Découvrez nos coups de coeur à Nerja :
- Balcón de Europa : superbe promontoire jeté au-dessus de la Méditerranée, baptisé ainsi par le roi Alfonso XII en 1885, lorsqu’il visita la ville. De part et d’autre, 2 petites criques nichées sur ses flancs, quelques dizaines de mètres plus bas. De 1502 à 1811 se dressait là une forteresse, destinée à défendre la côte contre les pirates. Aujourd’hui, tout le monde s’y retrouve au coucher du soleil pour le sempiternel paseo... Quelle animation alors, entre les marchands de glaces, les musiciens et les vendeurs ambulants ! En juin et juillet, à la tombée de la nuit, les nombreux martinets zèbrent le littoral de leurs acrobaties. En retrait de l’esplanade, sur la gauche, jolie iglesia del Salvador (1697).
- Museo de Nerja : Musée moderne et interactif sur 4 étages, plutôt vide et peu didactique. Peu d’objets, quelques maquettes, surtout des textes (traduits en anglais) et films brossant vite fait l’histoire de cette région de l’Axarquía, de la préhistoire au boom touristique. Vaut surtout le coup en complément de la visite de la cueva de Nerja (objets issus des fouilles de la grotte), ou pour profiter d’un coup de clim en été... Expo temporaire au sous-sol.
- Cueva de Nerja : La grotte de Nerja est jumelée avec celle de Clamouse, dans l’Hérault. Peu profonde, elle affleure sous la croûte terrestre (d’où la facilité de la promenade). On n’utilise qu’un simple escalier, et on pénètre dans un intérieur où règne une température un peu plus fraîche qu’au-dehors. En 1959, des jeunes gens à la recherche de chauves-souris découvrent la grotte, qui se révèle bientôt être l’une des plus importantes d’Europe. Le réseau s’étire en effet sur 7 219,28 m, mais on n’en visite que ⅓. Ce serait un incommensurable mouvement de l’écorce terrestre qui aurait créé ces cavités au pliocène, il y a 5 millions d’années (votre grand-mère n’était même pas née !). Puis l’intérieur se façonna sous l’effet de l’érosion et des dépôts calcaires... ainsi se créa ce chef-d’œuvre de la nature. Ce sanctuaire naturel fut ensuite occupé par la femme préhistorique (et son homme). Des peintures rupestres datant du Paléolithique supérieur (20 000 ans) en témoignent. Des fouilles sont toujours en cours. La partie des grottes comportant des peintures n’est pas visitable pour des raisons de conservation évidentes.