Géographie et paysages Corse

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Environnement

La Corse est la région française la mieux préservée écologiquement. Rien d'étonnant : l'absence quasi totale d'industries lui a permis de conserver une atmosphère et des eaux incroyablement saines.
C’est aussi la région qui investit financièrement le plus dans la protection de l’environnement : la faune est protégée, de nombreuses essences sont préservées, des dizaines de sites sont classés, sans parler des réserves naturelles (les 2 départements qui constituent la Corse comptent 92 sites classés Natura 2000). Bravo ! La Corse est restée vierge, enfin presque ! Car on ne peut passer sous silence l’existence de décharges sauvages : toutes n’ont pas disparu, même si de gros efforts ont été faits en la matière. Un effort à poursuivre.
Enfin, même si la plupart des plages sont globalement propres, quand les touristes cesseront-ils de prendre le domaine public pour un cendrier ? Est-ce que l’on écrase sa clope sur le parquet ?

Dans l’ensemble, cependant, le bilan est très largement positif, renforcé par de bonnes initiatives : restauration du patrimoine bâti, nettoyage des plages par les habitants...
Signalons aussi que les Corses ont été les tout premiers en France à bannir les sacs plastique des supermarchés, par référendum, pour les remplacer par des cabas ou des sacs biodégradables en papier kraft. La preuve que la Corse peut montrer la voie au reste du pays (l’interdiction a depuis été votée au niveau national).

Les énergies renouvelables

eoliennes torricella © photyo - Adobe Stock – Eoliennes à Torricella

Des parcs d’éoliennes ont été construits, parfois doublés par une ferme solaire. En 2019, près de 30 % de la consommation totale d’énergie était produite par énergie renouvelable. La Corse se fixe comme objectif l’autonomie énergétique d’ici à 2050. C’est principalement le solaire qui prend le relais de l’éolien : des centrales photovoltaïques de dernière génération ont été mises en service dans la région au sud de Bastia, ce nouveau programme, le plus important sur le plan national, permettant au solaire de compter pour 9 % de l’électricité en Corse (contre 2,2 % sur le continent).

Constructions sauvages, privatisations rampantes...

Ce littoral si beau est l’objet de nombreuses convoitises, notamment de la part de promoteurs peu scrupuleux. Ces dernières décennies, les constructions illégales se sont multipliées. Nous ne parlons pas des paillotes, dans l’ensemble pas si vilaines, et utiles (on y trouve des toilettes, et parfois les proprios entretiennent la plage, sans parler du plaisir d’y prendre un verre ou d’y déguster une grillade). Non, nous parlons de ces nombreuses résidences privées qui fleurissent dans des sites remarquables, en principe interdits à la construction. Et nous parlons de ce droit que s’arrogent certains propriétaires de privatiser une plage sous prétexte qu’elle est devant chez eux, en fermant la baie par un filin métallique (qui empêche les bateaux d’accoster), de ces permis de construire contraires à la loi Littoral et accordés aux milliardaires... Scandaleux !

Un littoral convoité

Nouvelle menace qui a pointé le bout de son nez : le Padduc (Plan d’aménagement et de développement durable de la Corse) et les « plans locaux d’urbanisme » qui en découlent. En clair, on peut craindre que les maires aient la possibilité de « contourner » la loi Littoral et de disposer de terrains jusqu’alors décrétés inconstructibles, car classés comme « espaces remarquables ». Dans le Grand Sud en particulier, les promoteurs sont sur les rangs, et on parle déjà de grands projets immobiliers tout autour de Bonifacio, au grand désespoir des associations de défense de l’environnement.

Saluons enfin le travail obstiné du Conservatoire du littoral en Corse qui, année après année, se porte acquéreur de parts importantes du littoral : à ce jour, environ 25 % des 1 034 km de linéaire côtier sont en zone protégée (contre 12,2 % au niveau national). D’ici à 2050, le Conservatoire espère bien avoir acquis 40 % du linéaire côtier !

La crise des déchets

C’est le point noir dans le secteur de l’environnement. Au fil des ans, la Corse avait pris un gros retard dans le tri sélectif. Résultat, les centres d’enfouissement, seule « solution » existante, puisque l’option incinérateurs a été refusée sur l’île, ont été débordés. En 2015, après la fermeture de l’un des 4 centres d’enfouissement de l’île, arrivé à saturation, les centres restants se sont retrouvés sous tension...
Celui de Vico, en particulier, a dû accueillir les déchets d’Ajaccio et de Bastia. La mobilisation d’un collectif de riverains a empêché son fonctionnement. Résultat, il ne restait plus que 2 centres ouverts. Eux aussi ont connu des périodes de blocage. L’éducation au tri sélectif a donc commencé, mais bien tardivement et en accéléré. On ne rattrape pas aussi facilement le temps perdu... 

L’objectif était d’atteindre 60 % de tri en 2023, mais il ne sera pas tenu (l’île partait d’assez bas : 20 %, soit beaucoup moins que sur le continent, et en 2021 il atteignait juste les 38,4 %). En 2017 et 2018, la situation est restée tendue, avec des blocages et une capacité maximale pas loin d’être atteinte à Viggianello (près de Propriano). Certes, une « bioplateforme » publique de compostage y a été ouverte en 2018, suivie d’une 2de à Corte en 2019, mais cela ne suffit pas quand on sait que 244 000 t de déchets sont produites chaque année, dont la moitié entre juin et septembre.

L’idée d’exporter sur le continent des déchets, un temps abandonnée, a été finalement retenue. Un Viggianello 2 va voir le jour... Et peut-être même un nouveau site à Giuncaggio, dans la basse vallée du Tavignano, mais l’opposition à ce projet est forte. Les orientations de l’exécutif corse seront fixées définitivement fin 2023.

Maquis corse

maquis corse © David - Adobe Stock – Maquis corse

C'est l'un des signes distinctifs de la Corse. Cette végétation typiquement méditerranéenne, regorgeant de plantes et d'arbustes, forme un grand manteau, le plus souvent vert ou tirant sur le jaune dans certains coins arides et surchauffés.

Le maquis ne pousse qu'entre le niveau de la mer et 600 m, dans ce qu'on appelle l'« étage méditerranéen ». Il prend toute la Corse en écharpe, le long de la mer. On est à peine sorti de l'eau bleue et limpide que l'on entre dans le maquis « bas ». Là poussent des plantes comme le myrte.
Puis on trouve un maquis intermédiaire plus touffu, plus dense, monde impénétrable, formé par des arbustes et des épineux pouvant atteindre 5, 6, parfois 7 m de haut. C’est le royaume des arbousiers, qui produisent leurs fruits rouges (les arbouses) en automne. Vaches et cochons sauvages s’en régalent. On en fait aussi des liqueurs ou des confitures. L’autre arbuste couramment répandu dans le maquis dit « élevé », c’est le chêne vert.

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