“je cherchais un endroit pour pouvoir partir vivre seul en pleine nature quand j’ai vu beaucoup de post de personnes qui recherchaient la même chose et j’ai vite adhéré à l’idée de faire ça à plusieurs”
“j’aimerais en Belgique des informations sur un lieu en nature pour y vivre en communauté”
Bonjour,
Comment imaginez-vous “la vie en pleine nature à plusieurs”, “un lieu en nature pour y vivre en communauté” ?
Moi, ça me fait penser à un truc qui existe déjà, que l’être humain a déjà mis sur pied, partout, et sûrement près de chez vous : la vie dans un village.
Concernant un tel projet hors de France : dans tous les pays, il existe une législation en termes d’immigration. Aucun pays ne vous ouvrira ses portes sans condition (visa sous conditions) et ne vous offrira gracieusement un bout de terre (en pleine nature ou non). Généralement, on peut s’installer durablement (pas avec un visa tourisme, mais avec un visa travail par exemple) dans un pays quand on apporte des compétences qui manquent dans ledit pays, ou/et quand on apporte des devises.
Pour choisir un pays d’exil (on va dire comme ça, pour faire rapide), je vous invite à vous renseigner sur les conditions d’entrée et de séjour qu’ils imposent aux étrangers.
N’hésitez pas non plus à vous rapprocher des personnes étrangères qui y vivent (il existe des sites et des forums pour ça).
Remarque : “partir vivre en pleine nature en partant de zéro” : on ne part jamais de zéro. Chacun est plein d’incontournables socio-culturels dans on ne se débarrasse pas pour la simple volonté de l’esprit. Adopter un nouveau mode de vie, c’est déconstruire des références profondément ancrées, tout en s’en construisant d’autres.
Là où vous irez, il y a aussi un environnement socio-culturel que vous ne balaierez pas juste parce que vous y aurez posé les pieds. Vous devrez composer avec, même si ces réfénreces socio-culturelles ne vous plaisent pas. Là non plus, vous ne démarrerez pas de zéro.
L’idée de Suuu est intéressante : commencer par un service en solidarité internationale, par exemple. C’est une 1e étape intéressante pour se confronter à ses propres capacités à s’adapter à un ailleurs.
ça peut être aussi, en préalable un voyage le plus long possible (minimum un mois), seul, en louant un logement (pas de séjour en hôtel), et en s’immisçant au maximum dans la vie quotidienne locale : faire ses courses, utiliser les transports en commun, se renseigner sur le coût des divers abonnements et consommations (eau, élec, internet, etc), et surtout en discutant avec les personnes du pays, et aussi avec des expatriés.
Murielle