Du 7 au 20 mars, j’ai effectué un séjour de découverte de l’île de La Palma assorti d’un bref passage à La Gomera et Ténérife.
3h30 de vol depuis Charleroi et mon avion atterrit à l’aéroport Reine Sofia de Ténérife.
Le bus 111 me conduit au centre de Los Cristianos et j’embarque deux heures plus tard sur un ferry Fred Olsen alors que le crépuscule s’installe.
À 20h00 je pose le pied sur l’île de La Gomera.
J’ai 200 mètres à parcourir pour atteindre la Plaza Las Americas où me rejoignent Patricia et son ami qui vont m’héberger pendant 3 nuits.
Vendredi 8 mars : Valley Gran Rey
Patricia me fait visiter le centre de San Sebastián, ville chargée d’histoire d’où partit Christophe Colomb à la découverte des Amériques.
Les hauteurs de l’île sont masquées par les nuages et les bourrasques de vent se succèdent.
J’avais prévu un circuit pédestre autour de la Degolla de Peranza et j’opte pour un circuit en bus.
La ligne 1 conduit à Valley Gran Rey.
Le bus se remplit essentiellement de randonneurs et démarre à 10h30.
Rapidement, nous nous élevons au gré des lacets d’une route spectaculaire et petit à petit le paysage se métamorphose.
La ville dévoile son agglomération colorée et Tenerife exhibe son impressionnant Teide.
À l’endroit où j’envisageais ma randonnée la visibilité est des plus réduite.
Je me félicite pour mon choix.
Au gré des arrêts, des randonneurs descendent pour affronter la tempête.
La parc naturel de Garajonay se dissimule aujourd’hui derrière un voile de brouillard.
Enfin l’autre versant de La Gomera apparaît ainsi que le ciel presque bleu.
Le bus plonge dans l’impressionnante vallée du grand roi au rythme des nombreux lacets de la route.
La petite ville de destination nous accueille avec ses façades bariolées.
À midi, il y a peu de monde dans les rues.
Au terminus j’entreprends la visite du site cerné par d’impressionnantes falaises de lave.
La plage, tantôt sable, tantôt galets fait la renommée de l’endroit en été.
En ce mois de mars c’est le royaume des marcheurs.
Samedi 9 mars : Vallehermoso
La deuxième grande vallée de La Gomera mérite une visite.
La ligne 2 des guaguas me conduit à Vallehermoso sur une route suspendue entre ciel et terre.
Dès la sortie de San Sebastián le bus s’élève au bord d’un ravin vertigineux.
Le bus est complet. La dernière passagère est assise sur les marches.
Nous traversons plusieurs tunnels avant de changer de versant.
Deux énormes rochers jumeaux semblent sortir des nuages.
Hermigua étale ses couleurs dans la vallée du même nom.
Les mouvements de passagers libèrent des places.
Agulo trône sur un promontoire qui plonge dans les flots.
Vallehermoso est reconnaissable au Roque El Cano qui la domine de sa masse.
À la descente du bus les derniers passagers se dispersent.
Je vais accomplir une boucle dans la vallée qui domine le village où subsistent de nombreuses cultures en terrasses.
Le retour s’effectue par le même trajet et le même émerveillement se ressent devant ces richesses naturelles.
De nombreuses terrasses souvent abandonnées témoignent de l’activité qui a dû régner ici.
À San Sebastián, le carnaval bat son plein, fanfare en tête.
Hier c’était l’enterrement de la Sardine.
Tradition qui remonte au temps où ce poisson était la principale source de subsistance des habitants.
Dimanche 10 mars : Départ pour La Palma
Il me reste quelques heures à passer sur la Gomera. J’en profite pour visiter une dernière fois San Sebastián :
La Plaza Las Americas et ses arbres multiséculaires veillés par la statue de Christophe Colomb.
Les hauteurs colorées des faubourgs.
Je passe devant la tour, seule construction d’origine médiévale.
L’hôtel de ville et sa belle façade traditionnelle.
Le belvédère donne droit à une vue sur le port.
À 10h00 le ferry prend le large offrant un dernier regard sur cette île chargée d’histoire.
Deux heures plus tard, après une navigation houleuse, le navire accoste à Santa Cruz de la Palma.
Mon logement pour une semaine se situe dans une rue piétonne de la vieille ville. Le balcon offre une vue sur l’océan.
Je dispose d’une semaine pour découvrir La Palma, la Isla Bonita.
Voici les points forts de cette découverte :
Pico de la Nieve et Roque de los Muchachos
Volcan Martin
La réserve forestière de Cubo de Galga
De la gorge Angustias au mirador de Los Brecitos
La côte nord ouest et le Pico de la Cruz
La route des volcans Du Pico Birigoyo au Pico Nambroque
Pico de la Nieve
Lundi 11 mars : Pico de la Nieve et Roque de los Muchachos
J’emprunte le bus 500 au port, direction l’aéroport où je prends en charge la Citroën C3 de location.
Pour ce premier jour de découverte de La Palma, j’envisage de parcourir les hauteurs de l’île car le ciel est bleu, pas de nuages en vue.
25 km d’une route sinueuse à travers une forêt de pins canariens me conduisent au parking de départ du circuit pour le Pico de la Nieve.
Le large chemin s’élève agréablement puis bifurque vers un sentier beaucoup plus raide.
La végétation se raréfie progressivement cédant la place à un sol minéral.
Le bord de la caldeira se profile à l’horizon.
Encore quelques lacets et j’atteins le Pico de la Nieve à 2239 mètres.
La caldeira de Taburiente révèle ses parois vertigineuses que les minéraux ont teintées de différentes couleurs.
La côte est visible en contre-bas mais la distance estompe les détails du paysage.
Le sentier redescend en boucle en prenant bien soin de ne pas glisser sur les cailloux nombreux. Mes bâtons me rendent bien service.
Je poursuis la route qui sort du bois pour traverser le massif volcanique.
Un festival de couleurs m’accompagne sur cette portion taillée dans le massif. Le soleil fait étinceler les minéraux.
Les miradors offrent de rares places car il y a du monde sur les crêtes.
Observatoire et Roque de los Muchachos
Plus loin surgissent les télescopes constituant l’observatoire du Roque de los Muchachos.
J’aborde le sentier qui conduit au Roque de los Muchachos, à 2426 mètres, c’est le plus haut sommet de l’île.
Autre regard sur la caldeira.
Le spectacle est grandiose.