LP65 :
A Tenerife il faut je pense être un cycliste confirmé, car les dénivelés sont importants dès que l’on quitte la côte.
C’est l’île la plus haute et la plus grande de l’archipel, la plus montagneuse, avec La Palma qui la talonne de près. Et le trafic automobile y est forcément plus dense s’agissant d’une île-capitale.
(Or nous sommes des milliers sur cette île qui ne sommes ni en vacances, ni à la retraite, et je vous avoue que lorsque vous êtes sur une petite route virageuse et montagneuse, seul axe de déplacement possible, avec un but à atteindre comme tout un chacun, et que vous êtes 25 voitures derrière un vélo ou un peloton qui tire la langue dans une côte interminable, et sans visibilité pour doubler, ça devient vite fatiguant).
J’ai à plusieurs reprise été en contact avec des voyageurs ayant opté pour le vélo comme moyen de transport malgré les conseils inverses…qui ont fini par louer une voiture.
Comme signalé plus haut, Tenerife est un centre d’entraînement pour les équipes de cyclistes professionnels internationaux, mais eux viennent plutôt pour bourriner que pour balader nez au vent :
logés plusieurs jours en altitude pour se faire des globules, c’est 2.000m de dénivelé dans les pédales qu’ils peuvent faire tous les jours.
EN REVANCHE :
Faire quelques heures de VTT dans la couronne forestière parmi les volcans (car oui, nous n’avons pas qu’un seul volcan à Tenerife…) c’est top, ça se fait en général en mode accompagné, afin de ne pas aller se mettre où il ne faut pas, dans nos 48% de territoire classés en espaces naturels protégés.
Et tout à fait entre nous, aller balader à Punta de Teno en VTT sur les horaires interdits aux véhicules, c’est largement plus fun que dans le bus (Attention, il faut être un minimum à l’aise sur deux roues car la route a ses particularités, et je ne le conseille pas avec des enfants)
Mais de là à baser un séjour entier sur du vélo de route à Tenerife, j’ai mes doutes.
Bien cordialement,
France (Tenerife Autrement)