Découvrez la ville à travers nos coups de coeur :
- L’escalier du paseo del Óvalo : l’un des monuments les plus emblématiques de Teruel. Construit en 1920-1921 pour relier le centre historique à la gare ferroviaire, il débute en hauteur sur le paseo del Óvalo et descend en contrebas jusqu’au camino de la Estación. Bien plus qu’un escalier utilitaire, c’est une œuvre d’art de style néomudéjar.
- Mausoleo de los Amantes : Ce sont les Roméo et Juliette locaux. En 1555, les momies des amoureux furent découvertes et enfin réunies ici. Dans une petite chapelle, les beaux gisants en albâtre des amants sont juxtaposés et leurs mains s’effleurent. Dans la partie basse des gisants on devine à travers la pierre ajourée les restes (ossements) des 2 personnages. Le musée raconte cette histoire, avec des expos interactives, un peu gadget, mais pas désagréables : explications sur le contexte social de l’époque, sur les évocations de cet amour contrarié dans la littérature, la musique, la peinture, etc.
- Iglesia San Pedro et torre de San Pedro y Ándito : Après la visite du mausolée des Amants, on découvre la belle église San Pedro, de style mudéjar, accolée à celui-ci. Construite au XIVe s sur des fondations du XIIe s, l’église présente un intérieur très richement décoré dans le style de « l’art mauresque aragonais ». Les murs de la nef et le plafond sont colorés mais ces peintures rouge, bleu et doré ne furent réalisées qu’entre 1896 et 1910 par l’artiste local Salvador Gisbert. À l’extérieur, remarquer aussi l’abside de forme polygonale avec ses arches entrecroisées en brique et céramique colorée, et ses 7 petites tours octogonales.
- Catedral Santa María de Mediavilla : Celle-ci vaut surtout pour sa tour et son clocher de style mudéjar, construits en 1257 (mais on ne peut pas y monter) et le plafond à caissons de sa nef centrale. Ce sont d’ailleurs les 3 éléments de la cathédrale classés au Patrimoine mondial de l’Unesco. Admirer la richesse du très beau plafond gothique du XIVe s, où se mêlent scènes du quotidien, de chasse, de guerre et scènes religieuses, ainsi que les animaux fantastiques sculptés et peints dans les médaillons.
- Museo de Teruel : Dans le magnifique bâtiment Renaissance de la casa de la Comunidad (XVIe s), ce musée est consacré à la vie et l’histoire de la région. On y voit une section archéologique, objets de l’époque romaine (vases, amphores, petite catapulte en fer forgé), et une pharmacie ancienne reconstituée. Au 4e et dernier étage, très belles céramiques de l’époque arabe Al-Andalus, dont la tradition locale est très ancienne. Ce beau petit musée donne un bon aperçu de l’histoire régionale. Du dernier étage, la terrasse domine une partie de la ville.
- Les tours mudéjares : Ces magnifiques vestiges de l’époque maure dominent encore les remparts. Pour accéder au sommet de la torre del Salvador, il faut gravir 122 petites marches : haute de 40 m, elle offre un beau panorama sur la cité et abrite aussi un Centro de interpretación de la arquitectura mudéjar qui constitue une bonne petite introduction aux particularités de cette architecture (en espagnol seulement). La torre de San Martín, également construite au XIVe s, ne s’admire que de l’extérieur.
- Territorio Dinópolis : Concept-musée à vocation ludique mis en place à la suite de la découverte dans la région de Galvé d’Argosaurus, le 1er dinosaure espagnol, qui marqua le début de trouvailles du même acabit. La dernière en date ? Celle de Turiasaurus riovenensis, l’un des plus grands dinos de la planète. Vous pourrez contempler dans la même salle les squelettes en taille réelle d’un Brachiosaurus et du fameux Tyrannosaurus rex. Des temps forts ponctuent une visite agréable, où l’on trouve quelques animations, comme ce « bateau fantôme » qui fait remonter à 65 millions d’années, mais aussi une salle de ciné en 3D, un musée de paléontologie et une aire où les enfants pourront jouer à Indiana Jones. Noter que les sites satellites, répartis un peu partout autour de Teruel, peuvent être des compléments de visite intéressants à ce parc.
