Découvrez nos coups de cœur :
Le musée des Beaux-Arts : Édifice style Art déco, construit en 1923 par l’architecte René Chapallaz. Le rez-de-chaussée accueille de grandes expositions temporaires (d’art contemporain le plus souvent) et une petite salle consacrée au « style sapin », La Chaux-de-Fonds ayant développé ce style particulier au sein de l’Art nouveau. Ne négligez pas pour autant les mosaïques très colorées du lobby représentant les arts. Grimpez ensuite le majestueux escalier jusqu’à l’étage, où se trouve la collection permanente, exposée par roulement, et largement consacrée aux peintres suisses des XIXe et XXe s, comme Léopold et Aurèle Robert, des romantiques nés à La Chaux-de-Fonds, Félix Vallotton ou Charles L’Éplattenier (né à Neuchâtel et mort aux Brenets, maître du futur Le Corbusier à l’école d’art de la ville et à qui l’on doit aussi la belle déco du hall du musée !)... La donation René et Madeleine Junod propose ensuite un très bel ensemble de toiles d’art moderne : bel Estaque de Derain écrasé de chaleur, Jeunes filles de Matisse, Fuite en Égypte et Mille et Une Nuits de Rouault, Fillette aux cheveux ébouriffés de Van Gogh, Saint Sébastien de Delacroix, Les Chanteuses de rue de Daumier, un Gauguin, un Renoir...
Le musée international d’Horlogerie : Ce bunker encastré dans une colline est un des plus importants musées du monde dans le domaine de l’horlogerie, avec plus de 3 000 pièces, dont les plus anciennes remontent au XVIe s ! Vous voilà entouré par une profusion d’horloges, de montres, de coucous, de toutes sortes : des (presque) simples, des compliqués, des très compliqués et des invraisemblables, superbement mis en valeur. Vous apprendrez à connaître le canon solaire (déclenché par une loupe à 12h), admirerez les mécanismes de dizaines d’horloges désossées pour votre plus grand bonheur, découvrirez horloges astronomiques, montres savonnettes, montres à quantièmes, montres-croix, montres-oignons, montres à longitude, chronomètres de marine, bonnes vieilles comtoises, pendules neuchâteloises, horloges d’église, oiseaux chantants... quelle collection ! Dans un coin, le centre de restauration œuvre sous les yeux attentifs des visiteurs. À l’étage, une section se consacre à la mesure du temps et à ses usages scientifiques au XXe s. Enfin, dans le parc, à l’arrière du musée, le Carillon, une grande horloge à affichage numérique, égrène les quarts d’heure avec effets visuels et sonores.
L’avenue Léopold-Robert : le « Pod », comme les gens d’ici l’appellent familièrement, est l’artère principale de la ville. On dit que la crête des arbres de l’allée centrale marque l’altitude de 1 000 m tout pile. Côté hôtel de ville, une fontaine monumentale avec des tortues crachant de l’eau. Plus loin, le belvédère de la tour Espacité, de métal et de rouge, qui permet de voir l’agencement géométrique des rues depuis le bar du resto panoramique Citérama.
Les œuvres de Le Corbusier : Charles-Édouard Jeanneret-Gris a suivi l’enseignement de Charles L’Épplatenier à l’école d’Art, fondée pour développer la décoration des boîtiers de montre, puis étendue aux Arts décoratifs en général. Là, le futur Le Corbusier s’oriente vers l’architecture et reçoit ses 1res commandes.
L’Ancien Manège : Le nom du bâtiment évoque sa 1re affectation, au milieu du XIXe s. Mais, rapidement, les lieux ont été transformés en un habitat collectif, tel que le concevait le philosophe utopiste Fourier, où les logements se répartissent autour d’une cour centrale allongée. Les habitants, dits « les Norvégiens », étaient de pauvre condition et n’avaient pas toujours bonne réputation ! L’endroit est tout à fait étonnant : par une verrière sur le toit, la lumière du jour éclaire une rue couverte, décorée de peintures murales de style néogothique. Sa vocation sociale est encore partiellement maintenue, puisque les loyers des appartements varient selon le salaire du locataire. Une brasserie et des concerts donnés dans la cour intérieure contribuent à animer les lieux.