Où dormir, hôtels et hébergements Tibet

On trouve des caravansérails pour camionneurs dans pratiquement tous les villages : thermos d'eau chaude et grosses couettes fournis. Souvent crados, il vaut mieux avoir son sac de couchage ou un sac à viande. Les sanitaires sont assez sales et plus que rudimentaires, ce sera un miracle s'il y a de l'eau chaude au robinet. Se débrouiller avec de l'eau bouillie et une bassine ! C'est un hébergement bon marché. On y trouve aussi de quoi manger.

Ils sont assez rares, présents surtout dans les grosses villes et les lieux touristiques. Endroits sympas en général, où les rencontres sont garanties. La qualité des prestations reste très variable malgré une certaine amélioration. Parfois pas de clé individuelle ; c'est la jeune fille de l'étage qui ouvre la porte de la chambre (soyez aimable si vous rentrez à 2h !).

On trouve des hôtels chinois de pseudo-luxe comme à Shigatsé, Gyantsé, Tsétang, Shegar, etc. TV avec chaînes chinoises (et tibétaines) dans les chambres, fenêtres en aluminium. Lieu de passage des officiels chinois, obligés de passer la nuit. Eau chaude à certaines heures, restos pas terribles.

Par ailleurs, de nombreux monastères ont une guesthouse destinée aux pèlerins. C'est toujours basique et pas forcément accessible aux étrangers, mais on peut toujours essayer. Pas de draps : apporter son sac à viande.

Dormir chez l'habitant est interdit. Vous risqueriez de compromettre vos hôtes aux yeux des autorités chinoises.

Une tente et du matériel de camping sont indispensables si vous voulez sortir des chemins battus, mais ce sont les agences qui fournissent le matériel et organisent à l'avance le trek. Inutile de dire que le camping sauvage est interdit.