Fruitière : Les Rousses-en-Bas, 230, rue du Pré-Chavin. Tél. : 03-84-60-30-95. À 500 mètres en contrebas du centre du village. Salle chaleureuse entre ses murs de pierre. À la carte, pizzas, pâtes, grillades au feu de bois et quelques petits plats régionaux, préparés devant vous.

Texte : Marie Burin des Roziers

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